Nous avons tendance à toujours tout cataloguer, ranger les choses, les gens dans des cases hermétiques, poser des étiquettes indécollables. On a parlé de la génération du Baby-boom, aujourd’hui, on parle de génération Y. Il faut tout de même relativiser, ce concept concerne le monde occidental et ne s’applique pas a l’ensemble de la planète.

Un terme désignant les personnes nées dans les années 1980-1990. Un groupe social assigné d’un Y aux origines diverses. Il symboliserait la forme des écouteurs accrochés aux oreilles et reliés au baladeur plongeant l’auditeur dans une bulle imperméable. On aurait choisi le Y pour montrer un continuation après la génération X, d’autres l’attribue a la prononciation anglaise de ladite lettre, "why" comme "pourquoi???". Une génération soucieuse de son avenir, un futur peu brillant miné par le chômage et les délocalisations, une société qui devra prendre les renes d’un monde a la dérive où rien ne semble stable. Une inconstance affectant aussi bien le monde professionnel  que privé. Un groupe dans le déni, préférant se refugier dans de la musique en attendant que la tempête se calme. Une génération lâche et sans conscience qu’elle à plus de chance que celles d’avant où l’angoisse d’un hiver nucléaire était possible. Elle a vécu avec l’essor exponentiel des nouvelles technologies. Ordinateurs, jeux vidéo, tablettes tactiles, téléphones portables et consort, des outils, facilement maîtrisés,  tentant de sociabiliser d’avantage les utilisateurs mais, au contraire, la solitude n’a jamais fait autant de ravage. Le poids de l’Eglise et de ses prédictions, l’Armee et son cadre autoritaire ou bien de la famille et son respect, ont moins d’emprise sur ces personnes.

La notion de génération en  démographie est partagée entre le fait d’appartenir a un groupe relié par une date de naissance et la façon d’agir de cet ensemble. Ainsi, des différences existent si on vit en Europe, en Amérique ou en Asie. En Europe de l’ouest, ils se reconnaissent par le fait de ne pas avoir fait de service militaire ou bien, d’avoir participer a des programmes d’échanges du genre Erasmus favorisés par l’ouverture de l’espace Schengen. Si on va vers le levant, là-bas les jeunes n’ont pas connu le communisme, ou bien très peu, ils s’adaptent plus aisément que leurs aînés à des notions jusque-là inconnues, chômage, merchandising, spéculation ou bien liberté de s’exprimer. De l’autre côté de l’Atlantique, ils sont plus désinvoltes, refusent de travailler quand cela ne leur semble pas juste.

L’emploi n’est pas leur principale préoccupation mais juste un moyen de vivre. Exister, c’est bien cela leur soucis primordial. Ils souhaitent se sentir au bureau, aussi bien que chez eux. Les entreprises s’y adaptent progressivement et aménage leur structure pour être en conformité avec les désirs des employés. Un compromis jugé efficace, si les travailleurs sont dans de bonnes conditions, ils effectueront plus facilement leur tâche. Une génération où la parité entre hommes et femmes commencent à prendre (trop) lentement son effet.

 

 

Une génération "écran", client de la télévision et de tous ses dérivés. Des millions de jeunes se rappellent avec une agréable nostalgie leurs dessins animés préférés. Il suffit d’évoquer le nom de Dragon Ball, de Saint Seya ou bien encore de Pokémon, pour que reviennent en mémoire, des souvenirs de cours de récré, de goûtés chocolatés ou de mercredi matin chômés. Des réminiscences de l’enfance continuant de persister alors que les années, unes à unes, viennent alourdir notre âge. De ce fait, beaucoup de jeunes adultes sont touchés par le syndrome Peter Pan. Des personnes matures n’ayant pas senties passer le cap, voulant rester dans l’insouciance. Un physique de grande personnes mais un esprit puéril. Vu que l’enfance dure plus longtemps, les tâches destinées aux adultes sont repoussées. Par conséquent, les mariages, les naissances, l’entrée dans le monde du travail se font à des âge plus avancés. Remarque, ne vit-on pas plus vieux ?