Enfin ! Le soleil fait son comeback ! Outre la bonne humeur et le bronzage qu’il nous procure, il n’est pas sans conséquences sur notre peau. En effet, les allergies au soleil aussi appelées « lucites estivales bénignes » peuvent faire éruptions…
La lucite… Qu’est-ce donc concrètement ?
La lucite estivale bénigne est donc une allergie induite par les rayons du soleil (UVA). Elle peut également se manifester à la suite d’une exposition en cabine de bronzage UV. D’autres types de lucites existent mais sont moins fréquentes que celle présentée dans cet article (1) : la lucite polymorphe (touche le jeune adulte âgé de 10 à 30 ans, touche le visage et les zones exposées), l’urticaire solaire (manifestations cutanées au bout d’une quinzaine de minutes d’exposition au soleil, celles-ci disparaissent au bout de quelques heures),…
Semblable à de l’urticaire, « l’allergie au soleil » ou « lucite estivale bénigne » se traduit par l’éruption de petits boutons rouges et par de fortes démangeaisons. On la retrouve principalement au niveau du décolleté, des bras, épaules et également sur le dos des mains. Ce type d’allergie touche 10 à 20 % de la population et concerne, de manière générale, les femmes âgées de 15 à 35 ans mais peut également affecter les enfants (2). Elle se manifeste entre 12 et 72 heures après la première exposition au soleil (3) et il faut attendre environ une semaine pour en constater une diminution (pour cela, il faut éviter toute exposition au soleil). Il est à noter que des risques de récidive sont possibles en cas de nouvelle exposition.
Comment prévenir ces manifestations ?
Avant tout, il est toujours conseillé de consulter un dermatologue. Celui-ci est le plus qualifié pour diagnostiquer la lucite et est le seul à pouvoir écarter toutes autres maladies de la peau. Après quoi, il vous proposera le traitement le plus adapté à votre type de peau. Cependant, quelques traitements préventifs peuvent être énoncés (4):
– L’utilisation d’une bonne protection solaire avec un indice protecteur maximal (SPF 50+);
– Porter des vêtements couvrants ;
– Essayer de ne pas s’exposer (ce qui n’est pas évident pour les personnes en vacances bien que cela soit la protection la plus efficace !) ou bien s’exposer de manière progressive à savoir 20 à 30 min par jour et évitant les heures où le soleil est plus agressif (entre 12 et 16 heures) ;
– Les antihistaminiques : sont un bon moyen de traiter ou de prévenir ces manifestations cutanées ;
– La prise de vitamine B3 (Vitamine PP): permet de maintenir le bon état de la peau
Alors un conseil, ne sous-estimez pas le soleil et prenez soin de votre peau !
(1) MOREL P., « La dermatologie du généraliste », Springer, 2001, p.37
(2) ADAMSKI H., AMBLARD P., AUBIN F., BEANI J.-C., « Photodermatologie : Photobiologie cutanée, photoprotection et photothérapie », 2e Edition, Wolters Kluwer France, Ed. Arnette, 2008, pp 105-106
(3) ESTRADE M.-N., « Conseil en cosmétologie », 2e Edition, Wolters Kluwer France, Ed. Pro-Officina, 2006, p. 268
(4) BONTEMPS F., « Le conseil à l’officine dans la poche », 5e Edition, Wolters Kluwer France, Ed. Pro-Officina, 2009, pp. 78-79
AUBIN F., HUMBERT P., « Rayonnement ultraviolet et peau », John LIbbey Eurotext, 2001, p. 186
ADAMSKI H., AMBLARD P., AUBIN F., BEANI J.-C., « Photodermatologie : Photobiologie cutanée, photoprotection et photothérapie », 2e Edition, Wolters Kluwer France, Ed. Arnette, 2008, p. 107
Le gouvernement actuel est-il atteint de lucite ?
J’ai fait une lucite [i]hivernale[/i] quand j’avais 10 ans, en voyage de ski.
Bénin mais assez impressionnant au niveau du visage, avec des petits morceaux de peau qui se déchirent et surtout ces espèces de plaques rouges.
Oui, justement Zelectron, je pensais à une lucite permanente de notre gouvernement. Je ne sais pas si ça se soigne ? Peut-être par une dissolution ? Encore faut-il que ceux d’en face n’en soient pas atteints !
Cela dit, merci [b]Alis [/b]pour l’article, j’ai appris quelque chose aujourd’hui !