Faire d’une peinture une Bande Dessinée.
Aude Samama nous offre 70 pages d’aquarelles dans son album ‘Lisbonne Dernier Tour’.
Elle y présente un mage, à qui l’on prête un don unique de prestidigitation et qui  a connu la consécration, la gloire, et la célébrité comme aucun de ses prédécesseurs dans cet art, avant de subir une lente mais inéxorable décadence.
Il n’a jamais accepté que son talent soit relayé par les médias, et son public l’a peu à peu laissé retomber dans  son anonymat initial.
Grâce à ses peintures, Aude Samama nous accompagne en Afrique, à Venise, à Lisbonne, nous fait cotoyer Marilyn Monroe. Une large palette de couleurs, une visite quasi-réelle de la capitale portugaise, tels sont les ingrédients de cet album.
Lisbonne dernier tourTrès éloigné du dessin caricatural si souvent rencontré dans la Bande Dessinée (et qui en a fait son succès et l’a rendue populaire auprès d’un large public), à chaque planche on s’imagine la charge de travail de l’auteur, accompagné d’un scénario soutenu qui met en valeur chaque dessin.
Chaque illustration pourrait pratiquement se passer de sa bulle tant elle différencie idéalement le monde réel du rêve, les scènes nocturnes et diurnes, intérieures et extérieures, etc. Le mage Tosechi et son impresario nous transmettent tous leurs sentiments image par image.