La machine à étiqueter l'humain existe : c'est le capitalisme ultra-libéral pouvant virer par intérêt aussi bien au nazisme libéral (fascisme) qu'à l'hyper-état communiste.

(La déportation n'est pas l'exclusivité d'un genre ou d'un autre. Les élites se ressemblent beaucoup autour de la planète dans leurs solutions radicales à se porter et maintenir au pouvoir).

"Libéral" n'a rien à voir avec liberté(s), mais avec possibilité de sélectionner les individus : c'est une stratégie économique, la liberté étant un concept juridique et philosophique. 

1/

La naissance est, de fait, la première injustice, celle de  naître d'une mère plutôt que d'une autre : "selon que vous êtes prince ou mendiant…"

Le système libéral est faible avec les forts, et fort avec les faibles.

 

2/

De plus, la machine économique infernale s'alimente de la mécanique financière de quelques uns :

Nul besoin de s'approprier le pouvoir législatif pour manipuler un pays et son peuple, l'argent est une règle implicite non votée et transmise à tous au profit de quelques uns. La création monétaire est le levier qui offre tous les autres.

Toute création monétaire est une illusion. Plus vous émettez de dollars, moins vous êtes riches : la valeur d'une monnaie se divise au fur et à mesure de la multiplication de ses coupures.

Vous ne possédez pas plus d'argent en imprimant plus de billets : chaque billet perd de la valeur réellement chaque fois que vous augmentez leur nombre. Vous ne créez pas de valeurs supplémentaires, vous la divisez, car c'est le stock d'or qui existe en garantie qui constitue sa véritable légitimité. 

 

3/

La notion de "discrimination positive" doit se lire à l'envers : il est positif de discriminer. (subversion du langage et inversion des vérités, étapes vers le contrôle total des population).

La nature ou l'instinct oeuvre dans le sens d'une évolution ou adaptation des organismes, pas dans le sens d'une révolution comme la conscience, ce moteur supérieur de l'Histoire.. 

La discrimination positive est une version "moderne" du "darwinisme social" que les Nazis et Staline, Pol pot et Mao ont appliqué à leurs propres populations.

Jamais l'égalité juridique a engendré quelque part  l'égalité économique, celle-ci étant laissée à l'initiative individuelle :

la démocratie grecque n'était pas la version pure qu'on veut nous faire croire. La cité grecque comportait des esclaves (sous-humanités) et des citoyens libres (les humains).

L'égalité juridique ne se transforme pas en égalité économique ou de fait. L'égalité juridique traite les individus comme des virtualités plutôt que des réalités : la liberté des uns s'arrête où commence celle des autres.  Belle escroquerie en vérité…

Le droit actuel est un droit bourgeois favorisant le capital plutôt que le travail. Il doit offrir à une minorité, les propriétaires du capital et des outils de travail, l'occasion(s) nécessaire(s) au développement de  l'entreprise (activité pour le profit) dans un environnement monétariste (bancaire), au détriment de l'intérêt général et des individus (dans un environnement naturel).

L'humain n'est pas plus qu'une donnée ou fonction ajustable des bilans : l'entreprise à visage humain n'existe pas par définition, puisque la finalité de toute entreprise est de dégager du bénéfice au profit de son propriétaire.

Même le client n'est jamais roi, toujours un pigeon !

La discrimination positive est tout simplement la reconnaissance du racisme des élites comme mode de gouvernance : si les droits et devoirs étaient égaux pour tous (individus, entreprises,..etc…), on n'aurait pas besoin de soutenir cette mesure disqualifiante à plus d'un titre comme le souligne @poissonrouge dans son excellent article :

http://www.come4news.com/la-discrimination-positive-une-erreur-fatale-446278

Essentiellement, la discrimination est la reconnaissance implicite d'une société basée sur la connivence plutôt que la compétence : entre deux personnes possédant les mêmes qualifications, sera prise celle qui fait partie du réseau, qui est envoyée par carnet d'adresse, ou qui appartient à telle ethnie…etc…

Autrement-dit, faites le "tapin" pour le Système !

http://www.come4news.com/la-putain-est-larchetype-de-la-femme-occidentale-872661

http://www.come4news.com/de-nuremberg-a-durban-ii-on-ne-vit-quune-histoire-au-sommet-des-peuples-523415

4/

Il est illusoire de songer que les droits et devoirs puissent être appliqués un jour de façon parfaitement symétrique

…entre les individus d'un même pays, mais aussi entre pays à l'échelle de la planète : l'Occident doit sa supériorité à un système puissamment inégalitaire dans les faits qu'on nomme colonisation manifeste ou implicite.

Celle-ci ne s'applique pas qu'à l'étranger.

Une forme moderne et visible de colonisation s'opère quand les gens se battent pour acheter les produits de Noël ou les soldes.

La manipulation évidente des masses poussées vers la consommation n'aura échappé à personne. Ceci dit, toute l'année la consommation à crédit constitue un asservissement à une autorité tutellaire anonyme : la banque.

Autre exemple : le chômage ne fut pas une fatalité de la vie économique, mais un moyen calculé, inventé par nos élites pour obtenir une baisse des salaires, de fait, sans avoir à promulguer des lois inacceptables et incomprises pour cela.

Dérisoire est la traditionnelle hausse annuelle du smic quand 10 % de la population subit la violence du chômage.

L'immigration joua le même rôle : mettre en concurrence un travailleur étranger avec le travailleur français pour favoriser la concurrence ouvrière et faire admettre une baisse des salaires.

La mondialisation (du concept anglais : globalization) entretient le même processus.

Derrière le concept se cache une stratégie économique à l'échelle de la planète. 

Avec la mondialisation, on vise la flexiblité, non de l'emploi, mais de l'employé !

Regardez comme on prétend combattre l'immigration en France, mais comme on ne s'oppose nullement aux délocalisations : l'ouvrier français ne compte pas devant la marge bénéficiaire. Il se retrouve finalement dans la même situation que face à une immigration sauvage, sauf qu'il ne peut plus identifier la concurrence de main d'oeuvre sauvage qu'il doit affronter puisqu'il ne s'agit plus d'immigration sur sol.

La concurrence étrangère en la matière est celle de la main d'oeuvre avant tout, et non des entreprises : les travailleurs du monde entier sont mis en compétition dans un système qui vise uniquement la survie du prolétariat et l'enrichissement ou renforcement de l'actionnariat, sorte de Hierarchie invisible et anonyme du capital avec laquelle il est impossible de négocier.   

Les principaux bailleurs de fonds croisent leurs investissements au niveau supra-national de telle sorte qu'ils sont toujours gagnants d'une crise planétaire qui ne touchera que les populations n'ayant aucun choix véritable.

Pour revenir à la discrimination positive : l'aide est bien celle du diable à l'innocent, du maquereau à la putain.

Le système absorbe et digère tous les genres et les met à son service sans état d'âme : il cherche la respectabilité et la publicité d'un côté, tandis qu'il opère une sélection sévère de l'autre.

La propagande fait partie de son mode de fonctionnement : produire une illusion de choix, coopter chacun à son service, pour finalement ne viser que sa propre perennité à travers un servage qui ne veut pas dire son nom.