La misère de Merkel pire que celle de Sarkozy, sinon au moins égale ?

Les mêmes politiques ne produisent-elles pas les mêmes effets ?

 

 

Nous n’arrêtons pas d’entendre nos politiques vanter la bonne gestion de l’Allemagne, le pays «nomber one économique» de l’Europe, le leadership, celui sans lequel l’Europe ne serait pas ce qu’elle est, l’exemple ! Sarkozy ne peut plus rien faire s’il n’en réfère pas au préalable à Merkel ! Elle lui est omniprésente à en devenir fou ! A chaque augmentation de taxes, il regarde du coté de l’Allemagne totalement incapable d’une décision éclairée. Mais, il est un proverbe qui dit : qui n’entend qu’une cloche n’entend qu’un son. Et pour connaître le fond des choses dans le cas de l’Allemagne il faut en entendre au moins deux. C’est bien ce qu’il ressort de ce que j’ai pu lire sur le site le miracle Allemand à quel prix ? En fait on n’arrête pas de nous vanter une Allemagne, mais ce n’est qu’une face, celle qui colle le mieux à la politique de ceux qui y voient leur intérêt, et les journalistes patentés dont leur boulot serait de nous éclairer marchent dans le même sens. La première question que l’on peut se poser, les Allemands sont-ils meilleurs que nous ? Moi qui a travaillé avec eux, je n’en ai pas eu l’impression, et sans vouloir vexer quiconque beaucoup m’ont apparu un peu lourds, manquant de souplesse. L’Allemand est très conservateur dans son évolution aux techniques modernes par exemple le paiement par carte bancaire était il y a encore quelques années refusé dans certains hôtels, dans les stations d’essence, alors qu’en France il était largement pratiqué. L’Allemagne ne m’avait pas parue un pays à la pointe dans le progrès, mais cela fait quelques dizaines d’années. Sa culture germanique est symbolisée par la réflexion de Nietzsche pour qui l’utilité détermine si les jugements sont vrais ou faux. Or le vrai c’est l’utile, et l’utile c’est le pragmatisme. L’Allemagne est pragmatique, c’est ce qui nous manque le plus. En outre, l’Allemand est obéissant, contrairement au latin, plus expansif, plus désordonné, plus rêveur, mais plus imaginatif plus élégant. Pour la rigueur, il faut qu’il se force, le germanique non, c’est dans sa nature, il ne laisse rien au hasard, il va au fond de choses.

 

Si l’on parlait chômage par Marc Meillassoux, Berlin.

 

2Correspondant à Berlin depuis fin 2009. Études d’économie à Paris IX Dauphine, à la Wirtschaftuniversität de Vienne puis à la Technische Universität de Dresde, spécialisé en macro-économie, finance et affaires Européennes.

L’Allemagne c’est le miracle économique avec 6,9 % au sens du BIT de chômeurs en septembre 2011 avec sa réunification. En France il est de 9,6 % , y comprit les DOM au sens du BIT. Or en Allemagne, comme en France d’ailleurs, des millions de chômeurs ont été radiés comme les précaires dépendants de l’aide sociale. Il y a, comme en France, d’importantes disparités, à Berlin par exemple le taux est de 12,7 %, alors qu’en Bavière riche région Allemande il est de 3,4 %. Comme en France, depuis le début des années 2.000 la politique de blocage des salaires et d’un marché du travail plus flexible s’est appliquée. Mais des voix se sont élevées pour dénoncer le maquillage des chiffres, et la précarité institutionnalisée de la dernière législation du travail. Pour réduire le chômage volontaire, ceux qui sont accusés comme en France d’en profiter pour ne rien faire, les Allemands ont le «Doktor Hartz» le directeur des ressources humaines de Wolkswagen. Il a instauré des «mini-jobs» payés 400 € par mois sans cotisation et sans assurance, et les «1 euro-jobs», essentiellement pour des travaux d’intérêt public. Le travail quasi forcé pour les paumés, un reste de la gloire Hitlérienne.

 

La réforme du système d’allocation a modifié les conditions d’allocations pour les chômeurs de longue durée. La durée de versement qui était de deux, voire trois ans passe à un an. L’allocation chômage II et l’aide sociale ont été fusionnés et sont désormais versés par les jobs center, une sorte d’agence pour l’emploi.

 

Les séniors par suite de l’augmentation de l’âge de la retraite de 65 à 67 ans vont être près d’un million qui, ne disposant que d’un contrat qui assure leur prise en compte jusqu’à 65 ans, vont se retrouver grossir les effectifs des chômeurs. Les chômeurs seniors sont d’ailleurs le point le plus délicat de la réforme Hartz qui comprend quatre lois. Alors que le nombre de bénéficiaires de Hartz IV a officiellement reculé de 9,5% entre 2006 et 2009, la part des plus de 55 ans a, elle, augmenté de 17,7%. Elle a engendré un faible niveau de pension une fois à la retraite, ce qui n’a rien d’étonnant.

 

Nous n’avons donc rien à envier aux Allemands, qui dénoncent dans le quotidien Die Welt que les chiffres du chômage des séniors sont truqués. Ce journal conservateur relate qu’un chômeur de plus de 58 ans sur deux n’est plus répertorié dans les chiffres de la Bundesagentur für Arbeit, centre d’information fédéral pour l’emploi. Par une magouille comptable et dialectique, le pôle emploi Allemand aurait fait sortir 211.000 chômeurs séniors des listes.

Qu’on arrête de parler de miracle économique. Aujourd’hui, le gouvernement répète que nous sommes aux alentours de 3 millions de chômeurs, ce qui serait effectivement historique. La réalité est toute autre, 6 millions de personnes touchent Hartz IV, ce sont tous des chômeurs ou des grands précaires. Le vrai chiffre n’est pas 3 millions de chômeurs mais 9 millions de précaires.

 

Début 2011, seulement 43% des seniors bénéficiaires du chômage étaient enregistrés sur les listes.

 

Les travailleurs pauvres.

 

Pour renforcer sa compétitivité, l’Allemagne a libéralisé son marché du travail et a précipité une part croissante de salariés dans la précarité. Absence de salaire minimum, travail à temps partiel, «mini jobs» sans assurance maladie ou petit boulots payés 1 euro de l’heure. Aujourd’hui, près d’un travailleur Allemand sur cinq est «pauvre». L’économie sociale de marché qui était le fer de lance d’une cogestion patronat syndicats qui a longtemps été enviée et permit une redistribution des ressources est en voie de disparition. Les lois Hartz depuis 2.000 destinées à rendre l’Allemagne plus compétitive ont eu pour conséquence de reléguer les chômeurs de longue durée dans la pauvreté.

La réforme Hartz s’appuyait sur le slogan «Fördern und fordern», «promouvoir et exiger». Avec son entrée en vigueur, tous les chômeurs de plus d’un an ont vu leurs allocations chômage diminuer jusqu’au niveau de la Sozial Hilfe, l’équivalent pour nous de l’ancien RMI. Pour ces chômeurs, la réforme signifiait une descente immédiate dans la pauvreté.

 

La prolifération des «minis-jobs» et des «1 euro-jobs» en augmentation de plus de 47,7 % ont eu pour effet de pousser les retraités, plus de 660.000, à reprendre du travail, combinant ainsi pension et «mini-jobs». Les retraités Allemands au boulot !

 

En mai 2011, les statistiques officielles faisaient désormais état de 5 millions de mini-jobs. Plusieurs scandales ont éclatés ces dernières années, mettant en cause des grands groupes accusé de «faire leur beurre» sur ces salariés précaires. En Allemagne comme en France l’amélioration de la compétitivité passe par la réduction des coûts salariaux.

Au niveau international, l’Allemagne se distingue comme une société à deux vitesses en ce qui concerne le marché du travail. En Allemagne, encore plus que dans les autres pays membres, les employés sans emploi fixe sont les principales victimes de la crise.

 

Concluait l’OCDE en 2010.

 

Deux millions de salariés à moins de 6 € de l’heure.

 

En août 2010, un rapport de l’institut du travail établissait que 6,65 millions de personnes touchaient moins de 10 € de l’heure, soit 2,26 millions de plus sur 10 années. 2 millions gagnant moins de 6 € et nombreux vivant avec 4 € de l’heure. Mais des allocations sociales permettent de compenser leurs ressources.

Le système Hartz n’est pas incitatif, c’est un leurre. En analysant les chiffres, nous avons établi que pour 100€ de salaire, le travailleur perd 20% de ses aides, pour 800€ il en perd 80%.

 

Le «minimum vital digne» estimé à… 374 euros.

 

A l’été 2010 il y avait 3,9 millions de chômeurs de longue durée, vivant exclusivement des allocations. Cette catégorie comprenait principalement des familles monoparentales et des séniors. C’est à la suite d’un jugement de la Cour constitutionnelle de Karlsruhe qui avait été consultée par des bénéficiaires de Hartz IV que celle-ci porta l’allocation à 359 €.

 

Les retraités Allemands contraints de retravailler

 

Ils distribuent des journaux, rangent les étagères dans les supermarchés, font des sondages par téléphones, portent des journaux à 5 heures du matin, travaillent comme portier la nuit..… Plus de 660 000 retraités Allemands travaillent à temps partiel pour compléter leur pension. Un nombre en hausse constante, la multiplication des mini-jobs et des faibles salaires donne un complément aux des retraites de misère. C’est comme chez nous, le nombre d’appels téléphoniques pour souscrire un abonnement, pour une association, sont devenus monnaie courante.

 

 

«Wolgang, 57 ans, sert des parts de gâteau à la cafétéria d’un centre de soins au cœur de Berlin. Cet homme est à la retraite depuis plus de deux ans. Après deux crises cardiaques, il a du cesser son activité de chauffeur. Mais impossible pour lui de passer ses journées entre mots croisés et jardinage».

En tant que retraité je touche 525 euros par mois. Je paye un loyer de 440 euros. Avec téléphone, le gaz, etc, il faut rajouter 150 euros. Et cela ne suffit pas. Il faut bien vivre de quelque chose c’est pour ça que je travaille ici !

 

Il travaille 20 heures par semaines dans ce centre pour 390 € par mois. Les contrats Hartz IV exonèrent l’employeur de charges sociales tant que le salaire n’excède pas 400 €/mois.

 

La paupérisation, n’a cessé de se développer dans tout le pays. Ces 660.000 retraités qui travaillent ne représenteraient que 3,3 % de personnes âges de plus de 65 ans. Seulement, ils sont de plus en plus nombreux, ils étaient 416.000 en 2.000, et leur nombre a augmenté de plus de 58 % en dix ans. Cette paupérisation est aussi la cause d’une forte augmentation du coût de la vie. «Les prix ont augmenté dans beaucoup de domaines particulièrement importants pour les séniors, comme le chauffage ou la santé».

Les pensions de l’assurance de retraite Allemande ont perdu 10% de leur valeur durant les dix dernières années.

 

La cause serait, la hausse des mini-jobs et des emplois à faible rémunération.

 

Toujours pas de salaire minimum.

 

Le vieillissement de la population des séniors particulièrement élevé en Allemagne, ne peut que conduire à accroître la paupérisation durant les vingt prochaines années. C’est la raison pour laquelle le gouvernement entend avec les représentants des retraités dialoguer pour un salaire minimal interprofessionnel.

Des salaires de misère ne peuvent entrainer que des retraites de misère.

 

Ceci amène la question, un pays économiquement fort est en situation de précarité au même titre que la France, l’Italie et d’autres c’est donc que l’Europe telle qu’elle est, telle que nos dirigeants depuis plusieurs décennies l’ont construite n’est pas bonne. La crise n’est pas seule en cause, ce qui l’est c’est la mondialisation qui a envahit nos pays par la liberté d’échanges commerciaux qui nous sont défavorables par nos coûts salariaux. Cette Europe n’a pas su se protéger des pays émergents et de ceux à bas coûts de main d’œuvre. Nos industriels pour vendre et pour leurs profits se sont tournés vers ces pays en favorisant leur développement par l’implantation de moyens industriels. Nous avons gardé notre savoir faire de haut niveau mais perdu tout ce qui touche à la consommation courante porteuse de richesse. Nous n’achetons plus Français, mais ce qui vient d’ailleurs, et nous contribuons de ce fait au développement de ces pays fabricants avec notre savoir faire. Nous contribuons à leur richesse mais à notre pauvreté, et cela durera jusqu’à ce qu’un équilibre s’instaure entre eux et nous. Nous aurons dégradé les conditions de vie pour beaucoup d’entre nous.

 

Le prochain article sera, Les révolutions musulmanes Tunisie, Égypte, Libye,

 

23 réflexions sur « La misère de Merkel pire que celle de Sarkozy, sinon au moins égale ? »

  1. Je trouve votre travail remarquable et trouve surprenant qu’il y ait si peu d’etoiles et pas de commentaires; quelques remarques cependant:

    1/ Le dispositif Hartz a été mis en place sous Schroder (SPD) pour permettre à des chomeurs tres longue durée (sup à 2/3 ans) de se réinsérer tout en touchant une sorte de RMI (pas la faute à Merkel mais pas une mauvaie idée en soi).

    2/ si les loyers sont chers, il n’ y a pas ou peu de SDF car le droit au logement est une obligation inscrite dans la constitution et les gens sont aidés suivant leurs revenus

    3/ le chomage n’existe pas pour les cadres; de nombreux ingénieurs français y ont trouvé refuge contre la morosité en France et sont tres appréciés et bien payés (contrairement aux Français); beaucoup d’AMericains et de Canadiens font aussi le grand saut

    4/ on pait cher pour le systeme de soin mais on a l’assurance de trouver un specialiste rapidement en cas de besoin (dentiste, gyneco, ophtalamo, etc) sans lesiner sur la qualité

    5/ Sur le salaire minimum, qui devrait etre prochainement accepté par Merkel
    [quote]Laumann  » Denn schließlich werde in den zehn Branchen, die bereits jetzt schon einen Mindestlohn haben, zwischen sieben und elf Euro gezahlt. « Da ist also viel Luft nach oben[/quote] dans 10 branches au moins, le salaire minimum se situe entre 7 et 11 €

    6/ au sujet des retraites, qui peuvent etre reduites (voire faibles) si on les prend avant 63 ou 65 ans, elles permettent d’assurer un minimum vital en trouvant autre chose part time, en s’assurant une vie moins dure (impossible en France)

    Je ne suis pas un fan de Merkel mais je dois admettre qu’elle a su quand meme mieux faire que la classe politique française en assurant une meilleure qualité de vie à ses compatriotes qu’un Chirac ou Sarkosy malgré les derives actuelles; difficile de faire mieux par les temps qui courent (mais elle a aussi beneficier d’un atout de taille chez les Allemands: l’esprit d’equipe et le sens de la démocratie

  2. Et à propos des «minis-jobs» et des «1 euro-jobs»: ils ont une durée limitée dans le temps (max 3 à 6 mois)
    les «1 euro-jobs» doivent deboucher sur un contrat normal à plein temps au bout de 6 mois

    les «minis-jobs» (durée 15 à 20 heures par semaine) permettent de beneficier des avantages sociaux (logement, assurance maladie, etc)

    On ne peut pas les refuser 😀 ;D 😉

  3. [b]jacques1[/b] bonjour,

    Peu d’étoiles, peu de commentaires quelle importance. Il vaut mieux avoir un commentaire comme le votre que mille autres qui sont hors sujet. Quant aux étoiles, j’ai toujours été contre, c’est discriminatoire et sans valeur car trop partisanes

    Vous apportez au moins des compléments et des corrections qui précisent ce que j’ai écrit.

    Il est en effet difficile d’avoir des infos sur les conditions sociales en Allemagne, et c’est bien dommage pour comparaison avec les autres pays d’Europe.

    Je retiens parmi ce que vous avez écrit que le chômage n’existe pas pour les cadres, important, que le droit au logement est inscrit dans la Constitution, important, et que l’on peut trouver facilement un spécialiste, c’est loin d’être le cas en France, on paie cher et l’on attend plusieurs mois.

    Cela devient un problème crucial de santé, l’hôpital n’étant plus ce qu’il devrait être.

    Merci d’être venu,

    Bien à vous,

    Anido

  4.  » L’enrichissement rapide des pays émergents entraîne de facto l’appauvrissement du reste du Monde  » (Livre plein de vérités pas bonnes à dire et encore moins à entendre « les corps indécents) Les délocalisations ne peuvent qu’amplifier le chômage. Il y a en Occident de plus en plus de malheureux, de plus en plus de sans abri, de plus en plus de laissés pour compte, de plus en plus de clochards, de plus en plus de misère. L’Allemagne, malgré la discipline qui fait sa force, n’échappe pas à la règle. Elle bénéficie d’une bonne image de marque synonyme de qualité dans la production (véhicules, machine-outils, appareils ménagers etc.) Ce qui fait qu’avec leur sens inné de l’organisation, les allemands s’en sortent mieux que les autres pays d’Europe. L’Allemagne est bel et bien la locomotive de l’Europe. Mais la pauvreté fait aussi des ravages. Galère pour les jeunes, misère pour les vieux obligés de reprendre un job (pas vraiment possible en France) pour joindre les deux bouts.

  5. [b][i] » L’enrichissement rapide des pays émergents
    entraîne de facto l’appauvrissement du reste du Monde  » [/i][/b]
    [u][b]ET SI ENCORE CELA PROFITAIT A LEURS PAUVRES …[/b][/u]
    Mais notre appauvrissement profite à leur petite « élite »

  6. Il est aussi un proverbe allemand qui dit [i]« Gott in Frankreich leben »[/i] ou « Heureux comme Dieu en France »
    Il y a une crise financière mondiale occidentale et nous devons nous serrer les coudes (les États comme les peuples [*]), autant que cela se fasse avec les Allemands, nos voisins, qui plus est sont dans les premiers de la classe !
    Tout n’est certainement pas parfait en Allemagne, mais de là à écrire « un reste de la gloire hitlérienne » ne vous rend guère crédible. Sans doute êtes-vous un ancien combattant qui n’a toujours pas fermé la porte de la guerre ?

    Mais peut-être aussi suggérez – vous que nous nous tournions plutôt vers les Grecques ?

    [i](*) Écoutez donc les enseignements de Gandhi, cela vous ferez du bien croyez-moi !
    [/i]

  7. [b]se serrer les coudes…
    comme toujours pour les gaillards de la PYRAMIDE …
    ET LES AUTRES SE SERRENT LA CEINTURE !
    Oui évidemment pour les gaillards de la PYRAMIDE …
    c’est « wie Gott in Frankreich , naturlich « !!!![/b]

  8. [i]Des atouts cachés de l’Allemagne[/i]

    Les Germano-Américains (en allemand : Deutschamerikaner) sont des citoyens des États-Unis qui ont des origines allemandes. [b]Avec environ 50 millions d’individus, ils forment le plus grand groupe ethnique aux États-Unis, comptant 17,1 % de la population américaine.[/b] Ils sont aujourd’hui totalement assimilés au restant de la population américaine.

    a comparer

    Actuellement 13,2 millions d’Américains déclarent avoir des ancêtres français. Ils se composent de plusieurs groupes distincts, incluant les Cadiens, les Huguenots, les personnes d’origine canadienne-française, les acadiens, les Créoles de Louisiane et quelques autres……

  9. [b]Bonsoir,
    [/b]
    Nordi, je n’ai aucune rancune envers l’Allemagne, mais je suis un peu fatigué que l’on nous vante constamment les mérites de ce pays.

    Pour moi,ils ne sont pas un exemple, ils ont des qualités indéniables et si la France est donnée inférieure ce n’est pas de la faute des Français mais de sa politique.

    Celle que des Français s’apprêtent à reconduire. Voila le problème, qui n’a rien à voir avec une supériorité quelconque Allemande.Le problème est que notre Sarkozy ne pèse rien !

    Ils ont des qualités, nous avons les nôtres.

    Quant au terme [b]un reste de la gloire hitlérienne[/b] mis dans le contexte de la phrase, je ne vois pas en quoi il vous choque, c’est pourtant vrai.

    Nous manquons d’information sur l’Allemagne, mais mon sentiment est que dans l’ancienne RDA ce ne doit pas être joli, alors arrêtons de nous culpabiliser.

    L’économie ce n’est pas tout et le reste rien ! Et si nous avions eu autre chose que Sarkozy nous n’en serions pas à nous sentir inférieurs.

    Si l’Allemagne était aussi bien que l’on prétend, pourquoi les Allemands viennent-ils si nombreux en France pour beaucoup se saouler, et se comporter comme des gougeas. Allez voir aussi en Italie en Espagne dans ses Îles comment sont les Allemands.

    Avez-vous assisté au carnaval en Allemagne, allez y faire un tour et vous verrez ce que sont les Allemands.

    Le patronat Allemand est avant tout Allemand, tandis que le patronat Français préfère boursicoter plutôt que d’investir et délocaliser.

    L’Allemand est discipliné, le Français ne l’est pas, mais il a d’autres qualités, celle de la beauté, de l’élégance comme l’Italien dont il est la fille.

    Ce n’est pas de l’économie mais autre chose qui pour moi a autant de valeur sinon plus.

    Bien à vous,

    Anido

  10. Le patronat Allemand est avant tout Allemand,
    tandis que le patronat Français préfère
    – boursicoter plutôt que d’investir et
    – délocaliser.
    exact ANIDO !
    [b]avec le patronat francais ,
    le plus reactionnaire de toute l’Europe ,
    c’est « papier collant et bouts de ficelles »[/b]

  11. [quote][/quote]Pour Nordi et anidom

    Le systeme social allemand est plutot l’heritage de Bismark, le monarchiste conservateur que d’Hitler, un homme autoritaire, ctes mais stratege et qui savait que la seule façon d’eviter la revolution etait de la faire de haut (nach Oben) et d’accorder des avantages sociauxaux plus demunis, pour « forger une mentalité conservatrice dans la masse des plus démunis, laquelle légitimera les retraites et l’assurance maladie »

    Anido

    Des jeunes français se saoulent aussi en Espagne!!

    Je vis et travaille en Allemagne; dans certaines villes allemandes le carnaval est a la fois un defouloir et une façon de partager, de faire les fous sans consequences; cela surprend les français!

    [quote]avec le patronat francais ,
    le plus reactionnaire de toute l’Europe [/quote] bien vu, helas! c’est là que doivent porter les ameliorations

    [quote]Pour moi,ils ne sont pas un exemple, ils ont des qualités indéniables et si la France est donnée inférieure ce n’est pas de la faute des Français mais de sa politique.

    Celle que des Français s’apprêtent à reconduire. Voila le problème, qui n’a rien à voir avec une supériorité quelconque Allemande.Le problème est que notre Sarkozy ne pèse rien [/quote]
    78% des Allemands esperent que Sarko ne sera pas reelu president!!

    assez bien vu! il ya aussi beaucoup d’abus de la part des politiciens français à vouloir copier quelques pants de l’Allemagne sans voir la globalité; j’ai lu il y a quelque temps, un article de Copé qui volait copier le systeme de santé allemand, sans y avoir rien compris; beaucoup de Français, à droite comme à gauche disent tout et n’importe quoi sur ce qui se passe la bas!

    Qu’ils viennent y vivre et y travailler!

  12. libertinus

    50.000 jobs chez VW , vraiment, d’où vient l’info? je sais qu’ils emploient beaucoup de jeunes mais quand meme

  13. Faut chercher …un peu

    Hier à 12h22

    (Boursier.com) — Le groupe allemand Volkswagen compte augmenter ses effectifs de plus de 10% en 2012. Dans un entretien accordé au ‘Bild am Sonntag’, le président du directoire, Martin Winterkorn, explique ainsi que le premier constructeur automobile européen est capable d’atteindre un effectif de 500.000 salariés d’ici la fin 2012… contre 449.000 actuellement !

  14. Merci Libertinus; un voeu pieux peut etre; je lis peu le BAmS (je lui prefere die FAZ)

    Une autre grosse difference entre l’industrie allemande et française:
    les patrons allemands sont des ingenieurs, pas des commerciaux ou des managers (MBA)

    cela leur assure une credibilité , un serieux, une competence:

    Martin Winterkorn, le PDG de VW,a un doctorat en Metalurgie et Physique appliquée, a fait de la recherche appliquee .

    Son predecesseur Pietschetsrieder, aussi. Du lourd, pa du vent.

    EtAngela Merkel est une scientifique… CQFD

  15. [b]Une de mes filles travaille dans une filiale française
    d’une société allemande qui fabrique des compresseurs
    frigorifiques et autres :
    Ca se passe super bien ! l’ambiance est bonne,
    le salaire est bon et progresse chaque année ,
    les horaires sont souples quand il y a necessité,
    la confiance des supérieurs à tout échelon est là,
    les relations humaines sont excellentes et même
    le grand patron allemand, quand il vient,
    serre les mains de chaque employé ![/b]
    Allez voir ça en France !

  16. Et pour vous faire tous fantasmer, voici le lien en Français de la 138ème séance du groupe de travail « Estimations fiscales » de la BRD qui s’est tenue du 2 au 4 novembre 2011 (le ministre allemand des finances est un francophile ;D ;D ;D)

    Le groupe de travail « Estimations fiscales » prévoit des recettes fiscales supplémentaires à tous les niveaux de l’Etat. Les recettes fiscales de cette année seront probablement plus élevées de + 16,2 milliards d’euros par rapport à l’estimation fiscale de mai 2011. Cette augmentation comprend des recettes fiscales supplémentaires ponctuelles d’un montant légèrement inférieur à 4 milliards d’euros résultant du jugement de la CJCE « Meilicke ». A la suite d’un nouveau jugement de la CJCE, le montant provisionné pour d’éventuelles restitutions d’impôts a pu être réduit, passant de 5 milliards d’euros à 0,5 milliards d’euros au total. Pour l’Etat fédéral, il en résulte pour l’année 2011 des recettes supplémentaires de + 9,3 milliards d’euros, dont + 1,9 milliards sont attribuables à une baisse des versements à l’UE. Les länder (+ 6,3 milliards d’euros) et les communes (+ 2,6 milliards d’euros) peuvent eux aussi escompter des augmentations considérables.

    Cette évolution favorable contribue à ce que, dans le budget de l’exercice en cours également, le montant net du recours à l’emprunt de l’Etat fédéral soit nettement inférieur au montant prévu, qui était de 48,4 milliards d’euros, et à ce que le budget fédéral soit très vraisemblablement bouclé avec un montant net du recours à l’emprunt nettement inférieur à 25 milliards d’euros. La politique de consolidation du gouvernement fédéral et la reprise économique sensible portent leurs fruits. Toutefois, le montant net du recours à l’emprunt sera probablement cette année presque deux fois plus élevé que lors de la précédente année de crise, en 2008, et la réduction considérable de ce montant ne se poursuivra pas de manière illimitée l’an prochain. Le rythme de cette baisse a cependant été favorisé par les circonstances conjoncturelles extraordinairement favorables. Il n’en reste pas moins que la règle budgétaire de frein à l’endettement sera respectée strictement et sans réserve au cours des années à venir. Une « année d’exception » particulièrement favorable n’influe pas sur la politique de réduction. Seul compte le fait que nous poursuivions la politique de réduction fixée, jusqu’à la mise en œuvre complète à compter de 2016 de la règle budgétaire de frein à l’endettement..

    en full sur

    [url]http://www.bundesfinanzministerium.de/nn_114546/FR/Themes/Politique-fiscale/Resultats-138-seance-du-groupe-de-travail.html?__nnn=true[/url]

  17. [b]L’INFLUENCE DE L’ALLEMAGNE EN HONGRIE A TOUJOURS ETE TRES FORTE !!!![/b]
    [img]http://a6.idata.over-blog.com/600×399/2/03/04/63/EXTREME-DROITE/Croix-Flechees.png[/img]

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