La République des ripoux

« Celui qui n’en avait reçu qu’un alla faire un creux dans la terre, et cacha l’argent de son maître », craignant la disette, au lieu d’importer des textiles pakistanais et de les revendre à profit à ses compatriotes. C’était la conclusion, avec la parabole des talents, de ma conclusion fustigeant Mediapart qui s’en prend ignoblement à Christine Lagarde, voire à Nicolas Sarkozy, insidieusement, dans la nouvelle affaire Bernard Tapie. Hélas, hélas, un bogue de Come4News a réduit à néant ma scrupuleuse démonstration.

Bref, la commission d’accès aux comptes administratifs refuse de poursuivre celle des comptes de campagne qui refuse de motiver son rejet de ceux de Nicolas Sarkozy. Au moment où ce pauvre Édouard Balladur se voit encore une fois – en vain – reprocher d’avoir profité du Karachigate pour tenter de renvoyer Jacques Chirac en Corrèze pour contrer sur le terrain un certain François Hollande.

Serait-ce par reconnaissance envers ces vénérables et très louables institutions que l’Élysée ne cherche pas trop à peser de son poids sur le sujet ? Encore une insupportable supputation qui salit davantage ses auteurs que tout autre.

Bref (bis), je renonce à vous narrer comment Bercy a refusé d’empocher près de 15 millions d’euros (de quoi soulager des caisses de retraite qui peinent à rémunérer leurs honorables administrateurs) auprès de Bernard Tapie. Un détestable bogue de Come4News fait que toute ma démonstration, visant à faire valoir qu’il faut encourager l’entreprenariat qui consent bénévolement à remplir les Caddie® d’assistés et leur ouvrir la possibilité de s’endetter, contre un léger temps de présence affecté à des tâches douces, est parti en fumée.

De toute façon, c’est Mediapart qui l’avance avec la même légèreté dont ce titre à fait preuve, en accumulant les approximations, comme dans l’affaire Cahuzac (rappelez-vous, la date de 2010 totalement fantaisiste en l’espèce), pour salir Christine Lagarde et ce bienfaiteur qu’est Bernard Tapie. Jérôme Cahuzac, par charité chrétienne, s’est sacrifié pour ne pas envoyer des plumitifs au chômage.
Mais les ingrats réclament du sang, s’en prennent encore une fois à Christine Lagarde, qui s’emploie à sauver les miséreux, à Bernard Tapie, qui fournit des sinécures à leurs confrères. Que serions-nous sans elle et lui ? Rien ne sert de leur réclamer des comptes, chaque talent reçu par eux est fait fructifié, tandis que, pleutres de nous, nous thésaurisons piteusement, timorés que nous sommes.

La crise économique n’est qu’un châtiment d’en haut pour nous faire repentir de nos folles dépenses, errances, ignorances et fainéantises crasses. Mediapart devrait lancer une souscription pour que Lagarde, Guéant et Tapie, saintes personnes, fassent multiplier les pains qu’ils nous fournissent libéralement et majestueusement.

Au lieu de cela, on leur chipote quelques dizaines de malheureux milliers d’euros par ci, par là… Aussitôt réinvestis pour notre seul bien-être. Honteux, vraiment, et devenu intolérable. Et dire que des juges rouges, comme Renaud Van Ruymbeke (selon France Info, information retirée du site du Figaro, titre, lui responsable, qui l’avait reprise par inadvertance), fournit des billes à ces contempteurs forcément intéressés (voire rétribués par l’étranger), en laissant entendre que les commissions versées dans le cadre de l’affaire de Karachi auraient servi à acheter des enquêtes d’opinion à un politilogue américain. Pour faire valoir le candidat dont Nicolas Sarkozy était le porte-parole. Mais, en fait, ce sont des sondeurs français qui furent rétribués. Alors ? 

Cessons donc de mordre la main qui nous nourrit. Remercions plutôt Thierry Gaubert, acteur du développement durable avec ses établissements Nibar et Nichon qui ont tant fait pour procurer du pain à des femmes chrétiennes qui n’en avaient pas, en Colombie, terre de missions.

Bernard Tapie, persécuté, accuse l’imprudent François Baroin d’avoir initié un recouvrement de quelque 15 millions d’euros, si nécessaires pour sauver des emplois. Et le successeur de Jérôme Cahuzac persisterait dans sa funeste erreur. Sans trop de hâte, espérons-le. Mais ce n’est pas en pourchassant des entrepreneurs, auxquels l’étranger ferait un pont d’or, mais qu’ils se refusent à emprunter par patriotisme, qu’on sauvera la France, fille aînée de l’Église. Jamais Jérôme Cahuzac n’aurait poussé un tel dossier. Rendons-lui grâces et décrétons des neuvaines pour sa réélection.

Auteur/autrice : Jef Tombeur

Longtemps "jack of all trades", toujours grand voyageur. Réside principalement à Paris (Xe), fréquemment ailleurs (à présent, en Europe seulement). A pratiqué le journalisme plus de sept lustres (toutes périodicités, tous postes en presse écrite), la traduction (ang.>fr. ; presse, littérature, docs techs), le transport routier (intl. et France), l'enseignement (typo, PAO, journalisme)... Congru en typo, féru d'orthotypographie. Blague favorite : – et on t'a dit que c'était drôle ? Eh bien, on t'aura menti !

2 réflexions sur « La République des ripoux »

  1. « J’AI VU L’OMBRE-DU-SINISTRE-JACQUE-FOCCARD SUR LE CONTINENT: les nouveaux predateurs sonnes à toutes les portes;le nouveaux néocolonialismes pointe a l’horizon…gueant et compagnies etc.,???

  2. « il était urgent de trouvé,une téte de turk,pour détourné la pleb;d’un certain contre pouvoir de la democratie:manifesté,contre une loi voté,et,légifferé…ch.boutin,fr.bargot,copé…etc avec leurs campagnes,sur la religion le,dogme religieux. la republique ce trouve en dangez,idem pour son éthique républicain,ou ait le civisme démocratique.

Les commentaires sont fermés.