Je ne parle que de mes trucs à moi, des histoires de pauvres, des histoires de républiques bananières qui font rire. Mais que voulez vous, j'ai du mal à m'intéresser à la libido de Sarko ou aux dernières frasques de Britney Machin. Quand aux miss mondiales…

N'en concluez pas que j'ai l'esprit étroit et que je ne m'intéresse pas au reste du monde. Certainement pas. Mais cela me parait insignifiant.

Je me doute bien que cela ne sert à rien d'en parler. Puisque tout le monde s'en fout. Ou presque…

Il y a 30 ans je croyais que le monde serait meilleur pour mes enfants. Grossière illusion, il est pire. La catastrophe en Afrique est prévisible, elle n'est pas inéluctable, juste programmée, conséquence de la logique capitaliste mondiale.

Et moi, je ne vois pas vraiment ce que j'ai à gagner au capitalisme mondial. N'en concluez pas que je soit un communiste stalinien couteau entre les dents. Je suis peu adepte des goulags version tropicale ni de la collectivisation forcée.

Mais force est de constater que le capitalisme élevé au rang de Dieu mondial a de quoi faire peur au vu des dégats commis. Le capitalisme n'a pas de vision à long terme, il s'en moque du long terme puisque dans n'importe quelle situation il gagnera de l'argent. Quand il n'y aura plus d'oxigène il décomposera l'eau pour le vendre en bouteille. Du moment que les usines tournent, que les actions progressent, que le cashflow augmente, tout est pour le mieux dans le meilleur des monde.

Il est un très inquiétant de laisser notre avenir à de tels irresponsables. Et pourtant ce sont eux les maitres incontestés de notre destinée.

Qu'y puis je ? Ben rien…

La parole est la dernière possibilité pour celui qui est impuissant à changer les choses.