La NRA canadienne.

La NRA, une abréviation qui fait beaucoup parler. Certaines personnes sont pour et d’autres contre. Ils ont une grande puissance politique et pour certains ils sont extrêmement dangereux avec ce qu’ils promeuvent. Vous aurez peut-être deviné que la NRA est en fait l’abréviation de la National Rifle Association. Cette association est un lobby américain très influent dans le milieu de la justice américaine pour la légalisation et l’expansion des armes à feu. La NRA existe aussi sous forme canadienne. Il n’est pas financièrement et structurellement lié, mais il partage la même idéologie que son voisin du sud.

Dans un article de Radio-Canada paru le 27 août 2014, on apprend que le ministre de la Justice du Canada Peter Mackay pose sur une photo accompagnée d’une employée de l’ACAF (Association Canadienne Pour les armes à feu). Portant aussi un de leurs chandails dont la moitié était une feuille d’érable et l’autre, un fusil d’assaut dont le slogan était « sans compris »[1]. Il est assez incroyable de voir un ministre de la justice dont sa fonction est de protéger les Canadiens, poser ouvertement avec une employée du plus gros lobby pour les armes à feu canadien. Il va sans dire que le ministre de la Justice est à la merci d’une association qui pense ouvertement que la détention d’arme à feu qui est peu ou très puissante permettrait de garantir notre liberté. Le travail d’un ministre de la justice est bien sûr d’assurer la liberté de chaque Canadien et Canadienne, mais il doit aussi s’assurer aussi que la liberté individuelle n’empiète pas sur la sécurité sociale. Il existe plusieurs moyens pour garantir la liberté autre que les armes. L’un de nos moyens le plus puissants pour garantir notre liberté est notre intelligence, en effet les armes sont un objet qui fait appel plus facilement à la partie limbique du cerveau, comme les émotions et l’instinct grégaire. Vous serez automatiquement d’accord avec moi que les émotions ne font pas partie de notre intelligence parce qu’elle ne fait pas partie du cortex de notre cerveau qui la gère, mais je vais revenir plus tard sur ce concept. Les armes font facilement appel à notre parti limbique du cerveau car elles sont le moyen le plus rapide avec la plus grande efficacité d’utilisation pour exprimer notre liberté si elle est en voit d’être contrainte. La parole et la réflexion rentre dans la partie du cortex du cerveau, ils font appel à tout ce qui est au-dessus des réactions naturelles et des émotions. Vous en conviendrez avec moi qu’il vaut mieux utiliser la partie de notre cerveau qui utilise notre intelligence plutôt que d’utiliser des objets faisant appel à nos émotions. La parole permet de modifier des lois, la constitution, faire des débats, émettre nos points de vie et etc. Le fusil lui il ne parle pas, il ne change pas les lois, il fait juste agir d’une façon qui n’est pas la meilleure. En conclusion, Peter Mackay ne respecte pas son poste de ministre de la justice en s’affichant avec des personnes qui ont une idéologie pro-arme. De plus, la défense pour la liberté avec des fusils que la NRA canadienne soutient est quelque peu primitive dans le contexte de notre société moderne.