Une étude effectuée à l'institut de cardiologie de l'université de Gand, en Belgique, prouve que les femmes ayant consommé la fameuse pilule contraceptive courent plus de risque de souffrir d'un infarctus du myocarde ou d'une hémorragie cérébrale.
Cette étude constate en effet que les femmes ayant utilisé cette méthode contraceptive durant une longue période ont plus tendance à avoir une concentration de tissus adipeux dans les artères que celles n'ayant pas utilisé ce type de contraceptifs, c'est-à-dire qu'elles courent plus de risques de voir leurs artères se durcirent, durcissement qui est la cause première des maladies susmentionnées.
Cette étude montre que la fréquence de ces maladies augmente de 20 à 30 % par décennie d'utilisation de ce contraceptif oral.
Bien évidemment, les cardiologues qui dirigèrent cette étude reconnaissent que les femmes qui ne fument pas, qui contrôle leur poids et ont un régime pauvre en lipides peuvent réduire ces mêmes risques. Nonobstant, ils conseillent à toutes les femmes de réduire au maximum leur exposition à ce type de contraceptifs… en d'autres termes, ils leur recommandent de ne plus utiliser la pilule contraceptive.
On estime à 100 millions le nombre de femmes dans le monde utilisant cette méthode de contraception, d'où l'importance d'une telle étude, la première qui constate que les contraceptifs oraux sont liés à une augmentation des risques d'artériosclérose.