Nous assistons une nouvelle fois à un conflit des pêcheurs à cause du coût du carburant. Limités par les quotas de pêche et la hausse continue du prix de pétrole, ils ne parviennent plus à gagner leur vie.

Le gouvernement a donc décidé de donner 110 millions d’euros que nous n’avons pas pour les aider. Il est regrettable qu’au lieu de réfléchir posément au problème de la pêche en France, on continue la politique du chèque, qui plombe encore et toujours nos piètres finances publiques. Où est la rupture ?

De plus, ces aides ne serviront pas à grand-chose car les quotas de pêche sont atteints. Les pêcheurs veulent que les quotas soient augmentés. Là, se pose le problème de la raréfaction des espèces de poissons. Que deviendront les pêcheus quand les ressources seront épuisées ? C’est pour cela que l’Union européenne a imposé des quotas.

Ensuite, le gouvernement donne 110 millions d’euros pour les pêcheurs, combien doit-il donner aux chauffeurs routiers, aux agriculteurs, à l’industrie aéronautique, à tous les Français ayant un véhicule, à toutes les entreprises qui produisent des dérivés de pétrole ?

Le baril de pétrole (soit 160 litres) est 130 dollars. A la fin de l’année, il devrait atteindre les 150/180 dollars et l’année suivante les 200 dollars. Les chèques vont devenir de plus en plus gros.

L’Etat n’a pas vocation à faire croire aux pêcheurs que le prix du pétrole va diminuer, au contraire. Il devrait avec eux et toute la filière commencer à discuter de l’avenir de la pêche en France.

Pour ma part, je pense que la pêche est aujourd’hui à un tournant comparable à celui opéré il y a bien longtemps entre chasse et élevage. Aujourd’hui, il me semble nécessaire d’une part de développer l’aquaculture ou pisciculture et d’autre part de transformer la filière de la pêche comme celui s’est produit pour l’agriculture.

Jérôme Charré

Nous assistons une nouvelle fois à un conflit des pêcheurs à cause du coût du carburant. Limités par les quotas de pêche et la hausse continue du prix de pétrole, ils ne parviennent plus à gagner leur vie.

Le gouvernement a donc décidé de donner 110 millions d’euros que nous n’avons pas pour les aider. Il est regrettable qu’au lieu de réfléchir posément au problème de la pêche en France, on continue la politique du chèque, qui plombe encore et toujours nos piètres finances publiques. Où est la rupture ?

De plus, ces aides ne serviront pas à grand-chose car les quotas de pêche sont atteints. Les pêcheurs veulent que les quotas soient augmentés. Là, se pose le problème de la raréfaction des espèces de poissons. Que deviendront les pêcheus quand les ressources seront épuisées ? C’est pour cela que l’Union européenne a imposé des quotas.

Ensuite, le gouvernement donne 110 millions d’euros pour les pêcheurs, combien doit-il donner aux chauffeurs routiers, aux agriculteurs, à l’industrie aéronautique, à tous les Français ayant un véhicule, à toutes les entreprises qui produisent des dérivés de pétrole ?

Le baril de pétrole (soit 160 litres) est 130 dollars. A la fin de l’année, il devrait atteindre les 150/180 dollars et l’année suivante les 200 dollars. Les chèques vont devenir de plus en plus gros.

L’Etat n’a pas vocation à faire croire aux pêcheurs que le prix du pétrole va diminuer, au contraire. Il devrait avec eux et toute la filière commencer à discuter de l’avenir de la pêche en France.

Pour ma part, je pense que la pêche est aujourd’hui à un tournant comparable à celui opéré il y a bien longtemps entre chasse et élevage. Aujourd’hui, il me semble nécessaire d’une part de développer l’aquaculture ou pisciculture et d’autre part de transformer la filière de la pêche comme celui s’est produit pour l’agriculture.

Jérôme Charré

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