Toujours à la découverte de cette belle bretagne qui a hébergé mes ancêtres, nous nous sommes rendus hier à Camaret et à la Pointe de Pen-hir.

Là, nous avons pu admirer les pointes de la bretagne depuis celle ci : La pointe de Dinan, le cap de la Chèvre si facilement repérable grâce au sémaphore qui s’y trouve, puis en nous tournant, le goulet de Brest et la Pointe de Saint Mathieu tout au bout…

L’endroit est sauvage, recouvert de lande, d’ajoncs et de bruyères. Et, même si les touristes y viennent nombreux, son aspect reste à peu près intact. 

Ici, c’est le vent qui domine et la bonne odeur de l’iode marin. La côte est découpée, faite de granit et fait plus de 70 mètres de hauteur. La mer, dont les couleurs virent du bleu au vert vient s’écraser sur les rochers découpés. 

 

Sur la partie droite en arrivant, au bout d’un parking naturel, se trouve la Croix de Pen Hir. 

                                           

Cette croix des Bretons de la France Libre est l’oeuvre de l’architecte JB Mathon et du sculpteur VF Bazin et a été inaugurée en 1951 par le général de Gaulle. Le texte écrit sur la façade est celui des premières lignes de l’Appel du 18 Juin. 

Il est édifié à la mémoire de tous les bretons qui ont fait partie de l’Armée de la France Libre, des FFI ou bien de tous les anonymes qui ont combattu l’ennemi dans l’ombre…

 

Un peu plus loin, dans les terres, juste avant la Pointe, on peut voir le Musée de l’Atlantique, installé dans un blockhaus transformé à la mémoire de tous les hommes, marins et résistants ayant perdu la vie pendant la dernière guerre. 

Ce musée est reconnaissable aux ancres de marine plantées en terre, le long du chemin d’accès. 

 

La pointe de Pen Hir, est aussi un bel endroit de promenade, des sentiers partent de Camaret et serpentent à travers la lande jusqu’au bout de la pointe. De petites criques où l’on aperçoit du sable fin permettent une baignade à l’abri du vent ou bien sont le point de départ des surfeurs avides de belles vagues. 

 

Ah ! encore un bel endroit !!