Ceci fait suite à un article de Sophy LA GRÈCE EN FAILLITE ou « La folie des grandeurs » des Helléniques ! ainsi que celui de Julien «Allons nous vers une nouvelle Révolution Française?» en réponse à de nombreux commentaires .

Nous supposerons en préambule que les lois actuelles françaises sont parfaites pour faciliter pendant quelques instants le débat..

 

Réécrire une nouvelle constitution ? comme ça les rédacteurs vont pouvoir s’en donner à cœur joie, en particulier manipuler le sophisme apoplectique ! c’est inutile, ça coûte très cher et ça demande du temps, sans oublier que le texte lui-même ne va satisfaire personne et susciter une avalanche de critiques, le référendum qui immanquablement suivra n’aura pas forcément un résultat d’approbation massif et peut-être même un rejet, sans compter une abstention monstre.

J’aurai tendance à ne proposer qu’un seul article à insérer dans la loi électorale (à l’exclusion des dizaines (peut-être centaines de) milliers de doléances et propositions, des râles, des exigences, des suggestions plus ou moins loufoques, impossibles à examiner et encore moins à satisfaire, créant ainsi un brouillamini inaudible), sans oublier un seul instant qu’un élu à sa prise de fonction se permet à l’insu de son plein gré un certain nombre disons de "fantaisies" sans contrôle si ce n’est à postériori après un "certain temps".

Article 1

Auprès de chaque élu il est décidé par la nation de placer 10, 20, 50 voire 100 citoyens désignés par le sort* (à l’instar des jurés d’assise) chargés d’assister, contrôler, sanctionner c’est à dire révoquer, punir ou récompenser son action. Ces assistants sont désignés pour une période de la moitié de la durée du mandat de l’élu et transmettent les dossiers d’affaires en cours à la nouvelle équipe.

Article 2

Les préfets et autorités constituées sont chargées de l’exécution de la présente loi par tous les moyens à leur disposition,

Un certain nombre de tribuns et/ou blogueurs avancent dans cette direction timidement à mon avis (Chouard, Royal et bien d’autres, pour ne parler que des contemporains français)

Le fait de traduire un élu immédiatement devant une cour de justice va en calmer quelques un et d’autre part le fait de récompenser en monnaie sonnante et trébuchante la réussite d’autres me semble procéder du système ayant fait ses preuves depuis des temps immémoriaux de "la carotte et du bâton". La saisie conservatoire et/ou confiscatoire des biens de l’élu ainsi que de ses collatéraux que le juge sera tenu de faire exécuter aura des conséquences bénéfiques pour notre démocratie à savoir une diminution drastique des "zaffaires"

Je vous fiche mon billet que les candidats aux élections vont être bien moins nombreux mais de bien plus haute qualité,

Il ne serait pas dit que le sénat subsiste pour donner un exemple concret de l’effet possible de cette «mesurette»

Bien sûr l’ensemble des lois de notre république va subir un dépoussiérage rapide: moins de 10 ans serait souhaitable.

Il est évident que ce système de démocratie quasi-directe ne peut être revendiqué en tant que tel par un quelconque mouvement politique, il se veut transpartisan.

N.b. voir Le sceptre du hasard de Gilles d’Argyre (pseudo de Gérard Klein auteur puis directeur de collection de SF française)

http://fr.wikipedia.org/wiki/Stochocratie

Le traité de Lisbonne permet avec 1 million de signatures de lancer un référendum, ce serait peut-être le moment d’y songer ?

(Il faut signaler que Barroso sur un autre sujet a écarté d’un revers de la main 1 million de signatures il y a 1 an ou 2 ?)

*à peaufiner