L'utilisation d'Internet ne cesse de se généraliser en Chine.

Le parti communiste chinois à toujours eu un contrôle sur les médias quelqu'ils soient, presse, radio et télévision. Mais avec Internet premier moyen de communication de la population, ce contrôle s'est effrité.

Le pouvoir en place a donc créé une super police de la Toile surveillant les écrits des blogueurs et certains ont vu leurs blogs supprimés.

Malgré leur rébellion et leurs plaintes contre des hébergeurs, cela n'a rien changé leurs blogs ont quand même été bloqués.

 

Selon les déclarations d'un porte-parole du comité d'organisation des Jeux Olympique,

les milliers de journalistes pourront consulter tous les sites, sauf évidemment ceux que la Chine préférera ne pas autoriser.

La liste des sites interdits n'a pas encore été publiée.

 

Sun Weide, porte-parole du Comité d'organisation des Jeux Olympique à précisé :

– " Pendant les Jeux Olympiques, nous fournirons un accès à Internet suffisant pour les journalistes ". Il a quand même confirmé une restriction d'accès à certains sites.

 

 

Alors qu'il y a quelques années les dirigeants Chinois avaient pourtant promis une liberté totale pour que la presse puisse couvrir l'évènement.

Et qu'en avril Pékin, avait assuré que la censure serait levée au moment des jeux.

Mardi il était impossible d'accéder au site internet d'Amnistie International, sur lequel il était fait état de l'absence de progrès de la Chine en matière des droits de l'homme.

 

 

Hier mardi, le CIO a promis une enquête. Le responsable des relations de presse du CIO, Kevan Gosper à déclaré :

 

– " Toutes ces choses sont sources d'inquiétude et nous allons mener l'enquête. Notre préoccupation est que les médias puissent travailler comme ils l'avaient toujours fait lors de jeux précédents ".

 

Le porte-parole du Ministère des Affaires Etrangères Chinois, Liu Jianchao à précisé mardi que :

– " Les journalistes disposeraient d'un accès normal à Internet, mais à l'exception des sites interdits comme celui de la secte Falun Gong.

 

Les journalistes continuent pourtant à se plaindre de ne pas pouvoir accéder à certains sites.

 

Mais pour Monsieur Liu Jianchao le problème pour accéder à certains sites, vient des sites eux-mêmes. Il y a des problèmes avec beaucoup de sites Internet qui ne facilitent pas leur exposition en Chine. A-t-il déclaré lors d'une conférence de presse.

 

Le responsable des relations de presse du CIO à déclaré quand à lui, qu'il ne pouvait pas garantir un accès libre aux médias sur les sujets n'ayant pas de relation avec les Jeux Olympiques.

 

 

Dans un rapport publié mardi à Hong Kong, Amnesty International déclare :

– " Les autorités chinoises, n'ont pas tenu leurs promesses d'améliorer la situation du droits des humains dans le pays et trahis les valeurs fondamentales de l'olympisme.

 

La Directrice adjointe du programme Asie-Pacifique d'Amnesty International a déclaré lors d'une conférence de presse à Hong Kong :

 

– " En continuant à persécuter et sanctionner ceux qui font entendre leur voix en faveur des droits humains, les autorités chinoises dérogent aux promesses faites lorsque leur candidature avait été retenue pour accueillir les Jeux Olympiques il y a sept ans.

 

Un rapport d'Amnesty International et intitulé "The Olympics Countdown : Broken Promise".

 

Conclut que les droits fondamentaux n'ont pas cessé de se dégrader à l'approche des Jeux Olympiques.

 

Un écrivain Hu Jia a été emprisonné pour avoir défendu la cause sur les droits de l'homme et pour avoir donné des interviews à des médias étrangers.

Souffrant d'une maladie du foie et d'une hépatite B, il s'est vu refuser que sa famille lui apporte des médicaments en prison.

 

 

Le rapport conclut que de nombreux défenseurs des droits humains sont toujours incarcérés ou assignés à domicile, voir expulsés dans toute la Chine. Considérés comme une menace, les autorités Chinoise sont sûres en agissant ainsi de garantir qu'ils ne perturberont pas le déroulement des Jeux Olympiques de quelconque façon.