Ce pays souffre d’affections multiprotéiformes engendrant des complications pouvant jusqu’à nécessiter des traitement "à des koates"* englobant saignées, ponctions diverses et (a)variées, piqures (pikouses?), tâtonnements, écoutes stéthoscopiques avec un minimum de semblant d’attention et enfin prescription médicamenteuses oh combien si parfaites que le malade risque d’y passer (pour ne pas dire pire) Vous avez compris il ne s’agit pas de médecine mais de POLITIQUE !

 

 

 

 

Nous sommes entourés de braves gens ne voulant que notre bien, nous promettant la guérison de tous nos maux, jurant sur nos têtes (pourquoi pas la leur ou celle de leurs parents proches) que si nous votons pour eux, c’en est fini des scandales, que leurs mains sont propres, qu’ils ont la compétence, l’intelligence que dis-je le génie de pouvoir transformer notre pays en leader mondial si rapidement (enfin plus que les autres) en dépassant et de loin les calendes grecques !


La posologie est pourtant simple, comment n’y avons nous jamais pensé (songé?):


– diminuer (dans le langage politique il faut comprendre augmenter) les impôts

– réduire (ça n’a rien à voir avec diminuer) les impôts (même remarque que ci-dessus)

– c’en est fini de l’augmentation des impôts (ça veut dire que ça va continuer de plus belle)

– L’état va diminuer ses dépenses: ça signifie que les collectivités locales vont les augmenter.

– Il y aura moins d’inauguration des chrysanthèmes (effectivement il y a aussi des marguerites, des coquelicots, des œillets et autres fleurs des champs de substitution)

– faire de GRANDS TRAVAUX à coup de milliards empruntés à nos enfants (plus ou moins avec des budgets multipliés par 3 voire 4 à la finale et avec de gros efforts de nos élus)

– travailler pour le bonheur de la patrie nourricière en premier lieu pour nos représentants affamés de gloriole, d’honneurs, de médailles et de colifichets

– et puis par dessus tout haranguer les foules subjuguées par leur talent autoproclamé pour obtenir les vivats mérités poussés par des supplétifs chargés d’entrainer la foule (au besoin en les menaç. . pardon en leur promettant des lendemains qui chantent)


Devant ce tableau idyllique (et forcément incomplet), ne doutez pas que le bonheur c’est pour demain, demain, demain . . . . .


Conclusion : la seule règle : diviser par 6 le nombre de chaque catégorie d’élus en France .. . le reste n’est que discutailleries !