La panique boursière risque de perdurer !

 

C’est un véritable vent de panique qui secoue les places boursières mondiales depuis une semaine. Chacun, spécialiste ou non interprète à sa façon, la situation actuelle et s’inquiète pour l’avenir économique.

Les marchés financiers affolés par un risque de contagion de la crise de la dette dans toute la zone et euro et par de mauvais indicateurs économiques américains ont semé le trouble et fait dévissé de nombreuses places boursières européennes.

C’est surtout la crise de la dette grecque et le risque d’une contagion à l’Italie et à l’Espagne qui sont en partie responsable de ce vent de panique boursier.

Les investisseurs s’inquiètent surtout de la capacité de la Banque Centrale Européenne (BCE) à solutionner la crise de la dette, même si cette dernière tente de rassurer les marchés en rachetant la dette de certains pays en difficulté, comme le Portugal et l’Irlande. Mais jusqu’à quand cela sera t-il possible ?

Les dissensions entre l’administration Obama et le Congrès sur le relèvement du plafond de la dette américaine ont renforcé le manque de confiance des marchés financiers et créé un effet psychologique désastreux.

Avec moins 3,90 %, Paris a connu sa plus forte chute en deux ans ; Londres a cédé 3,43 %, Francfort 3,40 %, Milan 5,16 % et l’indice Dow Jones de New  York moins 4,31 %.

Face à un tel contexte l’or constitue plus que jamais une valeur refuge pour l’ensemble des investisseurs qui recherchent la sécurité.

Cette crise qui nous ébranle actuellement est une crise de la dette de certains pays de la zone euro et il semble qu’elle  n’a rien à voir avec la crise de 2008, même si certains pessimistes parlent déjà d’une amorce de crise économique mondiale.

De plus le contexte économique est très morose, il faut s’attendre probablement à un ralentissement de la croissance aux Etats-Unis et l’Europe se retrouve actuellement dans une logique de croissance atone, sans que l’on puisse cependant envisager à terme une situation de récession.

Il faut aussi être conscient que les destins des puissances économiques sont intimement liés ; si les Etats-Unis, l’Europe et le Japon entraient en récession, les pays émergents en ressentiraient obligatoirement les répercussions.

Face à une telle situation, les pays doivent envisager différentes solutions comme la mutualisation des dettes, la mise en place d’une politique budgétaire commune et surtout la création d’une gouvernance économique européenne qui actuellement fait défaut.

Et puis, il ne faut pas se cacher la face, quel que soit le pays et sa coloration politique, il faut impérativement définir des règles budgétaires strictes qui permettront de réduire le taux d’endettement des pays par rapport à leur  PIB.

Et là rien n’est gagné d’avance dans la mesure où il faut avoir la volonté politique de se donner les moyens de mettre en place une politique de rigueur socialement juste et acceptable.

 

 

4 réflexions sur « La panique boursière risque de perdurer ! »

  1. Enfin quelqu’un qui l’aborde sur C4N !!!

    Cette crise, une de plus !!
    Elle se mondialisera forcément puisque les pays émergeant en souffriront par ricochet.
    C’est vraiment parce que le temps me manque, mais le sujet me brulait les doigts.

    BRAVO Yolaine !!

  2. [i] »si les Etats-Unis, l’Europe et le Japon entraient en récession,… »[/i]
    [b]Ma chère il faut vous informer avant d’écrire un article !!!!
    [i]le Japon l’est déjà, bien que les agences de notation
    soient très curieusement silencieuses à ce sujet !!!!![/i]
    vous avez dit bizarre? comme c’est bizarre !!!!!!!!![/b]

  3. New York (CNN) — About 45,000 unionized workers at telecommunications giant Verizon walked off the job Sunday after contract talks stalled over the weekend, the company and union leaders said.

    Contracts with the Communication Workers of America and the International Brotherhood of Electrical Workers from Virginia to Massachusetts expired at midnight Saturday.

    The walkout does not affect Verizon’s wireless customers, and Verizon spokesman Peter Thonis said the company’s phone lines were up and running Sunday with managers replacing the striking workers.

    CWA spokesman Bob Master told CNN that some conversations were still going on, but he called the bargaining « the worst we’ve ever seen in 50 years. » He said the company is demanding rollbacks of wages, benefits and union rules while posting profits of up to $6 billion.

    « Verizon is not General Motors or Ford, » Master said. « This is a company that has made billions upon billions of dollars. Because of the recession and anti-union climate, they have decided to try and drive down the middle-class standards of our members. »

    The CWA is the larger of the two unions on strike, representing more than 30,000 workers. Master accused Verizon of wanting to subcontract jobs to nonunion workers and outsource others « to places like Mexico and the Philippines. »

    Verizon said it needs workers to pick up a share of health benefits, which it says cost it $4 billion per year for 800,000 employees, retirees and their families. It said its benefits would remain « near the top of those offered by comparable companies » even with the concessions demanded.

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