des comptes publics.
Ce n’est pas le fameux nombre d’or du moine franciscain Italien Luca Pacioli utilisé de nombreuses fois par Le Corbusier dans ce qu’il a construit associant dans son architecture l’harmonie des formes, c’est la règle qui vaudrait de l’or si elle avait appliquée pour nos finances.
Mais c’est sûrement une entourloupe Sakozienne contre la gauche vu qu’il ne l’a jamais appliquée. Que signifie cette règle d’or des comptes publics ? Proposition qui avait en son temps été souhaitée par François Bayrou, c’est à dire avant que notre président multiplie par plus de deux la dette publique. Et là, elle revêtait de l’importance. Sarkozy aimerait bien, si les socialistes venaient au pouvoir, les empêcher de gouverner comme ils l’entendent. Et ce Bayrou qui applaudit des deux mains y voit surtout un intérêt contre les socialistes qu’il veut combattre mais pas la contrainte qu’elle implique dans la gestion des finances. Peu lui importe, il n’a aucune chance de gouverner. Que dit le projet de loi présenté au nom de Nicolas Sarkozy par François Fillon et Michel Mercier garde des Sceaux, ministre de la justice.
«Au-delà de l’impact de la récession mondiale de 2008-2009, c’est l’insuffisante maîtrise de nos comptes publics au cours des trente dernières années, notamment en période de croissance, qui a conduit aux déséquilibres budgétaires actuels. Les dispositions de la présente loi constitutionnelle permettront de conforter la démarche ambitieuse de réduction des déficits engagée par le Gouvernement avec la loi de programmation des finances publiques pour les années 2011-2014, dont les lois financières pour 2011. Le Gouvernement s’est ainsi fermement engagé à respecter la trajectoire de déficits publics inscrite dans la loi de programmation des finances publiques, 6 % en 2011, 4,6 % en 2012 et 3 % en 2013, quelles que soient les conditions économiques. Il s’agit de créer un instrument juridique nouveau, les «lois-cadres d’équilibre des finances publiques» dont les dispositions auront pour objectif, à un horizon pluriannuel défini, d’assurer l’équilibre des comptes des administrations publiques. Ces lois-cadres pluriannuelles s’imposeront, dans certaines de leurs dispositions, aux textes financiers ordinaires annuels (lois de finances et lois de financement de la sécurité sociale), lire la proposition de loi Constitutionnelle ici».
Des mots qui ne résolvent rien, cette règle ne supprimera pas notre dette, et puis il y a des affirmations inexactes. Dans le principe nul ne peut être contre, dépenser plus que ce que l’on gagne est s’engager dans de la dette et les Français sont les champions de l’achat à crédit. Seulement c’est une grave décision qui peut dans des cas majeurs être contre productrice si l’on ne peut emprunter pour faire face à un besoin pressant. C’est une décision qui à toutes les chances de ne s’appliquer que sur la réduction des dépenses publiques jouant ainsi sur l’effet de masse de la population sans qu’il soit envisageable d’augmenter les impôts. L’économie forme un tout, recettes et dépenses, et pour un gouvernement droitier, c’est toujours sur les dépenses qu’il agit ! Ce qui se passe en Angleterre cause d’une misère résultant d’une politique droitière de coupures drastiques budgétaires en est la preuve. De même aux États-Unis sous l’ère Bush laissant un pays au bord du gouffre. Et nous, qui n’avons rien à envier à ces pays dans cette politique, fait que notre croissance est nulle au second trimestre. Lamentable politique aussi lamentable que François Baroin qui rit jaune et que plus personne n’écoute et qui prétend une prévision de 2 % en 2011 !
Mais quel est l’autre but de cette loi Sarkozienne, n’est-il pas de dire aux agences de notation voyez-vous nous avons fait une loi qui nous oblige à respecter l’équilibre de nos finances, vous pouvez maintenant avoir confiance en nous, ne dégradez pas notre AAA !
Il faut voir aussi la finesse de ce piège aux socialistes. S’ils s’y opposent trop fortement ils vont être accusés d’intention de vouloir creuser le déficit, ce qu’ils ne cessent de clamer que non ! La crise Européenne pour laquelle Sarkozy a énormément participé lui sert d’argumentation, voyez-vous moi si je suis réélu j’appliquerais ma propre loi, vous pouvez avoir confiance en moi, pas dans les socialistes qui s’opposent à cette loi !
Mais faut-il encore qu’elle soit votée ce qui n’est pas gagné à quelques 200 jours de l’élection présidentielle !
Pour Manuel Valls invité d’Europe 1 et de Marianne 2, c’est une manœuvre politicienne, fustigeant par la même occasion le parti socialiste sur le refus de voter cette loi. «Cette règle ne peut pas être adoptée de manière politicienne» à six mois de la présidentielle. C’est un piège finalement assez grossier, «soit les socialistes votent pour et nous apparaissons à la remorque de Sarkozy, soit nous votons contre et nous apparaissons comme de dangereux irresponsables». Il appelle à un dialogue gouvernement opposition. «Après tout, si le Président de la République considère que la règle d’or n’est pas une opération simplement politique alors il doit prendre des initiatives pour qu’opposition et majorité trouvent un terrain d’entente et envoient un signal aux marchés». Il faut que le président de la République reçoive les dirigeants de l’opposition, «reçoive les responsables du Parti socialiste». «On ne peut pas réformer la Constitution, on ne peut pas engager le pays dans le rétablissement de son équilibre budgétaire, en imposant à l’opposition un calendrier et des mesures. Si demain on souhaite une réforme de la Constitution, pour établir cette règle d’or, ça veut dire qu’il faut un accord entre la majorité et l’opposition. Je plaide pour cette discussion».
Ségolène Royal qualifie de «gadget» cette règle d’or, argumentant qu’elle ne va pas régler le problème actuel. Ce n’est pas non plus son but, mais de s’affirmer comme celui qui a comprit au bout de cinq années de gouvernance qu’il fallait changer de politique.
Est-ce que pour autant les Français vont avoir une meilleure opinion de leur président ? Ils comprennent bien la manœuvre, et tout est dans leur désir de changer de président ou pas !
Ségolène Royal poursuit, «On ne peut pas réformer la Constitution, on ne peut pas engager le pays dans le rétablissement de son équilibre budgétaire, en imposant à l’opposition un calendrier et des mesures». Si demain on souhaite une réforme de la Constitution, pour établir cette règle d’or, ça veut dire qu’il faut un accord entre la majorité et l’opposition. Je plaide pour cette discussion. Elle s’est dite prête à discuter sous certaines conditions. «Si Nicolas Sarkozy accepte les propositions qui consistent à écrire également dans la «règle d’or» la lutte contre les inégalités fiscales, la contribution à égalité des revenus du capital et des revenus du travail aux dépenses, la justice fiscale, alors oui, on est prêt», a-t-elle détaillé. «Pour une bonne gestion, il faut des actes, premièrement supprimer l’allègement de l’impôt sur la fortune, deuxièmement supprimer un certain nombre de niches fiscales, troisièmement lutter contre la fraude fiscale et quatrièmement relancer l’activité». N’a-t-elle pas raison ?
Arnaud Montebourg y voit bien plus qu’une arnaque politicienne. Pour lui «c’est la fin du politique et la victoire des marchés». Les peuples perdent la liberté de ce qu’ils auraient décidé. Et il retourne l’action en disant que «ce sont les financiers qu’il faut mettre sous tutelle», ce qui passerait par une contre attaque pour soumettre les marchés à la volonté des Européens. Cette loi consisterait en trois mesures, «le démantèlement des agences de notation en prohibant leur activité lucrative», «l’interdiction juridique de la spéculation avec l’argent d’autrui», et enfin la «mutualisation de la dette européenne et le financement de cette dette par les marchés eux-mêmes». S’il se dit favorable à «un pacte de désendettement» de la France, c’est pour «mettre notre pays à l’abri des pressions extérieures et non pas pour suivre les marchés».
Pour François Hollande, la règle d’or est factice par ce qu’applicable qu’en 2013 ! «C’est une manœuvre de Sarkozy pour faire oublier sa responsabilité dans la dérive de nos comptes publics depuis 2007». Il ne peut s’en absoudre par une modification de la constitution. Ce serait trop commode. Il propose que soit ajouté au projet de loi des finances de 2012 «un amendement à respecter sa trajectoire de retour sous la barre des 3% en 2013». «Le débat politique en 2012 porterait alors sur les moyens d’y parvenir et sur les conditions d’un retour à la croissance». Et là, le clivage est profond !
Quand à Martine Aubry, sa position est la même que celle d’Hollande, l’engagement de ramener le déficit public à 3 % du PIB en 2013. «Nous nous sommes engagés, dans le projet socialiste, à respecter les engagements de la France, 3% en 2013 puisque que c’est la règle aujourd’hui». Elle a défendu la position des parlementaires socialistes en affirmant qu’elle préférait «une vraie règle du jeu qu’une fausse règle d’or». Cette règle du jeu consisterait à faire en sorte que toutes les ressources tirées, pendant le prochain quinquennat, de la croissance et des marges de manœuvre dégagées par ailleurs, iront en moyenne à 50% à la réduction des déficits et de la dette, a-t-elle expliqué. «Ça veut peut-être dire que la première année ça sera deux tiers vers la réduction de la dette et du déficit», a-t-elle précisé. «C’est une règle sur laquelle, moi, je m’engage et que je mettrai en place». Lire contre la dette, pour l’emploi, «ma règle d’or».
Du coté de l’UMP les avis sont partagés. Sarkozy sait bien qu’il n’aura pas la majorité requise des 3/5 pour faire approuver cette réforme à Versailles par les deux chambres, d’où cette fameuse lettre envoyée aux parlementaires afin de les sensibiliser à ses vues. Lettre dont on sait qu’elle est contraire aux prérogatives Constitutionnelles du président, mais qu’importe. Alors le député UMP Étienne Pinte a appelé mardi 09/08/11 Nicolas Sarkozy à faire approuver par référendum l’inscription d’une «règle d’or» budgétaire dans la Constitution s’il n’y parvient pas par voie parlementaire. Si on n’arrive pas à trouver une majorité parlementaire, «je suggère au président de la République de faire approuver l’intégration de la règle d’or dans la Constitution par référendum, c’est-à-dire d’en appeler aux Français».
Pour Jacques Attali dans une interview au Monde.fr, une inflexion budgétaire est nécessaire, ainsi qu’une «vraie règle d’or». Pas celle qu’on nous propose, une règle stricte mais assez flexible, qui force chaque Parlement à ne pas augmenter la dette à la fin d’un quinquennat et oblige la dette publique à ne pas dépasser cinq à six années de recettes fiscales, contre sept aujourd’hui. Dans cet interview il faut signaler deux autres points importants. Le premier concerne S&P qui aurait glissé dans son rapport sur les États-Unis une phrase non dévoilée, «un seul pays noté AAA aura en 2015 une dette égale à celle des États-Unis en ratio, c’est la France. Contrairement à ce que tout le monde dit, nous sommes explicitement désignés ! Il faut donc à tout prix faire redescendre la dette sous 85 % du PIB fin 2013, puis revenir à 70 % dans la décennie». Ce n’est pas gagné. Nous le savons tous. L’autre point est un emprunt Européen. «L’Europe en tant qu’Union n’a pas de dettes. Un grand emprunt mutualisera l’endettement et permettra d’investir», mais il faudra aussi le rembourser ! On fait une dette pour rembourser la dette bravo Attali !
Tout d’abord il y a les élections sénatoriales qui auront lieu le 25 septembre qui risquent de bouleverser la majorité. Ensuite la mise en route d’un référendum demande au moins trois mois ce qui viendrait bouleverser la campagne présidentielle. Ce référendum ne paraît pas opportun dans ce calendrier. Le risque est grand dans le contexte actuel que Sarkozy prenne une claque mémorable, et puis a-t-on assez de sous pour ce gadget comme le clame Ségolène Royal ?
Le prochain article sera les émeutes de Londres et d’ailleurs.
si les socialistes « VIENDRAIENT » au pouvoir
C’est dans quelle langue !!!!
Quel est ce « journaliste » qui écrit comme cela ??
[b]Nanard10[/b] bonjour,
C’est moi.
Qu’est-ce qui ne vous plait pas dans ce que j’écris ?
Expliquez-vous,
Bien à vous,
Anido
Bonjour,
Toujours facile de voir les fautes chez les autres.
Effectivement il faut écrire « si les socialistes venaient au pouvoir ». Je ne pense pas après lecture de vos différents articles qu’il soit nécessaire de vous en faire le reproche sur un ton aussi vindicatif.
Bonne journée
[b]Jacques Berthe[/b] bonsoir,
Il se peut que je me trompe, mais « [b]ils viendraient au pouvoir[/b] » n’est-ce pas du conditionnel présent ?
Cela me semble plus exact dans le sens de ma phrase et de mon article que, « ils venaient au pouvoir », car en fait c’est une condition avant toute chose.
Merci de votre commentaire.
Vous savez surement que dans la vie il ne faut jamais être prétentieux, et prétendre écrire mieux qu’un autre est un manque de délicatesse.
Nous ne sommes pas tous pareils, notre esprit est différent, alors réfléchissez !
Pour moi, j’ai bien écrit.
Bien à vous,
Anido
J’ai répondu sur la forme dans mon précédent message, maintenant je réponds sur le fond. Vous reprocher à Bayrou de vouloir voter cette loi qu’il proposait seul d’une manière sensiblement différente en 2007. Personne ne l’a suivi – pas même un socialiste – aujourd’hui vous lui reprocher une manœuvre politicienne en lui donnant comme argument que c’est pour ennuyer les socialistes. Ça devient fatiguant ce genre d’ineptie. Lors de la dernière modification constitutionnelle il a encore fait valoir cette idée, il aurait été bien venu que les socialistes appuient ce principe mais encore une fois personne pour le soutenir et la réforme constitutionnelle a été adopté grâce à des socialistes. Alors moi votre droite-gauche tel que vous l’entendez ce n’est pas ma tasse de thé. A gauche personnellement j’aime bien Manuel Valls qui lui accepte cette règle mais qui réclame à juste titre un dialogue préalable. Il existe à droite Dominique de Villepin qui fait le même constat et Bayrou également qui pour un moindre mal futur dit qu’il votera pour (cela évitera les dérive future)
Pour finir effectivement dans peu de temps il y aura des élections sénatoriales qui vont très certainement modifier la majorité mais que diable espérons ne pas avoir des sénateurs à l’image du questeur Pastor qui responsable des comptes du sénat ne s’est pas privé de faire des fausses factures à son profit. Je sais Lagarde à fait pire. Mais l’un n’excuse pas l’autre.
La prochaine fois que vous donnerez votre opinion et quelle que soit celle-ci, elle ne pourra-être que respectable mais posez vous la question : cette opinion étant la mienne qui la défend le mieux ? Cherchez-bien ! vous constaterez que vos articles sont trop manichéens
Au plaisir de vous lire
Je reprend sur la forme Anido
il existe une règle toute simple qui dit que les « SI » n’aime pas pas les « Rai » Le « si » amène effectivement une idée de conditionnel dans l’esprit mais c’est la phrase principale qui importe le « si » n’étant que la condition.
Si je mange je pourrais dormir le ventre plein.
Si je vote bien je serais un homme heureux
Si je ne vote pas je serais banni.
Si je ne votais pas j’aurais été banni
C’est donc la phrase principale qui est au conditionnel la phrase suivant le si représentant l’action
Pour vous être utile
Cordialement
[b]Jacques Berthe[/b],
Sachez que je ne reproche rien à Bayrou je dis ce qui était en 2007 et ce qu’il reprend aujourd’hui.
En 2007 il avait été sollicité par Ségolène Royal qu’il a incorrectement laissée à sa porte, il aurait pu s’associer avec elle et ils auraient emporté la présidence, et il aurait eu tout le loisir de mettre en pratique son idée. Ce n’est qu’un hypocrite n’ayant même pas eu le courage de dire pour qui il avait voté au second tour. Quelques années plus tard, il a déclaré je crois qu’il a voté blanc !
Maintenant c’est vrai les socialistes ne l’ont pas suivi, d’une part cela n’aurait servit à rien et d’autre part venant de lui qui les a toujours combattus, ils ne pouvaient pas prendre en considération son propos.
Mais ce que font les socialistes ne m’engage pas envers eux. Seulement dans cette règle d’or ils ont raison, c’est une manœuvre Sarkozyenne sans plus, et ce qui est regrettable c’est qu’elle soit soutenue par Bayrou qui combat Sarkozy, à moins qu’il ait encore une fois retourné sa veste.
J’ai peu de considération pour ce personnage.
La réforme constitutionnelle dont que vous évoquez portait sur des points majeurs et il aurait été très grave qu’elle ne soit pas votée. En outre, Bayrou l’a votée je crois.
Manichéen vous écrivez, mais bien sûr, ils permettent de penser ce que le lecteur veut, je n’ai pas à l’orienter, c’est à lui de faire son opinion, je livre les éléments pour.
Bien à vous,
Anido
[b]Jacques Berthe[/b],
Merci de cette règle de [b]naturelle[/b] de grammaire qui figurez-vous était sortie de mon esprit.
En outre, j’ai écrit comme j’aurais parlé, c’est bien de me l’avoir fait remarquer.
C’est vrai le [b]SI[/b] donne le conditionnel, il était donc inutile de mettre le verbe venir au conditionnel présent, mais il renforçait le propos dans mon esprit.
Bien à vous,
Anido
[b]Jacques Berthe[/b],
Je viens de corriger,
Bien à vous,
Anido
Anido
Bayrou a dit qu’il ne voterait pas Sarkosy et pour cause et cela malgré la défection de ses soutiens UDF. j’ai appris comme vous que finalement il a voté Blanc. Bayrou est un des rares hommes politiques qui considère que le vote Blanc est un vote utile et je suis de son avis. Si les votes blancs avaient été comptabilisés en 2007, Sarkosy ne serait peut-être pas Président.
Perso j’ai fait comme lui un vote blanc car Ségolène Royale c’était pas possible et Nicolas Sarkosy encore moins.
Vous dites ensuite que c’est un hypocrite. Cela vous arrange certainement dans votre manière de penser. Moi j’étais socialiste. Je ne le suis plus après avoir constaté que droite ou gauche il n’y a que le pouvoir qui les motive. Une preuve : Martine Aubry qui cautionne Lagarde au FMI. Voyez vous pour Martine je ne m’aventure pas à dire qu’elle est hypocrite je vous donne une preuve tangible. Faite comme bon vous semble dans les mois à venir mais si vous discréditer Bayrou je serais là pour vous rappeler à l’ordre : vous n’aimez pas ce personnage c’est votre droit. le considérer comme hypocrite parce qu’il n’agit pas comme vous le souhaitez dénature l’adage qui pourrait vous servir : la vérité vient des anciens !
Cordialment
J’ajoute une info qui concernant tous les « il me semble » trop facile à exprimer
Votre info est mensongère : jamais Bayrou n’a voté la réforme de la constitution en 2008 pour de multiples raisons dont je vous laisse le soin de la recherche.
Concernant ce que je dis , la PREUVE se trouve ici
http://www.assemblee-nationale.fr/13/scrutins/jo9001.asp
J’en ai ma claque des soit disants bien pensants qui se permettent sans vérifier d’affirmer leur sentiment comme des vérités. Si le monde ne fonctionne plus c’est suite à toutes ces infos incorrectes et mensongères de personnes qui a priori sont compétentes . « Je crois bien que », « j’ai le sentiment que »
J’ai peut-être un avantage sur vous bien que nous ayons à peu prés le même cursus(ingénieur à 37 ans) mon rôle est de gérer l’information et non de la diffusée sans preuve !!!
J’ajoute que si cette réforme pour vous est utile il faut que vos lecteurs sachent que le vote socialiste se résume à ces chiffres – Assemblée: 10 Pour / 194 contre et concernant le sénat : 0 pour / 95 contre. Un rapide calcul vous classe dans les 2% qui approuvent cette réforme
Je serais absent dans la semaine qui vient- n’en profitez pas Anido !
Très cordialement
Jacques Berthe
[b]Jacques Berthe[/b] bonjour,
Vous semblez me ressembler dans mon parcours intellectuel, ingénieur à 37 ans et moi aussi mais diplômé du CNAM. Quand au parcours professionnel nous devons avoir des divergences.
Pour le reste je respecte votre opinion, quand à Bayrou sur cette réforme constitutionnelle c’est vrai qu’il ne l’a pas votée par ce que sa position n’avait que peu d’importance. Il est aisé dans ce cas de poser des amendements pour l’introduction d’une part de proportionnelle aux élections et de demander l’indépendance des médias à l’égard de l’État et des puissances de l’argent. D’ailleurs cette argumentation est celle de tous les Modemistes, mais ils ne font jamais apparaître l’hypocrisie de cet homme politique qui n’ose pas avouer pour qui il vote, une honte !
Si dans le fond je ne peux qu’approuver ces propositions, mais venant de sa part ayant toujours combattu les socialistes dans son parti de l’époque l’UDF, François Mitterrand lorsqu’il introduisit une part de proportionnelle en mars 1986 fut combattu par le RPR et l’UDF dont Bayrou centriste fut élu, ce qui d’ailleurs ne les empêcha pas d’avoir la majorité à l’Assemblée nationale ayant 321 sièges avec le FN 35 sièges sur 577.
Ensuite Jacques Chirac RPR rétablissait le scrutin majoritaire à deux tours avec l’UDF, alors vous comprendrez mon aversion pour cet homme.
Le passé de Bayrou, montre une personne qui parle faux et aucune confiance ne peut lui être accordée.
Quand à Ségolène Royal il aurait mieux valu pour la France que ce soit elle plutôt que Sarkozy !
Le vote blanc n’est pas compté dans notre constitution, c’est donc la position de ceux qui sont incapables de prendre une décision. Et quand on ne sait pas prendre de décision on ne peut briguer un poste de responsabilité.
Quand à moi, je ne suis pas socialiste et je considère que bien des dispositions de la droite méritent le respect, sans pour autant approuver sa politique qui est un désastre national
Votre argumentation sur Martine Aubry ne fait rire, sortie de son contexte. Voici ce qu’elle a déclaré :
[b]«ce serait bien que ce soit la France qui ait ce poste et je crois que Madame Lagarde, au-delà des divergences que l’on peut avoir (…), est une femme respectable».
«Si l’Europe peut avoir ce poste et si une Française peut l’obtenir, je crois que ce serait une très bonne chose pour notre pays et pour l’Europe», a-t-elle ajouté.[/b]
Je trouve cela plutôt bien.
Bien à vous,
Anido
[b]Jacques Berthe[/b],
Vous avez favorisé comme tous ceux qui ont voté blanc la victoire de Sarkozy.
Donc Bayrou a voté Sarkozy !
Bien à vous,
Anido
Excusez l’intrusion d’une institutrice, mais les exemples de J.Berthes ne sont pas exacts: en aucun cas on ne peut employer le présent avec le conditionnel:ex:si je mange, je pourrAI dormir tranquille (futur)
Si je mangeais(imparfait de l’indicatif) je pourrAIS dormir tranquille (conditionnel)
Ce sont les règles des concordances de temps!
Il est par contre tout à fait exact qu’on n’emploie JAMAIS:
Si je mangeRAIS
Pour le fond, l’article d’Anido, comme de coutume, est fouillé, argumenté et très clair…
[b]siempre[/b] bonjour,
Merci de cette mise au point.
Vous savez s’il fallait reprendre les fautes d’accord, de syntaxe et d’orthographe, de tout ce qui est publié on passerait son temps à corriger. En outre j’ai passé l’âge de cette stupidité. C’est bien souvent des personnes qui n’écrivent pas et qui par dépit font cette intervention n’ayant pas d’autres argumentation pour exprimer leur réprobation sur l’article qu’ils n’aiment pas. Sur un article de cet importance qui demande du temps, de la réflexion, on peut se tromper, il n’y a que ceux qui ne font rien qui ne se trompent pas !
Mon erreur, est d’avoir voulu marquer le fait conditionnel pour bien faire saisir au lecteur cette condition qui n’apparaît pas si forte lorsque l’on écrit [b]si les socialistes venaient au pouvoir[/b] !
J’ai corrigé afin de couper court à ce genre de critique qui je vous le signale parmi tous ceux qui ont lu cet article et il y en a beaucoup, aucun n’a relevé cette faute.
Au risque de paraître obtus je préfère [b]si les socialistes viendraient[/b] au pouvoir c’est plus fort.
[b]En fait j’ai atteint mon but ![/b]
Cette subtilité a échappée à mes contradicteurs qui stupidement se sont jetés sur cette faute qui n’en ait pas une dans mon esprit.
Bien à vous,
Anido
il est des hasards qui me portent…
– entre deux eaux le ti poulpe consensuel.
Anido, il me semble que (vous) tu prends, (prenez), la mouche inutilement, la remarque de jacques m’apparaît comme un préliminaire à son engagement verbal (écrit) en partage de sa contre-diction formelle et grammaticale (ramenée à sa juste mesure en second post) annonçant sa contradiction sur le fond en 3ème contrib.
Circonstance et sens du vote blanc . seule interférence aujourd’hui possible sur l’échiquier politique au contentement d’une démocratie valant sa mesure à 40% de vote prononcé contre 60 % d’insatisfaits (vote blanc et non votant ou abstention) … ou grain de sable grippant un rouage qui voudrait nous soumettre au jeu rétro actif, non pas de la charrue avant les boeufs, mais de bête de somme productive, sous couvert entrepreneurial, dont nous tirons le mérite à nous extraire à la seule condition d’invalider l’humain afin d’ avoir la prérogative de sortir du rôle – qu’il devient alors nécessaire pour les autres de préserver- de bête de somme.
– quel pourcentage de vote blanc faudra-t-il pour invalider une élection: 70% 80% ?
Il fût en 2002 une occasion, suite à ce 21 avril, d’exprimer notre désaveu du JEU de ce que nos politiques instruisent sous couvert démocratique.
Il pourrait être en 2012 une nouvelle occasion offerte… suite à un 21 (+ 1) avril (en l’état même de notre législation concernant le vote blanc) d’affirmer au second tour notre invalidation des JE politiques.
Votre pragmatisme réflexif, anido, me convient
Votre intervention , jacques, est proche de ce que je soutiendrai,
et, dans le fond, jacques et anido, au-delà de se pinaillage, sur Bayrou, sur la règle d’or, au fait de son incidence sur ce qui serait ou pas advenu en 2007… pour 2012, pure spéculation- non argumentable comme journaliste – , rien ne vous différencie tant, à vous lire, quand bien plus que moins que ce que vous ne le pensez vous rapproche dans l’esprit de votre engagement.
je souligne par contre la justesse – concernant la forme – de la règle de concordance des temps précisée par notre tit [i]camarade[/i] siempre louve noctambule
sourire
…
PS
pour être plus clair, et en une phrase: par delà l’insignifiance aujourd’hui de l’idée de gauche ou de droite, au vu de l’imprégnation de la pensée dite[i] libérale[/i] et de l’ économie (sociale) de marché , vous me semblez être sur la même longueur d’onde dans votre engagement.
bien à vous
sourire
lire: au-delà de ce pinaillage…
[b]sourire[/b] bonjour,
Oui, nous avons besoin de beaucoup de sourires en cette période, alors c’est bien d’être venu sur cet article.
Je ne prends pas la mouche, je suis vexé de cette intervention sur cette écriture, et vous le comprenez fort bien.
Jacques Berthe aurait pu m’envoyer un message s’il avait eu plus de délicatesse, il n’en à pas eue.
Le vote blanc, vous savez ce que j’en pense, je ne reviendrais pas dessus.
Cependant chaque Français qui se sent responsable eu égard à son pays doit donner son opinion lors des votes, il ne doit pas se défiler.
Pour montrer votre réprobation sur la politique menée ou sur autre chose, vous pouvez faire comme moi écrire, c’est plus correct dans le respect des institutions.
Je dois partir, je prendrais plus tard.
Bien à vous,
Anido
Anido, s’ « il n’en a pas eu » (à sa première intervention, c’est, sans doute, que vous le recevez ainsi. je persiste et signe: sa deuxième contrib vient réajuster son hein… délicatesse non perçu à la première.
sourire
A l’attention de jacques
sans risque de m’avancer en eau trouble et grillagée (disons maillée) , car, à y regarder de plus prêt, vous allez vous rendre compte dans quel panier de crabe vous êtes ici, chair jacques. Sur le plan de l’info politique et de la réflexion sous-jacente, Tombeur et Nidolga, et Candide, cils en cieux depuis des lustres, et un tout petit nombre de franc-tireur(s), ajustent le tir d’un site dit d’information, et non celui d’une outre béante à tous les épanchements, les dénigrements populistes & co. Etant sur ce site persona non grata, au dire de l'[i]inconformité[/i] de mon discours, vous saisirez très vite les raisons à l’effet_mer provoqué par les sens sûrs de toutes ces pinces cliquetant dans leur apnée de surface sous maille et émétique relent
Gardez vos envolées de forme et de fond, pour l’humaine cause… condition de l’esprit de la chair qui se vit par l’autre, en soi (notre ainsité), dans un vivre ensemble à définir: ajustement fécond, d’instant en instant, toujours et encore, de notre conscience. ô probité! en toute vacuité.
De la vindicte atrabilaire au consensus, en notre révolution cellulaire, notre [i]printemps[/i]… notre renaissance, s’opère d’instant en instant – il y va de cet instant tanné d’éternité: cet éternel présent! De la vie en partage en chacun , et non de la vie en une espérance à venir globalement en tous, passant par le dénigrement frustratoire ou l’opprobre, comme le montrait si bien [i]la foule[/i] dans sa vindicte, film de King Vidor
à la semaine prochaine, si vous le voulez bien
sourire
…
[quote]Sur un article de cet importance qui demande du temps, de la réflexion, on peut se tromper, il n’y a que ceux qui ne font rien qui ne se trompent pas ! [/quote]
Cher Anido, je suis bien d’accord avec vous! Sur la somme d’articles plus que précis et admirablement documentés, il faut vraiment « chercher la petite bête » pour trouver à redire à votre syntaxe! Pour ma part, j’ai toujours privilégié le fond à la forme, sauf bien sûr pour les écrits littéraires!
Et j’approuve totalement ce que vous dites:[quote]Cependant chaque Français qui se sent responsable eu égard à son pays doit donner son opinion lors des votes, il ne doit pas se défiler.
Pour montrer votre réprobation sur la politique menée ou sur autre chose, vous pouvez faire comme moi écrire, c’est plus correct dans le respect des institutions. [/quote]
Je n’ai fait aucune remarque désobligeante sur la forme j’ai tout simplement critiqué le premier poste qui était pour moi une insulte à votre égard de la manière dont il était énoncé.
« Jacques Berthe aurait pu m’envoyer un message s’il avait eu plus de délicatesse, il n’en à pas eue ». Je n’ai pas eu cette délicatesse mais excusez-moi d’avoir voulu vous défendre publiquement – promis je ne le ferai plus.
Ensuite pourquoi voulez-vous que je vote contre mes convictions – A priori pour vous le vote blanc c’est voté contre celui qui perd quand celui-ci n’est pas de votre camp.
On considère les votes blancs comme des votes nuls. C’est la constitution et c’est ainsi. Ceci dit je préfère être parmi les 1 568 426 votes nuls plutôt que dans les 7 130 729 qui n’ont pas voté.
Pour ma part je finis en stipulant que ce n’est pas mon vote qui était nul mais les candidats du second tour
Je trouve cet article vraiment tres informatif et vraiment « valuable » (il vaut son pesant d’or):je ne savais pas qu’une telle loi etait en train d’etre discutée/ votée; à force de nous abrutir avec l’inutile (DSK et autres futilités locales), de nous indigner avec du vent, nous passons peut etre à coté d’une arnaque gigantesque.
Mais peut etre ne sommes nous intressé que par le vent , le point sur un i mal placé.
Respect, monsieur Anido et bravo
Certes, certes, notre grand socialiste, Anidom Nidolga que je salue nous a fait [b]une juste analyse de l’incompétence patente de ce gouvernement[/b].
Cependant, [u][b]un point capital est oublié dans cette article.[/b][/u]
Infiniment plus qu’un simple piège tendu au PS, cette règle d’or est [b]un véritable danger[/b]. Vous allez vite comprendre pourquoi en lisant ce qui suit.
[u]Le gouvernement [b]sait à peu près combien l’état va payer[/b]…[/u]
[b]Le salaire des fonctionnaires et leur nombre est fixe[/b], les projets sont définis à l’avance… Seule marge d’incertitude : les remboursements de la sécu et les allocations chômage.
[i]Petite remarque au passage :[/i] Quand on parle de déficit, on parle généralement du déficit public, et non du seul déficit de l’état.
Mais il n’a strictement aucune idée de combien il va ramasser !
[u]Impôt numéro 1 :[/u] la TVA. Je vous fais remarquer que vous la payez quand vous consommez. [b]Comment voulez-vous que l’on sache combien vous allez consommer ?[/b]
[u]Impôt numéro 2 :[/u] Impôt sur le revenu. [b]Dépend des chiffres du chômage[/b].
[u]Impôt numéro 3 :[/u] Impôts sur les sociétés. [b]Comment sait-on combien les entreprises vont gagner ?[/b]
[u]Impôt numéro 4 :[/u] Impôts sur le pétrole (dépend des cours du pétrole)…
[u]Vous comprenez tous le problème :[/u] [b]Personne ne sait combien l’état va gagner l’an prochain[/b]. C’est la raison pour laquelle [b]la loi des finances prévoit un déficit de x% sur la base d’une croissance de y%[/b] (une croissance forte signifiant plus de bénéfices, plus de consommation, plus d’emploi, donc plus de recettes fiscales).
Pour cette même raison, [b]les gouvernements sur-estiment la croissance de l’année à venir[/b], pour boucler plus facilement leur budget et dire à la fin de l’année [i] »oui, mais la conjoncture… »[/i]
Mais [b]la marge d’incertitude est bien réelle[/b], et c’est là que ça devient marrant.
Imaginez que, après estimation de la croissance, de la situation de l’emploi, ect. [b]vous arriviez à un budget prévisionnel déficitaire de 2,5%[/b], donc respectant -même largement- la « règle d’or » qui limite le déficit à 3%.
Jusque là, tout va bien. Imaginez maintenant que, en août, il y ait une crise (bon, un Sarkozyste nous dirait que ça n’arrive jamais, mais on parle entre gens intelligents).
[u]Oh, bah zut :[/u] la croissance s’effondre, la consommation aussi, le pognon ne rentre plus… mais on doit toujours payer les fonctionnaires.
Dans ce cas, on est à [b]3% de déficit au 15 Octobre[/b] (limite fixée par la règle d’or).
Voici la [i]question à 1 million de dollars[/i] : [b][u]Que fait-on ?[/u][/b]
[u]Je vois 4 solutions :[/u]
1/ [u]La plus raisonnable :[/u] On décide que la règle d’or ne s’applique qu’au moment du vote de la loi des finances, sur la bases d’estimations. Au quel cas, il suffira de décréter que la consommation va doubler dans l’année à venir pour faire passer n’importe quel budget.
Autant ne pas faire de loi dans ce cas.
2/ [u]La plus radicale :[/u] [b]Au 15 octobre, la France est en cessation ce paiement[/b]. Plus de salaires pour les fonctionnaires, plus de retraites, plus de remboursements de sécu. Bref, plus [b]d’état 3 mois sur 12, mais la « règle d’or » sera alors respectée[/b].
3/ [u]La plus dangereuse :[/u] Le 15 octobre, [b]on piétine allègrement la constitution[/b]. Ce qui revient à dire que la constitution, seul ensemble de loi en principe inviolable dans une république peut être enfreinte en toute impunité. Au quel cas pourquoi pas l’article qui interdit au président de prendre les pleins pouvoirs à vie ?
4/ On [b]réunit le parlement à Versailles pour changer la constitution dans l’urgence[/b]. Un peu moins dangereux que le point 3, mais pas si réjouissant… En gros, si un article nous emmerde, on le vire.
Réduire le déficit n’est pas une question d’article de lois, c’est une question de choix politique.
On peut entuber 10 millions d’imbéciles avec des discours du type [i] »travailler plus pour gagner plus »[/i]. On peut entuber 30 millions d’ignorants en gesticulant sur une estrade et en se prétendant sauveur des banques et de leur épargne.
Mais il y a bien une chose que l’on ne peut pas entuber, c’est la réalité. C’est en regardant la réalité que l’on voit les limites de la communication et du discours creux.
Je vous propose de faire une expérience chez vous : prenez une pièce de monnaie et tenez là en l’air. Lâchez-là. Elle tombera, non ?
Renouvelez l’expérience en faisant appel aux meilleurs experts, aux meilleurs hommes de lettres, qu’ils tiennent des discours pour vous convaincre que la pièce ne tombera pas.
La pièce tombe toujours.
Vous pouvez faire voter une loi à l’assemblée nationale, la pièce tombera quand-même.
De la même manière, [b]on n’entube pas la réalité économique[/b], et on n’entube pas bien longtemps les marchés financiers. La règle d’or ne fera pas économiser d’argent. Elle coûtera même le prix du banquet des parlementaires qui ne manqueront pas de se goinfrer lors de leur visite à Versailles.
Les marchés se rendront compte assez vite que ce gouvernement, entêté dans une logique absurde, dans des certitudes d’un autre âge, dans des schémas de pensée archaïques, n’a [b]aucune stratégie pour sortir de cette crise[/b].
Ce n’est même pas que la stratégie ne fonctionnera pas, c’est qu’il n’y a pas de stratégie.
La re-fiscalisation des heures sup [b]ramènera 3-4 milliards là où il en faudrait 10 ou 20[/b]. L'[b]augmentation anarchique des impôts[/b] fera rentrer peu d’argent pour faire beaucoup baisser la consommation (donc les recettes fiscales).
Ce qu’il faudrait faire ? Je vous invite à le lire ici :
[quote]http://www.come4news.com/poisson-rouge-presente-son-programme-pour-2012-941641[/quote]
J’ai du mal avec les liens…
[url]http://www.come4news.com/poisson-rouge-presente-son-programme-pour-2012-941641[/url]
Un modèle économique qui fabrique des centaines de millions de pauvres en plus chaque année et partout à travers le monde est appelé à mourir.
Nous entrons dans une spirale qui va voir ce système s’écraser, s’effriter et tomber en poussière et ce sera une bonne chose. Il y aura des victimes, beaucoup de victimes mais ce sera un passage obligé. Les peuples du monde entier ne peuvent se retrouver à mourir de faim, à ne plus avoir de toit ni de travail à cause d’une minorités de puissants qui captent toutes les richesses.
Nous sommes plus nombreux, nous devrons un jour reprendre le contrôle de nos existences et devenir moins égoïstes. Nous devons apprendre à partager. Nous avons beaucoup trop et d’autres meurent chaque de faim ou de déshydratation. 40 000 personnes et enfants meurent chaque jour. Ils meurent afin que NOUS occidentaux puissions avoir « trop ».
Apprenons à partager, refusons de nous isoler et de se cacher la triste réalité. Nous parlons de consommation, de croissance, de relance de consommation alors qu’à cause de nous, les 3/4 de la planète meurent dans le dénuement le plus total.
poissonrouge
Je ne suis pas aller lire votre programme 2012, je me limite à vos commentaires ce qui me semble suffisant.
Il y a beaucoup de bon sens en ce qui concerne les incertitudes des recettes que vous évoquez, un peu moins en ce qui concerne les dépenses. Pour ma part je pense qu’aujourd’hui un budget équilibré doit se construire sur la base d’une croissance à zéro. Si croissance il y a, les recettes de cette croissance devront être affectées au remboursement de la dette( pour autant que cette dette est vraiment due – ce qui reste à prouver)
@Tartine
Évoquez la faim dans le monde avec ce pseudo c’est un peu se moquer du monde non !
Vous avez certainement le sentiment d’avoir fait votre BA après votre message.
J’oserais ajouter: « ne nous plaignons pas il y a pire que nous » c’est justement ce que les puissances de l’argent souhaite que vous pensiez – ne vous plaignez pas il y a pire que vous – Moi les faibles je vais les aider mais pas avant d’avoir supprimer les pourris qui m’en empêchent !
[quote]Évoquez la faim dans le monde avec ce pseudo c’est un peu se moquer du monde non ! Vous avez certainement le sentiment d’avoir fait votre BA après votre message. [/quote]
Ah bon vous vous attachez à ce genre de détail vous pour juger d’un message, MON PSEUDO ???
Tartine était l’héroïne d’une vieille bande-dessinée c’est tout, c’est simple pas de quoi être sarcastique.
Franchement y’en a qui sont pas finis.
[quote]Moi les faibles je vais les aider mais pas avant d’avoir supprimer les pourris qui m’en empêchent ! [/quote]
C’est bien d’attendre d’éradiquer les méchants avant d’aider les autres.
Bon j’ai ma dose pour aujourd’hui. Ce ne sera pas dur de trouver plus intelligent à entendre même sur M6.
Bonne nuit à tous.
Désolé Tartine de vous avoir déçu et fait souffrir
Il est vrai que la liaison entre votre propos et votre pseudo était sarcastique.
Mais rappeler de manière continuel le désastre qui nous entoure m’exaspère
Je vous crois sincère dans vos propos et ne doute pas de votre volonté d’agir
Milles excuses
Sincèrement
Jacques Berthe
Jacques Berthe,
Navré, je ne peux pas exposer un raisonnement économique en 3 lignes. Si vous voulez parler économie, il y aura forcément un peu de lecture…
[quote]Moi les faibles je vais les aider mais pas avant d’avoir supprimer les pourris qui m’en empêchent ! [/quote]
J’applaudis.
Ah oui tu applaudis ??? Et si ce monsieur n’arrive pas tout seul comme un grand à exterminer les pourris (d’autres s’y sont mis bien avant lui), il va les aider quand les faibles ?
J’aime l’aide qu’on remet à demain, çà a l’avantage de ne pas trop nous engager hormis dans les blablas.
Tartine,
Savez-vous ce qu’il faudrait pour mettre fin à la famine en Somalie ?
Trois camions, pour emmener la bouffe d’une région à l’autre. Un trajet d’environ 500Km.
Savez-vous pourquoi on ne le fait pas ?
Parce que ça rapporte des centaines de millions aux entreprises spécialisées dans l’humanitaire de ramener la bouffe d’Europe…
Voilà l’une des innombrables raisons pour lesquelles il nous faut nous débarrasser des parasites AVANT d’aider les faibles, et non après.
[b]la France a refusé l’accord « Rubik » de la Suisse,
qui vise à régulariser la situation fiscale des
Français ayant des comptes sur sol helvète mais
sans y résider[/b] !!!
En gros, la convention Rubik prévoit un impôt à
la source sur les avoirs détenus, impôt de 19% à 35%
dépendant des sommes.
Cette convention a été pourtant signée entre la Suisse
et l’Allemagne, ainsi que l’Angleterre !
[quote]Savez-vous pourquoi on ne le fait pas ?
[u][i]Parce que ça rapporte des centaines de millions aux entreprises spécialisées dans l’humanitaire de ramener la bouffe d’Europe…[/i][/u]
Voilà l’une des innombrables raisons pour lesquelles il nous faut nous débarrasser des parasites AVANT d’aider les faibles, et non après. [/quote]
Pouvez-vous me prouver vos propos, gentil poissonrouge ?
Je ne gobe pas tout ce qui s’écrit sur le sujet, des sources fiables m’aideraient beaucoup, d’avance merci 😉
Un dernier petit commentaire pour le blabla à destination de Tartine.
Nous avons le même combat et malgré tout nous nous jetons des pierres à la figure.
Je m’en suis excusé publiquement avec mon nom – voir quelques commentaires plus haut – alors s’il vous plait ayez un peu de respect pour ceux qui n’agissent pas de la même manière que vous!