Les frais d’inscription à l’université augmente chaque année, les étudiants n’ont pas toujours les moyens financiers. La bourse qui leur est attribuée ne paie qu’une partie des frais d’inscription. Les étudiants doivent se loger, souscrire à des mutuelles : ce sont des dépenses courantes. Le gouvernement promet de limiter le coût de la rentrée universitaire mais cela va être difficile.
Les frais imputés aux étudiants sont en éternelle augmentation
La vie étudiante hors du domicile familial coûte entre 10 000 et 15 000€, soit 1,6% de plus que l’année précédente. En dix ans, le coût de la vie étudiante s’est accru de 35% : cette augmentation est due à l’accroissement des charges liées au logement.
En Ile de France, les frais sont plus élevés qu’en Province. Les syndicats comptent les frais d’inscription à l’université, le logement, la souscription à une mutuelle des étudiants. Cette année, les frais liés au logement sont en baisse car la crise économique est passée par là. Toutes les autres dépenses sont élevées et plus chères chaque année.
Les étudiants ont des difficultés à accéder au logement et aux soins médicaux
Les logements sont rarissimes et les étudiants en sont victimes. Les conditions d’accès à un logement sont très souvent restreintes : des garanties doivent être présentes. Les étudiants n’ont pas forcément un parent qui peut être garant en cas de problème dans le paiement des loyers. Les résidences universitaires sont pleines à craquer pourtant le gouvernement promet la construction de nouvelles résidences pour la rentrée 2014.
En plus, les étudiantssouscrivent de moins de moins aux mutuelles, ces dernières ne sont pas adaptées à leur besoin. Près de 12% des étudiantsne sont plus affiliés à une complémentaire santé. Les mutuelles ne remboursent pas rapidement les soins courants. Par conséquent, ils vont de moins en moins se soigner chez un médecin : c’est 15% des étudiants.
A mon humble avis, c’est très difficile pour l’Etat de promettre la réduction des coûts de la rentrée universitaire. Le coût de la vie augmente et tout le monde est concerné.
Les syndicats ont raison quand ils disent qu’une personne défavorisée ne va pas pouvoir accéder à l’université. Unétudiant venant d’un beau quartier aura plus de chances d’accéder à l’université que celui qui viendra d’un quartier défavorisé. Cet écart va s’accentuer de plus en plus chaque année.
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