La nature a tout prévu, chaque prédateur est une proie et chaque proie a son prédateur. Des solutions naturelles existent pour prévenir des maladies ou se protéger des « chasseurs ». par exemple, étaler des branches de vigne éloigne les araignées rouges et cultiver des coccinelles permettra de nettoyer ses arbres des pucerons. Soucieux de l’environnement et de l’impact des pesticides sur la santé humaine et sur la qualité de l’eau potable indispensable à notre survie, les « nouveaux Pomiculteurs »  comme ils se nomment eux même, utilisent les larves de coccinelles mais aussi favorisent l’implantation des familles de mésanges qui pour payer leur « loyer » dévorent les chenilles carpocapses, hantise des pommiers.


 Chaque organisme vivant, a dans la nature son prédateur, chargé de réguler sa démographie. La mère nature a tout organisé pour que la chaîne alimentaire soit complète, équilibrée et durable. La pomme nourrit des tas de petits animaux qui eux même seront le repas des oiseaux qui serviront à leur tour à nourrir d’autres prédateurs. Les naissances sont régulées suivant les espèces pour maintenir en équilibre parfait tout un monde où chacun est indispensable à un autre.

Depuis des décennies, l’homme, en prédateur suprême joue à l’apprenti sorcier, bouleversant les écosystèmes, polluant la planète, épuisant ses ressources et détruisant par ses agissements égoïstes, les maillons d’une chaine alimentaire qu’il ne maitrise pas. Il développe les cultures « OGM » sans savoir exactement qu’elles seront les conséquences irréversibles de cette pratique et l’impact qu’elle a réellement sur la faune, la flore et l’agriculture de demain. ’emploi des pesticides et engrais de toutes sortes n’ayant pour seul but d’augmenter la productivité et les bénéfices, détruisent nos ressources en eau potable et la déforestation modifie notre climat. L’homme dans toute sa bêtise, se croit en haut de la chaine, le dernier des prédateurs. La planète se modifie au rythme de ses attaques et prépare sa défense à coup de changements climatiques, de réchauffements planétaires destructeurs. Les cancers provoqués et favorisés par la mauvaise utilisation que nous avons de nos ressources naturelles remplacent les prédateurs que nous n’avons pas et  notre terre, comme au temps des dinosaures, débarrasse, petit à petit,  le globe de ses locataires égocentriques et si peu respectueux du sol qui les nourrit.