Voler comme un oiseau ou comme un super héros est le rêve de beaucoup de gens qui s’adonnent au wingsuit, un sport extrême qui permet de planer quelques minutes et d’atterrir en douceur. Mais cette activité très spectaculaire n’est pas sans risque et suite à des accidents mortels certaines villes interdisent cette pratique.

Ce sport extrême qui fait fureur depuis quelques années a été en réalité créé en 1930, mais il a été remis au goût du jour par un français  par un Français, Patrick de Gayardon qui a conçu une combinaison spéciale avec du tissu sous les bras et les jambes qui permet de voler en toute sécurité et d’atterrir en douceur grâce à un parachute fixé sur la combinaison qui doit être déployé à environ 2000 pieds.

Il suffit de sauter d’une falaise ou d’une montagne ou même d’un avion avec cette combinaison équipée d’ailes et de planer comme un oiseau pendant quelques minutes au dessus du relief pour ressentir des sensations fortes tout en admirant le paysage. Il suffit d’écarter les bras et les jambes et l’air emmagasiné gonfle les membranes de la combinaison et les ailes se déploient.

Mais depuis son lancement dans les années 1990, la pratique de cette activité a fait plus de 150 morts dans le monde. Certains sportifs se mettent en danger en ouvrant leur parachute au dernier moment. Ces derniers jours, un Norvégien est mort à Chamonix en Haute-Savoie, lors d’un vol qui s’est mal terminé, puisqu’il n’a pas réussi à ouvrir son parachute et un autre adepte de cette pratique s’est aussi gravement blessé.

Il n’en a pas fallu plus pour que le maire de Chamonix se sentant quelque peu dépassé par l’engouement actuel de ce sport,  décide d’interdire cette activité dans sa ville jusqu’au 31 août. Il va mettre en place l’organisation d’une réunion de concertation avec tous les acteurs concernés pour faire en sorte que la sécurité puisse être assurée pour tous. Car le grand nombre de parapentistes et de wingsuiters sur un même site fait que les risques de collision augmentent.

Ce n’est pas pour autant que ce sport est interdit dans toute la Haute-Savoie, seuls des arrêtés municipaux ponctuels peuvent réglementer ce sport à haut risque, si certaines circonstances l’exigent et c’est ce qui vient de se passer à Chamonix.