Une proposition de loi sur l’euthanasie a été votée par la commission des affaires sociales du Sénat, 25 voix contre 19 + 2 abstentions.

 

 

Cette proposition de loi sera discutée en séance le 25 janvier 2011.

 

« L’article premier de ce texte indique que "toute personne capable majeure, en phase avancée ou terminale d’une affection accidentelle ou pathologique grave et incurable, lui infligeant une souffrance physique ou psychique qui ne peut être apaisée ou qu’elle juge insupportable, peut demander à bénéficier (…) d’une assistance médicalisée permettant, par un acte délibéré, une mort rapide et sans douleur". La proposition a été adopté par 25 voix contre 19 et 2 abstentions, a précisé le rapporteur, le socialiste Jean-Pierre Godefroy. »

(Source : Alexandra Guillet, TF1 News)

 

 

Bien entendu, on pense de suite aux dérives !

Mais dans un premier temps, il est bien entendu que c’est la personne « à euthanasier » qui prendra elle-même la décision, et non un tiers.

 

D’ailleurs nous pouvons lire dans le célèbre dictionnaire du net Wikipédia que le mot signifie : «  Bonne mort »  ( Le préfixe EU étant une racine grecque signifiant  bon)

Leur définition est : À l’origine, l’euthanasie (gr: ευθανασία – ευ, bonne, θανατ mort) désigne l’acte mettant fin à la vie d’une autre personne pour lui éviter l’agonie[].

Oui, effectivement ceci est bien l’intention, la vrais définition du mot à l’origine !

Car dans les « asiles » d’animaux, nombreux sont ceux qui sont piqués alors qu’ils ne sont pas à l’agonie, mais laissés à l’abandon, vieux, quelquefois un peu pouilleux, qui ne rapportent plus rien, n’intéressant plus personne, place aux jeunes…

Oui, bien sûr nous y voyons de grandes similitudes avec notre comportement envers les humains !

 

Je ne sais pas si la loi passera, la peine de mort a été supprimée pour les assassins, et le fait de « faire mourir » un innocent est encore trop douloureuse pour beaucoup.

Nous mettons le médecin dans une situation d’incapable, d’impuissant face à la maladie malgré toute la batterie de médicaments, d’instruments hors de prix.

Le médecin n’a pas la science infuse, et dans certains cas même extrêmes, on a noté des rémissions, des guérisons miraculeuses, il pourrait donc être attaqué par la famille montrant des preuves de guérisons pour des cas de maladies avec gravité similaire.

En France, on a plutôt l’esprit étriqué, et le fait que quelqu’un souffre, et ne puisse guérir nous touche vraiment qu’à l’instant où nous sommes dans cette situation nous-mêmes !

On se voile la face !

La personne souffre, mais on ne veut pas qu’elle meure, on ne veut pas qu’elle se suicide !

A y est, le mot est lâché ! Le suicide, le suicide assisté !

Et voila donc pourquoi la loi ne passera pas (à mon humble avis) !

Nous refusons ce droit au souffrant d’en finir avec la vie. Pourquoi ?

Un suicide assisté est une façon de partir en douceur, sans souffrir, en prenant le temps de mettre ses affaires au clair avant de partir, ou donner les consignes, les écrire, montrer que l’on est entièrement conscient de son acte ! Partir avec dignité et confort.

 

L’euthanasie est au contraire une décision prise par un tiers, pour mettre fin à une vie végétative, ou inconsciente et douloureuse. Mais sans aucune certitude que celui qui est en souffrance accepte ou non d’en finir !

Quelquefois, le malade a l’air inconscient mais ne peut juste pas se manifester, il entend, peut même souffrir sans pouvoir obtenir le confort des médicaments pouvant le soulager.

 

Pour montrer la largesse d’esprit des personnes rédigent les lois, ils proposent ce que beaucoup attendent, le droit à la mort dans le confort et la dignité, mais on lui donne un nom qui ne correspond pas à l’action elle-même. Par conséquent, on ne pourra pas légiférer sur cette proposition, juste à cause de ce mot !

 

3 propositions de loi pour l’accès à la mort ont étés fondues en une seule !

Combien comportaient la formule « Suicide assisté » ?

Encore une fois, ce sont les riches qui auront droit à cette façon de partir…à l’étranger !

En effet, Zürich par exemple dispose d’une maison spécialisée dans ces départs.

Mais évidemment, ce n’est pas donné.

 

Le suicide assisté doit être un droit.

L’euthanasie doit être une possibilité étudiée au cas par cas.

 

Mais si le suicide assisté devient un droit, n’y aura-t-il pas de débordement ?

N’allons-nous pas avec les années en élargir les limites ?

Il va falloir mettre en place des plans d’aides psychologiques, et comme pour les IVG au début, donner un délai de réflexion aux demandeurs !

Attendons de voir ce qui se passera le 25 janvier, mais, je ne crois pas une seule seconde que la loi soit votée positivement !