La légion d’honneur pour Balkani… le carton rouge pour Royal

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D'un coté, Isabelle Balkani, condamné à 15 mois de prison avec sursis, pour "prise illégale d'intérêts", et se voyant gratifiée de la Légion d'Honneur ! D'un autre, Notre Dame du Poitevin, icône de la lutte contre la précarité, et condamnée pour licenciement abusif, oubliant par le même, les principes du Code du Travail… 10 années de procédure !

 

 

Que se serait-il passé si Ségolène Royal avait été condamnée quelques mois avant ? Le résultat ne manque pas de piquant. François Bayrou l'aurait devancé au premier tour de l'élection présidentielle, et cela à coup sur. Au second tour il aurait devancé Nicolas Sarkozy, et cela à coup sur également…

L'invraisemblable imbroglio du statut des assistants parlementaires en période de campagne électorale, a contribué a obscurcir le litige opposant Ségolène Royal à ses anciennes collaboratrices. Des Prud'hommes à la cour d'appel de Rennes…10 ans de procédure, de quoi s'interroger sur les lenteurs de l'appareil judiciaire en France.

En parcourant les forums, on peut s'apercevoir finalement, du peu d'intérêt suscité par cette condamnation. Machination politique…Jugement basé sur la jalousie des plaignantes ! L'argumentation déployée par les supporters de Ségolène est pathétique. La justice a tranché, Madame Royal condamnée, point à la ligne. Il est vrai que pour Dame la vertu, cette condamnation fait désordre.

Une illustration très moraliste… L'UMP, par la voie de Frédéric Lefebvre tombe dans le persiflage, et le slogan prête à l'ironie : "AVEC SEGOLENE? C'EST TRAVAILLER…POUR GAGNER RIEN DU TOUT" Je constate que l'affaire du SMS de Nicolas Sarkozy avait alimenté la chronique généreusement. Peu de remous autour des nouvelles dérives, de la gauche et de la droite.

Comment justifier une légion d'honneur ? Je me pose la question. Isabelle Balkani a été condamnée… et on ose lui apposer cette distinction, qui au fil du temps, se drape de honte. Maurice Papon doit sourire au fond de sa tombe !! Le paysage politique étale toute sa sinistrose… d'une légion d'honneur à une blanche colombe, le fossé n'est pas si grand !

 

17 réflexions sur « La légion d’honneur pour Balkani… le carton rouge pour Royal »

  1. Décidément, ce Quinquennat présidentiel est très dangereux…

    Madame Balkany, l’amie très chère du Couple présidentiel, décorée de la Légion d’Honneur malgré sa condamnation… Ségolène Royal condamnée à verser des salaires…

    Décidément, à vouloir agir ainsi, on a la nette impression que le pouvoir en place cherche à se décridibiliser devant l’opinion !

    Attention : la rue risque de gronder…. Le mécontentement populaire enfle de plus en plus !
    Des mesures aussi impopulaires que dangereuses sont prises, ce, sans aucune commune mesure…

    Je me demande si le Président Sarkozy pourra continuer son quinquennat présidentiel…

  2. La basse politique de l’UMP !
    L’UMP ne sait plus quoi utiliser pour essayer de détourner l’attention de l’opinion publique de sa politique hasardeuse et calamiteuse.

    Personne ne sera dupe : c’est pour faire oublier les multiples désaccords et incohérences au sein de la majorité et son incapacité à faire avancer le pays qu’a été aujourd’hui organisée cette pitoyable mise en scène, orchestrée par les tontons flingueurs de l’UMP autour du jugement de la Cour d’Appel de Rennes concernant deux anciennes salariées de Ségolène Royal.

    A défaut de respect des engagements sur le Grenelle, la politique industrielle ou les droits de l’homme, l’UMP revient à la seule chose qu’elle sache faire : la basse politique.

    Source : Le blog d’ Aurélie Filippetti

  3. A propos de la décision de la Cour de Rennes – Communiqué de Me Jean Pierre Mignard.
    Les commentaires sur la décision de la Cour d’Appel de Rennes donnant raison à deux anciennes assistantes parlementaires de Ségolène Royal omettent que les deux personnes concernées ont été payées durant toute la période de la campagne électorale, et au-delà, au titre de leur préavis.
    Elles ont été réembauchées immédiatement par le suppléant de Ségolène Royal.
    La Cour a d’ailleurs repoussé fermement leurs demandes astronomiques de dommages et intérêts. La bonne foi de Madame Royal est ainsi reconnue. Voilà pour le préjudice.

    La question qui a fait débat était celle de la légalité d’un deuxième salaire et d’un deuxième contrat se superposant au premier. L’imbroglio invraisemblable du statut des assistants parlementaires en période de campagne électorale a contribué à obscurcir un litige systématiquement et publiquement utilisé contre Ségolène Royal depuis 10 ans entravant tout rapprochement des positions. Les ex-assistantes n’ont d’ailleurs obtenu en définitive que ce que leur proposait Ségolène Royal un an après la fin de leur mission.

    Quel moteur derrière cette interminable bataille judiciaire ?

    Quel objectif recherché ?

    Les lacunes du droit, comme l’écrit la Cour d’Appel de Poitiers, ont fait le reste.

    Les juridictions pénales ont notamment débouté par deux fois, en des termes particulièrement sévères, les assistantes qui étaient allées jusqu’à porter plainte contre Ségolène Royal. Par deux fois encore les Conseillers des prud’hommes et les magistrats de la Chambre sociale de la Cour d’Appel de Poitiers ont donné raison à l’argumentation de Ségolène Royal. C’est dire la complexité de la question de droit.

    Ceci explique pourquoi un langage commun a été impossible à trouver durant tout ce temps.
    L’une des deux personnes était devenue, il est vrai, assistante d’un parlementaire UMP et a même publié un livre virulent contre Ségolène Royal durant la campagne électorale, amplement relayé sur les sites de l’UMP.

    Dix ans après, et pour sortir de ce maquis impénétrable, les juges font supporter à Ségolène Royal les vides du statut des assistants parlementaires. C’est au plus fort d’en faire les frais semblent dire les juges.

    C’est peut être le seul raisonnement d’équité dans ce qui restera comme l’exploitation politicienne d’une question juridique insoluble.

  4. La Chaloupe, comme j’ai tenté de le démontrer dans mes articles :
    – « Majorité présidentielle : l’UMP au garde à vous »(1),
    – « Majorité présidentielle : Quand ‘’Marianne’’ lance un appel citoyen »(2),
    – « Quelles réformes pour nos Institutions »(3),
    – « Il est Urgent de Revenir, par Voie Référendaire, au Septennat Présidentiel »(4)
    le Régime de Quinquennat présidentiel est très dangereux…

    Le fait que l’UMP ait été « refondu », ce, dans l’organigramme de sa Direction, par le Président Nicolas Sarkozy provoque, de ce fait, deux dangers immédiats :
    – Les pouvoirs du Président de la République sont « artificiellement » renforcés,
    – L’UMP semble muselé, puisque « reconstruit » par le Chef de l’Etat…

    Or, comment se fait-il que François Fillon, le Premier Ministre, qui, selon la Constitution de la Vè Républiques de 1958 (dans ses Articles 8 et 20), est censé être le Chef de la Majorité, ait été écarté de cette refondation du Parti gaulliste ?

    Je me demande si le Président Nicolas Sarkozy n’est pas entrain de trahir les idéaux de cette Droite Sociale (MRP, UDR, RPR, UMP) incarnée par le Général de Gaulle en éloignant son Parti : l’UMP de toutes les références du Gaullisme…

    Les récents couacs gouvernementaux (sur les OGM et sur la Carte de Famille Nombreuse) démontrent, à qui veut bien le comprendre, qu’il n’existe aucune cohésion gouvernementale… Et là c’est très grave !

    Décidément, je suis entrain de me demander si l’UMP n’est pas entrain de mourir politiquement (?) !
    Puis, une question reste posée : est-ce que le Président Nicolas Sarkozy pourra terminer son mandat présidentiel ?
    J’en doute… Mais, n’étant pas infaillible, je peux me tromper dans mon analyse !

    Pour conclure, une dernière question : Que se passera-t-il en cas où, lors d’Elections Législatives anticipées(5), la Gauche gagnait ?
    Je vous laisse imaginer la suite :
    – Un premier ministre de Gauche serait nommé par le Président de la République,
    – considéré comme le Chef suprême d’une majorité sortante, le Chef de l’Etat n’aurait que deux alternatives possibles : soit, il se soumettrait, soit, il démissionnerait !

    (1) http://www.come4news.com/majorite-presidentielle-l-ump-au-garde-a-vous-729978.html#pc_21954
    (2) http://www.come4news.com/index.php?option=com_content&task=view&id=12947
    (3) http://www.come4news.com/index.php?option=com_content&task=view&id=8150
    (4) http://www.come4news.com/index.php?option=com_content&task=view&id=3147
    (5) Contrairement à ce que l’on croit, le Quinquennat présidentiel ne peut pas éviter une cohabitation !

  5. et on s’en prend toujours a Ségolène Royal….Comme c’est facile, « LA REPUBLIQUE DES LACHES « 
    N’oublions pas qu’une de ces chères plaignantes est allez travailler ensuite pour un parlementaire de l’UMP.Quant on retourne sa veste si aisément c’est qu’on ne vaut pas grand chose. Voilà des gens encore trop payés our le peu qu’il font…….Elles ont, en jalouses confirmées en incapables justement sanctionnées , essayé de faire du fric……Alors arrêtez là la plaisanterie vous ne bernez plus personne et le peuple en a marre d’être pressé comme un citron.

  6. oui, c’est peut-être bien un coup monté ! allons donc voir le cas Aeschlimann :
    Des assistants parlementaires dénoncent les pratiques sociales à l’Assemblée
    Samedi, 12 Avril 2008
    Effet boule de neige ? Suite à la condamnation de Ségolène Royal, des assistants parlementaires affiliés à l’UNSA en ont profité pour dénoncer « un catalogue de mauvaises pratiques sociales » et les « comportements voyous » de certains députés, qui « ne respectent toujours pas le droit du travail » avec leurs collaborateurs.
    « A l’Assemblée nationale, les 2.100 collaborateurs parlementaires subissent plus qu’ailleurs les résultats de comportements voyous », a déploré vendredi dans un communiqué leur union syndicale USCP-UNSA, évoquant l’audition de Manuel Aeschlimann (UMP) « par la brigade de la répression financière ». Fin mars, M. Aeschlimann avait été entendu par la Brigade de répression de la délinquance économique dans trois affaires, dont l’une sur « l’utilisation inappropriée de fonds parlementaires à des fins privées ».

  7. Pourtant, et heureusement mon Cher VAUTIER, beaucoup de députés (de la Majorité ou de l’Opposition) n’ont pas ce comportement-là !

    Il y a des assistants parlementaires heureux : j’en connais personnellement quelques uns, qui suivent leurs députés… Au final, certains d’entre eux se retrouvent, à leur tour, parlementaires…

  8. re a Dominique « les parlementaires heureux. »
    Pardi dominique pour eux c’est la belle vie……….ce genre de ben oui oui et bien trop payé? ET SOUVENT SE ROULE LES POUCES.Quils aillent travailler chez Renault et on verra si’ils donnent le même son de cloche……

  9. Les députés sont des favorisés! on n’est jamais si bien servi que par soi-même ..pas vrai ?!!!
    Le personnel l’est surement moins…Démocracy oblige.

  10. Volonté de nuire
    je pense que toute cette histoire concernant Ségolène Royal a été montée en épingle par l’UMP. Essayez-donc de publier un livre sur vos conflits de travail et vous verrez que jamais on ne le publiera. Comme par hasard, il est sorti en pleine campagne présidentielle, bourré d’attaques nuisbles contre Ségolène Royal. Ca ne m’étonnerait guère que l’on ait, à dessein, envenimé cette affaire, car elle était facilement réglable à l’amiable, avec des montants peu élevés.
    http://aubedefrance.blog.20minutes.fr

  11. Aube, votre raisonnement est quelque part à prendre au sérieux…
    En ce qui concerne la publication de livres politiques, vous avez raison : moi-même, j’ai eu mon livre politique refusé par de nombreux éditeurs… Aussi, je suis entrain de voir si je ne vais pas le faire publier dans un pays francophone !

    Le pouvoir est très bien structuré : mais, pour combien de temps encore ?

    Je pense que Ségolène Royal se sortira de cette histoire… Par contre, en ce qui concerne Madame Balkany, j’en doute fort !

  12. mauvaise foi primaire anti ségolène Royal
    A propos de la décision de la Cour de Rennes, communiqué de Me Jean Pierre Mignard

    Les commentaires sur la décision de la Cour d’Appel de Rennes donnant raison à deux anciennes assistantes parlementaires de Ségolène Royal omettent que les deux personnes concernées ont été payées durant toute la période de la campagne éléctorale, et au -delà, au titre de leur préavis. Elles ont été réembauchées immédiatement par le suppléant de Ségolène Royal. La Cour a d’ailleurs repoussé fermement leurs demandes astronomiques de dommages et intérêts. La bonne foi de Madame Royal est ainsi reconnue.

    La question qui a fait débat était celle de la légalité d’un deuxième salaire et d’un deuxième contrat se superposant au premier.
    L’imbroglio invraisemblable du statut des assistants parlementaires en période de campagne électorale a contribué à obscurcir un litige systématiquement et publiquement utilisé contre Ségolène Royal depuis 10 ans entravant tout rapprochement des positions.
    Les ex-assistantes n’ont d’ailleurs obtenu en définitive que ce que leur proposait Ségolène Royal un an après la fin de leur mission.
    Quel moteur derrière cette interminable bataille judiciare? Quel objectif recherché ?

    Les juridictions pénales ont notamment débouté par deux fois, en des termes particulièrement sévères, les assistantes qui étaient allées jusqu’à porter plainte contre Ségolène Royal.
    Par deux fois encore les Conseillers des prud’hommes et les magistrats de la Chambre sociale de la Cour d’Appel de Poitiers ont donné raison à l’argumentation de Ségolène Royal. C’est dire la complexité de la question du droit.
    Ceci explique pourquoi un langage commun a été impossible à trouver durant tout ce temps. L’une des deux personnes était devenue, il est vrai, assistante d’un parlementaire UMP et a même publié un livre virulent contre Ségolène Royal durant la campagne électorale, amplement relayé sur les sites de l’UMP.
    Dix ans après, et pour sortir de ce maquis impénétrable, les juges font supporter à Ségolène Royal les vides du statut des assistants parlementaires. C’est au plus fort d’en faire les frais semblent dire les juges. C’est peut-être le seul raisonnement d’équité dans ce qui restera comme l’exploitation politicienne d’une question juridique insoluble.

  13. @ Dominique Dutilloy
    Ce qui me fait penser à un coup monté, est le délai extraordinairement bref entre la désignation de Ségolène Royal comme candidate à la présidentielle en novembre 06 et la publication du livre d’Evelyne Pathouot en mars 2007. Pour cela, il vaut mieux avoir des amis avec le bras très, très long. L’argument que ce livre ait été en gestation depuis plus longtemps, est très peu convaincant. Qui donc aurait pris le risque d’un flop éditorial en publiant un livre à propos d’un banal conflit de travail, entre une inconnue et une politicienne dont on n’entendait plus guère parler ?

    En plus, Evelyne Pathouot avait quitté les socialistes pour être au service de deux UMP.

  14. None
    😮
    On constate en fait que la droite sait aussi appliquer les bonnes veilles et bien cheres méthodes de la gauche. c’est de bonne guerre et bien envoyé. Oeil pour oeil… 🙂

  15. Manipulation de l’info
    Les articles dans la presse (notamment Le Figaro, et pour cause !) qui reprennent pour la plupart in extenso la dépêche de l’AFP concernant les problèmes judiciaires de Ségolène Royal, évoquent « plusieurs mois de salaires ». Or il s’agit, pour l’une des plaignantes, de 10 jours et pour l’autre de 20 jours. Pour Le Figaro, rien d’étonnant, mais L’AFP nous avait habitués à plus de sérieux dans ses informations. :'(

  16. Le niveau est bas!!
    Ce qui est marrant c’est qu’on en ait très peu parlé tout comme le fait qu’elle ait refusé à son vice président le droit à la parole.

    Les journalistes ont préféré nous rapasser un « casse toi pauvre con » plutôt que le despotisme d’une présidente de région.

    Qu’elle image de la politique devons nous donner au reste de l’Europe?

    Heureusement il nous reste le constestataire propre, le petit facteur pour montrer notre mécontentement!

  17. Cadeau de droite ou de gauche ?
    Je cite: Manipulation de l’info
    Les articles dans la presse (notamment Le Figaro, et pour cause !) qui reprennent pour la plupart in extenso la dépêche de l’AFP concernant les problèmes judiciaires de Ségolène Royal, évoquent « plusieurs mois de salaires ». Or il s’agit, pour l’une des plaignantes, de 10 jours et pour l’autre de 20 jours. Pour Le Figaro, rien d’étonnant, mais L’AFP nous avait habitués à plus de sérieux dans ses informations.
    ***
    Manipulation de ses ennemis de droite ou de ses amis de gauche???

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