La Grèce a connu deux jours agités, les 28 et 29 Juin 2011. Des troubles ont éclaté entre des manifestants et des forces de police. Ces désordres ont pour toile de fond le vote par le Parlement grec d’un plan d’austérité pour faire face à un problème de dette publique.

 

 

Le Parlement grec a approuvé les mesures d’austérité qui vont être imposées au peuple grec. Les débats et vote se sont déroulés sur deux jours, le Mercredi 29 et le Jeudi 30 Juin 2011. L’ambiance dans l’enceinte du bâtiment était calme. Ce qui n’était pas le cas à l’extérieur.

 

Les citoyens grecs ne veulent clairement pas de ce plan d’austérité qui impliquent des coupes budgétaires drastiques, des privatisations et des privations pour les plus vulnérables. Comme les mois précédents et l’année dernière, des troubles ont éclatés entre des forces de l’ordre dépassés par les évènements et des manifestants en colère qui criaient leur ras-le-bol d’une situation intenable.

 

Pendant deux jours, les Mardi 28 et Mercredi 29 Juin, Athènes s’est transformée en champ de bataille. Les heurts ont été violents et les dégâts importants. Les manifestants, anticipant les jets de lacrymogènes, sont venus avec des masques à gaz. En riposte, les protestataires ont lancé des pierres et tout ce qui leur tombait sous la main (chaises, barrières métalliques,…). Et comme toujours, des poubelles et des véhicules en feu.

 

Le fait marquant dans ces troubles est l’attitude des belligérants. Les forces de police ont commis des excès dans la violence à l’égard des manifestants, frappant des innocents qui ne prenaient pas part aux combats. De l’autre, on constate des manifestants ne montrant aucun signe de crainte vis-à-vis des policiers qui reculent voire qui fuient.

 

Maintenant que les mesures d’austérité ont été adoptées, l’incertitude concerne les comportements futurs des indignés, ce mouvement qui milite pour un retour à la souveraineté des États contre la domination du FMI et des marchés financiers. La rue grecque peut s’enflammer à n’importe quel moment. Et la révolte gronde non seulement en Grèce, mais aussi dans d’autres capitales européennes. Après le printemps arabe, le printemps européen ?