La hotte du Père Noël était vide

Pour la première fois depuis son élection, Nicolas Sarkozy descend au-dessous de la barre des 50%. C'est le début d'une chute inévitable, le candidat Sarkozy avait promis tout et n'importe quoi. Nicolas l'a admis ce jeudi 29 novembre sur TF1 et sur France 2, désormais président, il est incapable de tenir ses promesses. «Travailler plus pour peut-être gagner un peu plus», le slogan ne séduit plus les Français.

 

Non, Sarkozy n'est pas le Père Noël, ou sa hotte est trouée. Qu'a-t-il promis ? Du vent ou des mesures en trompe l'oeil, impossibles à mettre en pratique, surtout lorsque le min-traité européen, celui qu'il a lui-même tant voulu en le faisant passer par voie parlementaire en décembre sans consulter le peuple, sera définitivement ratifié, sauf si le Royaume-Uni obtient son référendum et vote "non". Nicolas Sarkozy voulait être «l'homme du pouvoir d'achat».
Nous avons vu un Père Noël d'opérette avouer lamentablement: «Je ne suis l'homme de rien… Comme les caisses de l'État, ma hotte est vide…» Pourtant, Nicolas en a fait des cadeaux. Aux multimillionnaires, aux ministres, aux élus et à lui-même (il s'est auto-augmenté son argent de poche de 200%, tous ses frais étant à la charge des contribuables). Rien pour les bas salaires, rien pour le SMIC, rien pour les minima sociaux, rien pour relancer la croissance, rien pour stopper l'inflation… Nicolas Sarkozy ne peut rien faire, chacun devra se débrouiller seul. Cela peut fonctionner aux États-Unis ou dans les autres pays fédéraux mais pas dans un pays centralisé où l'État est tout puissant. Combien de temps perdu… Le Réveil des Marmottes avait suggéré dès 1995 de fédérer la France et avait proposé une ébauche de Constitution (1). Celle-ci fut publiée lors des législatives de 1997 où Mike (Michel Mahler), le fondateur du Réveil des Marmottes (alors en BD version imprimée), était candidat en Savoie contre Hervé Gaymard.

Nicolas Paul Stéphane Sarközy de Nagy-Bocsa a été élu avec des mensonges et son élection est truffée d'irrégularités. Nicolas Paul Stéphane Sarközy de Nagy-Bocsa prêche la tolérance zéro et la fermeté alors qu'il viole toutes les lois, singeant George W. Bush et Vladimir Poutine (2). N'ayant plus rien à proposer, et devant le malaise ressenti par les Français, il n'a plus que sa doctrine fétiche à nous réciter: «Travaillez plus !» Travailler plus pour simplement compenser des salaires trop faibles et des taxes toujours plus élevées, pour rattraper un pouvoir d'achat en chute libre, est-ce la bonne solution ? Il faut travailler pour vivre et non vivre pour travailler. Nous n'avons qu'une vie et elle est bien courte. Nicolas Sarkozy propose de "racheter" le temps libre. Les salariés devront-ils, dans cette logique et si nous laissons faire, travailler pendant les congés payés, les week-ends ou les vacances ? Pour gagner un peu plus ? Mais que feront-ils de cet argent s'ils n'ont plus de temps pour le dépenser. Avec un salaire juste, les consommateurs remettent l'argent dans le circuit de l'économie et la relancent, et les entreprises peuvent embaucher plus, en laissant le temps à leurs employés de vivre et donc de consommer. C'est idem pour les minima sociaux.

Si, comme l'avait demandé notre canard, nous avions voté majoritairement "nul" en 2007, nous aurions pu réclamer par référendum une nouvelle Constitution pour établir une France fédérale. Aujourd'hui, notre pays serait à nouveau sur les rails. Pour cela, il aurait fallu une autre Union Européenne, laissant aux pays une réelle autonomie. L'unité, oui, l'uniformité, non. En 2009, l'Europe sera plongée dans un chaos infernal avec tous les pays qui la composent. Sommes-nous incapables de réformer la France et de choisir nous-mêmes l'Europe que nous souhaitons ?

La réforme de la Constitution proposée par Édouard Balladur et le traité de Lisbonne sont des insultes à la démocratie contraires à ladite Constitution, dans les deux cas, le peuple n'aura pas été consulté. Les Français comme les Néerlandais ont déjà voté "non" au projet d'un traité européen en mai et juin 2005. Il aurait naturellement fallu proposer un nouveau texte soumis à des référendums dans les 27 pays membres.

Une réflexion sur « La hotte du Père Noël était vide »

  1. La Hotte su Père Noel…..
    Je crois que l’on peut dire Merci à C4N de publier toutes ces opinions différentes selon que l’on est de « droitier » ou « gauch….. » Nos sélecteurs d’articles sont EUX DE VRAIS DEMOCRATES!!!!!!!!

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