La malédiction de la famille du Shah d’Iran

La vie ne laissera-t-elle pas de répit à la famille du Shah d’Iran? L’année 2011 a plutôt mal commencé pour elle et Farah Diba pleure à nouveau la mort d’un de ses enfants.

 

 

 

La famille du Shah D’Iran aurait pu avoir une vie douce et prospère, mais le destin en a décidé autrement, et depuis plus de 30 ans les malheurs ne cessent de pleuvoir.

Tout a commencé en 1979, quand le Shah D’Iran a été expulsé de son pays et poussé à l’exil. Une maladie rare et foudroyante l’a emporté en 1980, laissant sa femme et ses 4 enfants dans le plus profond désarroi.

Mais leur vie n’était pas non plus un enfer, ils avaient les moyens de bien vivre, les enfants côtoyant les plus grandes écoles américaines, la famille vivant dans de superbes maisons. Mais le sort c’est à nouveau acharné sur Leïla, la benjamine qui se suicida en 2001, parce qu’elle ne s’était jamais remise de tous ces événements et en particulier de la mort de son père.

Depuis, Farah Diba, la mère, essayait de maintenir la famille à bout de bras, vivant entre Paris et les États-Unis, aidée et épaulée par son fils ainé Réza, l’héritier du trône si un jour les choses changent en Iran. Sa soeur Farahnaz faisait sa vie sans problème sur la côte Est des États-Unis, mais le frère cadet Ali Reza ne trouvait pas sa voie, éternel étudiant et toujours célibataire. Il trainait son mal-être aux États-Unis, sur les bancs des prestigieuses universités, et souffrait de dépression. Il a choisi la nuit du 4 au 5 janvier 2011 pour se tirer une balle dans la tête.

L’impératrice qui avait très mal vécue la disparition de sa plus jeune fille devra supporter à 72 ans celle du plus jeune de ses fils dans des circonstances terribles. Le prince Reza continuera à suivre la situation des Iraniens, son peuple, en espérant un jour reprendre sa place dans son pays natal. À croire que la famille Pahlavi est vouée à connaître un bien triste sort.

 

Une réflexion sur « La malédiction de la famille du Shah d’Iran »

  1. C’est très triste. Mais des familles qui ont le malheur de perdre un ou des enfants, ils en a certainement beaucoup un peu partout dans le monde. Le cas de cette famille iranienne n’est pas plus dramatique. J’ai du mal à plaindre ces gens qui ont toujours vécu sur le dos de peuples qu’ils font vivre dans la misère et la violence.

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