Le roman de science fiction de Michaël Crichton évoque une invasion et une prise de contrôle de la Terre par une substance formée de robots à l’échelle du nanomètre soit, 30’000 fois plus fins que l’épaisseur d’un cheveu.
Il met en scène une entreprise spécialisée dans les nanotechnologies, qui fabrique des nanorobots destinés à voler comme un essaim d’abeilles pour former une caméra virtuelle.
Au fur et à mesure des chapitres, je découvre que les créateurs perdent le contrôle de leurs inventions. Le but de l’auteur est de m’exposer les risques des nanosciences et de leurs progrès rapides.
Alors réalité ou fiction ? En tout cas, les nanosciences existent et les produits issus de cette technologie sont déjà sur le marché (peinture pour automobile, produits d’entretien, produits de beauté…). Pour cet auteur, il est important de créer un moratoire (suspension provisoire) dans la production de ces produits. Certes les promesses sont alléchantes, surtout pour la médecine qui serait alors capable de cibler les infections, traiter les cancers… Cependant, nous n’avons pas assez de connaissances des effets de cette nouvelle technologie sur les êtres vivants et l’environnement. En 2003, Greenpeace sonne l’alarme. Saviez-vous qu’environ 700 produits fabriqués à partir de la nanotechnologie sont déjà sur le marché ? Il n’existe pourtant aucune procédure rigoureuse pour en évaluer les risques. Aucun test n’a jusqu’à ce jour permit d’évaluer le degré de toxicité des différentes nanoparticules.
Cette façon d’introduire sur le marché les nanotechnologies ressemble fortement à la manière dont le OGM sont arrivés dans notre assiette, sans même un étiquetage pour le consommateur. Donc, un protocole international (de nouvelles règles) devrait être établi par l’ensemble de la Communauté internationale avant de les autoriser sur le marché. Il ne faut pas se laisser aveugler par la science en absence de réglementation et tenir compte des dangers du développement des nanosciences. C’est un vrai débat de société, qui fût d’abord confidentiel, mais qui s’étend aujourd’hui au grand public. L’introduction de matériaux nanotechnologiques suscite des inquiétudes fondées et la possibilité de reproduction pour les nanomachines entraînant la perte de contrôle, comme dans le livre de Michaël Chrichton, n’est pas à exclure pour le moment.
et comme les ogm, declaré dangereux 10 ans apres !
[i]Certes Jiminix, certes mais le vrai problème, c’est bien la Chine, les Chinois ont bien l’intention eux d’utiliser les nanosciences, comme d’ailleurs utiliser les ……..OGM. [/i]
Si les Etats-Unis sont toujours premiers pour le nombre de brevets deposes en rapport avec les nanotechnologies, la Chine fait partie des pays dont le nombre de brevets est en forte croissance. Parmi les pays asiatiques, elle est particulierement puissante dans le developpement de nanomateriaux. L[u]e nombre d’etudiants chinois en ingenierie en premier cycle universitaire est de plus de 39% contre 5% aux Etats-Unis en 2001 et la tendance est a la hausse en Chine alors que le nombre d’etudiants en ingenierie diminue regulierement aux Etats-Unis.[/u]
Sources : SciDevNet, , http://www.ostp.gov/PCAST/PCASTrepo…
Il y a 100 ans, on a laissé entrer dans chaque maison une technologie extremement dangereuse Les voix se sont elevés contre cette invention diabolique dont le seul contact peut provoquer la mort ou des lesions graves. C’était encore pire que les nanos, parce que cette technologie ne controle pas les atomes, mais des eléctrons, bien plus petits qu’un atome. Il s’agit de l’electricité. Ce serait rigolo de trouver les scenarios alarmistes de l’époque et les comparer avec ceux des anti-ondes, anti-nanos et d’autres sectes bio-commerciales.