"Hein ? Euh…. Quoi ??!" Je pourrais comprendre pourquoi ces interrogations et la mine dubitative qui les accompagnerait. En France, il est vrai que les références en matière de musique Club sont davantage de notre cru [Que la force de la French Touch, popularisée par les Daft Punk, Antoine Clamaran, Bob Sinclar et autre Laurent Wolf, soit avec vous!!], de pays voisins de l’Hexagone [citons par exemple les Italiens Gigi d’Agostino et Fargetta ou encore les néérlandais Fedde Le Grand et l’incontournable Martin Solveig] ou encore, originaires des Etats-Unis [Carl Coxx, Armand Van Helden, David Morales…].
Cependant, depuis environ cinq, il existe une autre nation qui nous envoie ses ondes musicales aux rythmes assez percutants pour nous faire remuer les hanches les soirées de week-end!! Si je vous parle d’un drapeau aux couleurs: bleu, jaune, rouge?!! Eh oui, bien vu: il s’agit de la Roumanie. Bien qu’entourée de l’Ukraine, de la Bulgarie, de la Serbie et de la Hongrie, rien ne l’empêche de s’exporter. En effet, en 2005, un quatuor masculin [bien qu’initialement, en 1999, la formation fut un duo constitué par le DJ Adrian Claudiu Sâna et la chanteuse Ramona Barta] répondant au nom d’Akcent, vous a sûrement fait danser sur le titre "Kylie" [Mais si, souvenez-vous, la vidéo mettait en scène les deux chanteurs {l’un portant une veste noire sur une chemise verte, l’autre, caché derrière une grosse paire de lunettes de soleil lui occultant la moitié du visage} dans une discothèque sur fond orange et blanc, cherchant à s’attirer de toutes les façons possibles les faveurs de Kylie, la "star" du nightclub]. C’est de cette manière, que nous avons appris que, quelque part, en Europe d l’Est, la vie nocturne n’avait rien du tout à nous envier.
Depuis les pionniers d’Akcent, d’autres petites merveilles du genre ont envahi les bacs et les dancefloors!! Un beat house saupoudré d’un air d’accordéon éveille-t-il quelque chose en vous? J’en suis sûre puisqu’il s’agit de "Stereo Love", premier titre [sur lequel la chanteuse romano-russe Vika Jigulina pose un featuring] devenu l’un des morceaux les plus joués de l’été 2009 d’un très jeune DJ, né à Bucarest un certain jour de juin de 1986: Eduard Marian Ilie, plus connu comme Edward Maya [à noter, sa participation à la composition de "Stay With Me" et de "That’s My Name" d’Akcent]. "This is My Life" suivra et rencontrera un vif succès, quelques mois plus tard, à cheval sur 2009 et 2010. Galvanisés par l’essor que prend la musique house issue de la partie Est du Vieux Continent, les DJ’s et producteurs n’hésitent plus et se lancent dans l’aventure. C’est ainsi que les titres "Hot", "Deja Vu" ou même "Amazing" [issus de l’album "Hot" produit par le trio dance Play&Win représenté par Sebastian Barac, Marcel Botezan et Radu Bolfea] vont faire leur apparition sur le devant de la scène grâce à la voix et la plastique irréprochable d’Elena Alexandra Apostoleanu alias Inna. Enfin, la petit dernière, à envahir les ondes avec son titre "Mr Saxobeat" n’est autre que la jeune demoiselle de vingt-et-un ans: Alexandra Stan.
Les refrains entêtants et les rythmes endiablés ne peuvent pas vous laisser insensibles. Lle vent musical qui arrive et ravit, vient de l’est. En espérant qu’il réchauffe la longue période hivernale qui s’impose peu à peu.
Bon article, en effet la Roumanie s’exporte fort depuis quelque temps. Reflet des nuits chaudes de Bucarest 🙂 Intéressant socialement, car la Roumanie est très marquée par la pauvreté. La musique que l’on entend est issue d’une jeunesse urbaine plutôt aisée, qui propulse le pays sur le devant de la scène. Je pense que dans les années à venir on peut s’attendre à beaucoup de musique à l’est : les filles sont canons et les producteurs connaissent la recette. Bientôt la dance bulgare, serbe ou ukrainienne !