La jeunesse défie Chavez au Venezuela

Candidat à la présidentielle vénézuélienne, Henrique Capriles a appelé lundi à "des élections équilibrées » et a critiqué l’utilisation de l’argent du gouvernement et de la couverture biaisée dans les médias publics, alors que le président Hugo Chavez cherche une réélection le 7 octobre.

Capriles devrait faire face à une course difficile contre Chavez, qui, même après 13 ans, reste un héros pour beaucoup de ses partisans et maintient une relation viscérale avec une catégorie importante des pauvres du Venezuela.

"Nous allons avoir des élections équilibrées, » a déclaré Capriles lors d’une récente conférence.

Le candidat de 39 ans, qui est gouverneur de l’Etat de Miranda, a vivement critiqué les politiques économiques de Chavez. Il a condamné les expropriations par le gouvernement de centaines d’entreprises, d’immeubles et de fermes au cours de la dernière décennie.

"Tous les expropriations ont été un échec, » a déclaré Capriles. "Les entreprises qui ont été saisies par l’Etat doivent être examinées une par une. »

Il a dit que certaines de ces entreprises pourrait être privatisée s’il remporte la présidentielle.

Capriles a averti que le contrôle des prix ne fonctionnera plus et prédit que de nombreux articles vont se raréfier. Il a dit en riant que le déodorant, par exemple, pourrait commencer à disparaître dans les magasins.

"Le Venezuela s’est réveillé avec une nouvelle réalité politique, » a déclaré Capriles.

Le vice-président Elias Jaua a dit que c’était positif pour l’opposition d’avoir reconnu l’autorité du Conseil national électoral. Certains opposants de Chavez ont mis en doute son indépendance dans le passé.

"Nous espérons que cette reconnaissance existe même le 7 octobre lorsque Hugo Chavez remporte les élections, » a déclaré Jaua à la télévision étatique. Il a affirmé que l’opposition devrait respecter le conseil électoral comme un arbitre impartial, ainsi le rôle de l’armée va être le maintien de la sécurité lors du vote.

Chavez a affirmé que personne ne peut remettre en question l’équité du système électoral du pays, et que les dépenses de son gouvernement visent à promouvoir le développement du pays et de répondre aux besoins des Vénézuéliens.

Environ 16 pour cent des électeurs inscrits ont voté lors de la primaire, dépassant de loin l’objectif de l’opposition de 10% à 12%.

Le sondeur Luis Vicente Leon a qualifié d’historique le taux de participation, tant pour l’opposition que pour le pays. Il a affirmé que les primaires précédents n’ont pas vraiment favorisé Chavez.

Blog de l’auteur : http://mouadgouzrou.com/ 

3 réflexions sur « La jeunesse défie Chavez au Venezuela »

  1. Il se passe donc au Venezuela un phénomène inverse de ce qui se passe chez nous. Chez nous, quand une entreprise est privatisée, les coûts augmentent, plus rien ne marche. les exemples sont nombreux: distribution des eaux, transports publics, industrie nucléaire en Grande Bretagne, cliniques privées .etc… Par ailleurs, ce pays que beaucoup disent en faillite a fait passer le PIB/habitant de 7000 à 12000$ en 6 ans alors qu’auparavant il était passé de 6000 à 7200$ en 22 ans (données banque mondiale). Etonnant Venezuela, un pays où les « dictateurs » sont élus, on peut donc s’attendre à tout!

  2. La jeunesse défie Chavez au Venezuela…ah oui
    de quelle jeunesse s’agit-il ?

    tout cela n’est que propagande comme d’habitude
    l’opposition venezuelienne (MUD) a commandé un sondage dernièrement sur chavez
    il en ressort au grand desespoir de l’opposition a chavez , que ce dernier recolte
    58% d’opinion positive parmis les venezueliens
    concernant la democratie au venezuela , elle se porte trés bien , depuis 1999 plus d’une douzaine d’elections ont été organisés par l’administration chavez , dont un referendum revocatoire …
    dans quel pays occidental a-t-on organisé un referendum revocatoire ces derniers temps ?
    chavez est un « dictateur » seulement pour les nostalgiques de l’époque andres-perez , caldera , logique …
    c’était mieux avant chavez …surtout pour ceux qui parlent du venezuela sans y avoir jamais mis les pieds , ni connu l’époque du caracazo !

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