La Russie et la Corée du Sud sont deux pays liés par un même désir : réussir le lancement de leur fusée commune nommée KSLV-1 ou Naro-1 qui est composée d’une partie russe et d’une partie coréenne.
Structure de la fusée
Cette fusée est donc composée de deux parties : une partie inférieure correspondant donc au premier étage fourni par l’entreprise russe Khrounitchev et une seconde partie constituant le second étage lui même fourni par l’entreprise coréenne Kari. Cette partie supérieure est constituée d’un propulseur à poudre et d’une protection que l’on appelle la coiffe astronautique.
En ce moment même, le premier étage russe est en cours d’acheminement vers la Corée du Sud afin d’être associé au second étage coréen et permettre le lancement de la fusée.
2 essais – 2 échecs
Ce n’est pas la première fois que cette fusée va être lancée, deux tentatives se sont déjà déroulées avant et se sont soldées par un échec. Le premier essai n’a pas fonctionné car la coiffe astronautique ne s’est pas ouverte correctement alors que la seconde tentative a vu la fusée exploser lors du lancement. Le dysfonctionnement de logiciels et du système de gestion d’autodestruction seraient respectivement la cause de ces deux échecs.
Un nouveau lancement important pour la Corée du Sud et la Russie
Cette nouvelle et troisième tentative sera la dernière et devrait permettre si tout se passe correctement d’envoyer un microsatellite technologique d’observation de la Terre.
La Corée du Sud compte beaucoup sur ce nouveau lancement qui leur permettrait dé développer un nouveau lanceur composé de trois étages. Le lancement réussi de la fusée permettrait donc à la Corée du Sud d’atteindre ses objectifs à long terme.
Du côté de la Russie, l’échec n’est pas tolérable. Le PDG de l’entreprise russe Khrounitchev a en effet démissionné suite à l’échec de la satellisation de deux satellites de télécommunications.
[b]souhaitons leur bonne chance ![/b]
Oui, ils n’ont plus le droit à l’erreur !