La grippe A est une erreur, Roselyne Bachelot doit-elle démissioner ?

 

« Je me suis fait vaccinée ! » « Faites vous vacciner » « Il faut se faire vacciner » « L’épidémie est là, il va y avoir des morts » « C’est une épidémie d’une ampleur absolument sans précédent » « Soyez responsable faites vous vacciner ! » « Ce virus H1N1 est plus dangereux que la grippe saisonnière »

 

On se souvient tous aussi du sourire goguenard et mesquin de notre ministre en train de se faire piquer le bras qui a valu tout un tas de suspicions : est ce bien un vaccin contre le H1N1 ? Ou bien notre ministre est-elle ambidextre droitière ou gauchère ?

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Par de multiples moyens, elle a tenté de faire peur pour inciter le maximum de gens à se faire vacciner. C’est évident la mort fait toujours peur. A les en croire, même la variole aurait été plus simple à guérir ! Le nombre de morts à cause de la grippe A aussi allait être important dépassant même le nombre de victimes de la grippe saisonnière.

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C’était une panique totale devant une pandémie sans précédents, et le gouvernement avait réagit de façon responsable en commandant des millions de doses de vaccins pour une vaccination massive de la population française. Malheureusement, contre ses espérances beaucoup ne se sont pas fait vacciné et des millions de doses sont restées en stock. Cela lui a valu une belle chronique de Stéphane Guillon qui montre bien un arrière goût de manigances dans l’histoire de la grippe A.

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A plusieurs reprises, elle a soutenu avec aplomb que seul le vaccin pouvait préserver la population, elle était pratiquement en mesure d’interdire tout rassemblement de population pour éviter toute propagation du virus. Combien de fois a-t-elle répondu (ou du moins suggéré) avec dédain à des gens que les experts étaient là, et qu’en gros la population était trop imbécile pour comprendre la chose, donc que seule sa voix devait être prise en compte, comme un extrait de l’évangile ou un verset du coran?

D’ailleurs le vaccin lui-même a été sujet à de nombreuses polémiques : Sclérose en plaques, toxicité, hépatite, rapidité de la confection du vaccin, validité des tests, effets secondaires à long terme,…

En effet, au début il fallait deux injections puis d’un coup il n’en fallait plus qu’une, des animaux seraient mort d’une injection de vaccin H1N1…

Devant le doute des français et les dépenses occasionnées, bien sûr le ministère de la santé a tout fait pour marquer les esprits et inciter le maximum de gens à se faire piquer. Dans le cas contraire, les frais occasionnés gigantesques auraient été durs à justifier, les guignols de l’info l’avaient repéré !

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Je me souviens encore de la question récurrente : « Tu te fais vacciner ? ». Et devant tant d’incohérences dans la campagne de vaccination et le peu d’influence, je rigolais en disant que tout cela n’était que mascarade !

 

Dans un terrain de stage, les cadres de santé ont demandé à leur personnel (infirmier et secrétaire) s’il voulait être vacciné. Mais faisant partie du personnel en tant que stagiaire, personne ne me l’a demandé. Pourquoi vouloir vacciner son personnel tout en ignorant que parmi eux, un vecteur ne serait pas vacciné et donc vecteur de contamination des patients fréquentant l’établissement.

Notre formatrice en infectieux, nous a fait tout un cours de prévention et de stimulation à la vaccination contre cette grippe A. Etant en formation, nous avons été réquisitionnés pour la campagne de vaccination sans être soi-même vacciné (certains ne sont toujours pas payés de leurs vacations d’ailleurs).

 

Je rigolais intérieurement devant une telle débâcle supposée ordonnée, et puis l’hiver passant, pouf on en entend plus parler…exit la grippe A ! Même pas un bilan de situation régulier… plus rien après un battage médiatique incroyable.

 

Mais je vous laisse écouter ce qui suit :

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Ce passage du 8 juillet sur France Info résume tout et en dit long ! Dernièrement, on a reconnu que finalement le virus H1N1 n’était pas si dangereux que ça, encore moins que la grippe saisonnière.

 

En bref que malgré le nombre massif de personnes qui ne se sont pas fait vacciner, peu ont eu la grippe A, qu’il n’y a pas eu autant de mort qu’ils avaient prévus si la population ne se faisait pas vacciner et que les experts inclus dans ce sujet se sont plantés.

Que l’on a essayé de nous berner qu’il était encore possible de revendre les doses de vaccins en stock.

Bizarrement cette info est passée quasi inaperçue dans la brume médiatique de l’affaire Bettencourt, Woerth et autres broutilles de démission de deux politiques.

Mais pourquoi ? Et bien, si vous avez bien fait attention en écoutant l’interview : l’interlocuteur évoque la possibilité qu’il y ait eu des intérêts particuliers de favorisés, et que certains laboratoires pharmaceutiques Comme GSK, Novartis et Sanofi ont gagné beaucoup d’argent (on s’en serait douté). Ok leur job est aussi de vendre, mais comme le précise l’interviewé, les barrières de l’éthique sont parfois mal faites.

 

Notre ministre de la santé et des sports doit se sentir soulagée que contrairement à Rama Yade ou Rachida Dati, elle s’en sortira sans quasiment aucune tâche sur ses tailleurs avec pompons en épinglette.

 

Tous ses diplômes et années d’expérience dans la pharmaceutique finalement ne lui servent à rien en tant que ministre. Elle pourra se gausser de tout son passif, cette annonce nous montre en fait ce que l’on savait déjà, en tant que ministre elle a été aussi compétente qu’un enfant qui reçoit sa boite du petit chimiste à noël.

Que d’argent gaspillé, et le gouvernement demande à ce que le peuple se serre la ceinture !

Oui, on nous avancera encore et toujours la carte fétiche : le principe de précaution, que la population aurait hurlé au scandale si rien n’avait été fait.

Mais en faisant du principe de précaution une mobilisation nationale, ils se sont doté eux-mêmes du bâton pour se faire battre.

 

Cependant en ces temps de scandales politiques et économiques, on peut se poser des questions d’actualité.

 

Avec son passif de carrière dans la pharmaceutique, Roselyne Bachelot ne tremperait-elle pas aussi dans une affaire de conflit d’intérêts ?

N’y a-t-il pas eu des manigances ou favoritisme entre les laboratoires choisis pour la fourniture des doses de vaccin et le gouvernement, ou même le ministère de la santé ?

Des enveloppes se sont elles échangées secrètement ?

La grippe A était elle réelle ou n’était-ce qu’une diversion mondiale pour faire passer la pilule de la crise ?

Nous aurait-on caché quelque chose durant cette panique inutile ?

Roselyne Bachelot doit-elle démissionner suite à cette « pseudo-bourde » ?

 

 

Aujourd’hui, au lieu de s’occuper du foot, elle devrait se livrer d’urgence à savoir si les recommandations en cas de canicule sont appliquées dans les milieux hospitaliers, car si on n’allait pas le voir tout les jours, un être qui m’est cher serait déshydraté en moins de deux jours et serait certainement décédé.

Mais quelle hypocrisie des politiques et là qu’ils soient ministres, députés ou sénateurs ! En gros pour s’assurer d’aucun accident comme en 2003, ils affirment de façon sereine que pour cela il faut du personnel car il en manque et du temps, mais parallèlement ils obligent les établissements à être au rendement et non à la qualité, et ce à effectif réduit et des licenciements en tout genre.

 

Est-ce le nouveau procédé pour des économies camouflé par l’argument « On a prévenu, fait une campagne de prévention, ce n’est pas notre faute si ce n’est pas appliqué » ?

Et oui, il n’y a pas de petites économies…

 

Mme Bachelot, la mort des personnes âgées par déshydratation vous émeut-elle autant qu’un SDF qui meurt de froid ?

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