Après la toxine botulique qui attaquerait les neurones des candidates à la jeunesse éternelle, ce serait maintenant la malbouffe qui ferait des ravages dans le cerveau de nos petits…
En effet, d’après une récente étude menée en Grande-Bretagne sur 14 000 enfants nés en 1991 et 1992 et publiée dans le Journal of Epidemiology and Community Health, un lien pourrait exister entre la malbouffe pendant la petite enfance et un plus faible quotient intellectuel.
Cette étude a pris en compte leur mode de vie, leur état de santé ainsi que le niveau d’éducation de la mère, la classe sociale à laquelle ils appartiennent, la fréquence d’utilisation de livres ou de la télévision entre 3 et 8 ans, âge auquel les enfants ont passé un test de QI .
Les résultats s’avèrent sans appel : les enfants ayant eu durant ce laps de temps une alimentation riche en sucres et en graisses ont un QI inférieur de 5 points à celui des enfants ayant bénéficié d’un régime alimentaire équilibré
Le cerveau, organe très sophistiqué, commande le corps et consomme tous les jours 20% de notre énergie. Et il en faut des nutriments pour produire tous les différents neurotransmetteurs (sérotonine, dopamine…) qui participent à la construction de notre mémoire, régule nos humeurs et nos comportements.
Il faut bien reconnaître que le fast-food est aujourd’hui plus qu’une alimentation, c’est aussi un style de vie. Bien évidemment, il serait simpliste et incorrect de n’accuser que la nourriture que nous mangeons… Mais rappelez-vous Morgan Spurlock, journaliste, qui avait expérimenté sur lui les effets de cet alimentation. Dans le documentaire "Super Size Me", il décrit comment en 30 jours (en ne mangeant que Mc Donald’s), il a pris 11 kg, détraqué son foie et commencer à sombrer dans la dépression.
Vous reprendrez bien un peu d’hamburger ?
[i]Vous reprendrez bien un peu d’hamburger ?[/i] Heu… non merci !
Ah ? Bon et bien… tant mieux !