La population étrangère, à Morro de Chapéu (Etat de Bahia, Brésil)

 

 

Pour l’heure il n’existe, à ma connaissance, comme étrangers, à Morro (ville de plus de 20’000 habitants), que deux Suisses, deux Allemands (lesquels ne résident d’ailleurs que deux à quatre mois par an à Morro), et un Japonais, tous ces étrangers ayant épousé des Brésiliennes de la région ou de l’Etat de Bahia.

 

Certes, il existait autrefois un Français, mais celui-ci, vu son grand âge, est déjà décédé.

 

Quant à la famille italienne qui, une fois installée à Morro, ouvrit une pizerria, si les premiers arrivants étaient de vrais Italiens, on ne peut en dire autant de la génération actuelle qui, bien qu’étant brésilienne plutôt qu’italienne,  continue à perpétuer cette tradition ancestrale qui consiste à fabriquer ou à préparer  ces pizzas comme seuls savent les faire les Italiens, et qui ont fait leur réputation partout dans le monde.

 

On demandera peut-être, pour en revenir aux étrangers de Morro, pourquoi ceux-ci sont si peu nombreux?

 

La raison en est que la cité se situe à l’intérieur du pays, et que, mis à part les villes de Rio, de São Paulo et de Salvador, connues pour leur carnaval et pour d’autres attraits; et mis à part également quelques endroits très touristiques comme les chutes d’Iguaçu, ou les régions de l’Amazonie ou du Parana réputées pour leur nature à la fois très belle et très sauvage, bien peu d’endroits du Brésil sont connus des Etrangers. Et si ces endroits sont connus d’eux, c’est que leur épouse ou leur compagne vient  le plus souvent de là.

 

Mis à part cela, il faut également tenir compte du niveau de développement d’une cité comme Morro do Chapéu, qui, vu son absence d’industries et d’entreprises de service, ne peut entretenir que peu d’emplois sur son territoire, et, qui plus est, des emplois le plus souvent mal payés et non qualifiés –  en raison, précisément, du sous-développement économique de la cité et de sa région.

 

C’est ainsi que Morro ne peut pas se permettre d’avoir beaucoup de restaurants, les gens n’ayant pas, pour la plupart,  les moyens de manger dehors.

 

Quant à la qualité offerte par les garagistes et les propriétaires d’une officine du même genre, aux propriétaires des véhicules en attente de réparation, elle souffre du manque de moyens de ces garagistes, qui, parce qu’ils n’ont pas, le plus souvent, sous la main, les pièces nécessaires à la réparation, sont obligés de les commander ailleurs, obligeant le propriétaire du véhicule à attendre parfois plusieurs jours avant de pouvoir l’utiliser à nouveau.

 

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On ne vit donc pas au même rythme, dans cette cité de Morro, que dans d’autres villes plus développées qu’elle. En revanche, elle a quelque chose de plus que les autres et qui ne doit rien au pouvoir ou à l’activité des hommes : je veux parler de ce climat absolument fantastique, qui fait que la température peut descendre, à Morro, jusqu’à 7 à 8 degrés, la nuit, durant les mois d’hiver, elle qui parfois ne dépasse pas les 25-30 degrés durant l’après-midi; ce qui est tout à fait agréable comparé aux chaleurs étouffantes qui règnent  le plus souvent, jour et nuit, dans les cités du littoral.

 

C’est d’ailleurs une des raisons autorisant l’optimisme quant au futur de Morro do Chapéu : celle-ci peut miser sur son climat et sur son adossement à proximité d’une montagne (i.e. le mont Morrão) située elle-même sur l’un des des plateaux les plus élevés de tout l’Etat de Bahia, pour développer un tourisme fondé sur la découverte de la nature et sur le besoin qu’ont les êtres humains de se ressourcer après plusieurs semaines de stress passées dans les grandes villes. D‘autant que Morro est une ville très calme, comparée aux cités violentes que l’on rencontre ailleurs. 

 

 

PS. On trouvera quelques photos de Morro do Chapéu (durant le carnaval de la cité et d’autres manifestations) sur les pages suivantes d’internet :

http://saanenlandqueijofino.net63.net/eventos.html

http://saanenlandqueijofino.net63.net/eventos03/index03.php

 

D’autres photos concernant la région de Morro, se situent sur cette page :

http://saanenlandqueijofino.net63.net/googlemap.html

 

Toutes ces pages se réfèrent à un site que j’ai conçu, sous le label suivant :

http://saanenlandqueijofino.net63.net

 avec l’autre Suisse de Morro, et qui est paysan fromager de son métier , en vue de faire connaître  ses activités ansi que la cité où nous demeurons tous les deux

 

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