La Grande saga des marchés financiers (suite)

A la fin d’un article du même nom, paru en juillet dernier, je vous avais promis une suite. Les petits nouveaux trouveront l’article en question ici : http://www.come4news.com/la-grande-saga-des-marches-financiers-36778
Ils pourront ainsi rigoler autant, je l’espère, que nous, en juillet dernier.

Résumé des épisodes précédents : Après l’euphorie de 1990, et le sacre du système capitaliste comme seul modèle économique viable, on se serait attendu à un monde toujours plus juste, toujours plus beau, toujours plus riche. Nous avons pu voir qu’il n’en a pas toujours été ainsi (mais que globalement, tout marche bien).
Bien sûr, nous avons connu l’explosion de la bulle internet à la fin de la saison 2, la timide reprise de la saison 3, la grande crise, saison 4, puis la reprise, et la nouvelle crise des états sur-endettés…
Mais tout celà, c’est du passé, et l’avant-première de la saison 5 laissait présager des lendemains meilleurs.
L’article précédent s’arrêtait au 20 juillet 2011.
C’était l’époque où les grands de ce monde se concertaient en vue d’organiser la sortie de crise que nous attendons tous.

Et maintenant, la suite…

Saison 5 : la zone Euro en ordre de bataille

Episode 1 : stabilisation sur le front des marchés et convalescence.

Comme promis en avant première, la situation s’est stabilisée pratiquement d’elle même, les marchés étant, je vous le rapelle, efficients et auto-régulants.Les CAC40 n’est pas descendu en dessous des 2700 points, comme prévu (il s’en est fallu de peu, mais j’ai gagné mon pari. Chic, c’est mieux que le tiercé…). Il a fait un bon moment le yoyo entre 2700 et 3300 points, et puis, nos brillants dirigeants ont trouvé une solution. Que dis-je, LA solution. Ca s’est passé le 27 octobre dernier, exactement.

Episode 2 : le sauvetage de l’Euro

En ce jour historique du 27 octobre 2011, trois importantes décisions sont prises, des décisions qui marient à la perfection audace, originalité, et responsabilité :

1/ La dette Grecque est restructurée. On ne donne surtout aucune explication, en espérant que les gens ne savent pas ce que "restructurer" veut dire.

Juste pour rire : "Restructurer" signifie généralement "ne pas payer" tout ou partie de la dette. Dans le cas présent, il s’agit d’un non-remboursement de 50% de la dette Grecque. Pourquoi ne dit-on pas défaut de paiement partiel, me demanderez-vous ? D’une parce que "restructuration" fait plus classe. De deux parce qu’une banque Américaine a acheté des CDS sur la dette Grecque (CDS = Crédit défaut Swap, c’est en gros une assurance contre les défauts de paiement de la Grèce). Naturellement, cette banque cherche à provoquer le défaut de paiement de la Grèce pour toucher la prime d’assurance.

2/ Les banques Européennes sont recapitalisées pour 106 milliards d’euros au total. En gros, le pognon que les banques vontt perdre avec la dette Grecque, on va leur refiler sous forme d’augmentation de capital.

3/ Le FESF (fond de solidarité Européen) devient un assureur de crédit. L’idée initiale du président du sauvetage des banques était d’en faire une banque, qui serait en mesure de prêter directement aux états, dans le cas où ceux-ci ne pourraient pas se re-financer sur les marchés. On appelle ça un prêteur en dernier ressort. Cela pose un problème : le FESF doit disposer d’assez de cash pour financer un ou plusieurs états simultanément.
Finalement, ainsi que je le disais, le FESF devient un assureur, c’est-à-dire qu’il garantit les prêts émis par les états de la zone Euro. Autrement dit, on reproduit à l’échelle des états le système d’assurance des crédits hypothécaires Américains.

Juste pour rire : Pour que vous compreniez bien le problème, j’attire votre attention sur deux points importants. Le FESF ne dispose pas du cash nécessaire pour rembourser la dette de tous les états de UE, ni même de 3 ou 4… Son bon fonctionnement repose sur une hypothèse : les états peuvent faire défaut un par un, mais pas tous en même temps. Par conséquent, le FESF parviendra toujours à payer les pots cassés. Par contre, si 3, 4, 5 états coulent, le FESF coule aussi. Hors, en période de crise, il y a souvent des phénomènes boule de neige.
Les assureurs de crédit Américains, Freddy Mac et Fanny Mae ont connu ce problème en 2007. Ils avaient assuré beaucoup plus de crédit qu’ils ne pouvaient en rembourser, et tout le monde croyait que ça marcherait parce qu’il était exclu qu’un grand nombre de ménages Américains fassent défaut en même temps.

Au soir de ce 27 octobre 2011, les 26 indispensables qui nous dirigent se sont couchés avec le sentiment du devoir accompli : l’Europe était armée pour la grande reprise.

Episode 3 : la grande reprise.

A la fin 2011, les résultats des entreprises ne sont pas mauvais. Même le fleuron des télécoms Franco-Américain, Alcatel-Lucent parvient à gagner de l’argent ! Ce n’était pas arrivé depuis 10 ans. On a pourtant vérifié les comptes plusieurs fois, mais non, ils ont bien gagné de l’argent, et pas qu’un peu : 1 milliard d’euros !
Enfin bref, nos entreprises, bien managées par nos grands capitaines d’industrie ont bien traversé la crise. Elles sont presque toutes dans le vert, les marchés reprennent donc confiance. D’autant plus que les chiffres en provenance des USA sont bons. Chômage en baisse, production et PIB en hausse…
Les politiciens crient déjà victoire : "je n’aurais pas permis que la France connaisse le sort de la Grèce et de l’Espagne" hurle l’un deux dans ses meetings électoraux.

Juste pour rire : La grande reprise aura duré… 4 mois.

Saison 6 : la grande correction

Episode 1 : Quand la réalité rattrape les marchés

Entre novembre 2011 et mars 2012, le CAC 40 a monté de 15%. Près de la moitié des pertes de l’été 2011 effacées. Une croissance à la fois soutenue est raisonnable. Techniquement, on aurait pu croire que c’était reparti. Techniquement, c’était vrai, mais techniquement seulement.
Pourtant, à la mi-mars, les places boursières Européennes repartent à la baisse, et les économistes tombent des nues. Du moins, les plus mauvais d’entre eux.
L’économie a tout simplement été rattrapée par la réalité. En théorie, les plans de rigueur, vendus comme seule solution viable à long terme, réduisent les déficits. En théorie seulement. Dans la pratique, ils alimentent un cerle vicieux : baisse des salaires des fonctionnaires + baisse des effectifs de la fonction publique + hausse des impôts sur les particuliers => baisse de la consommation => baisse des salaires et destructions d’emplois dans le privé => hausse du chômage et baisse des revenus pour l’état, ce qui conduit à un nouvel accroissement des déficits, qui justifient la mise en place de nouveaux plans de rigueur.
Et ainsi de suite.
Naturellement, on nous a dit que ça aurait été pire sans les plans de rigeur. Argument qui a l’immense avantage d’être difficilement démontable, puisque ce n’est pas ainsi que l’histoire s’est écrite. On peut, nous aussi, s’amuser à donner des vérités comme celle-la. Allez, je commence ! "Si la Lune était bleue, le monde s’effondrerait. Heureusement qu’elle est jaune dis donc !"
Vous aurez compris le principe, je peux dire n’importe quoi derrière le "si la Lune était bleue", vous ne pourrez jamais prouver le contraire.
Les premiers effets des plans de rigueur sont tout simplement apparus courant mars, et comme ils n’étaient pas dans les cours, les marchés ont réagi en conséquence.
Que peut-on appeler "les effets des plans de rigueur" ? Entre autres :
La stagnation de la consommation en France et en Allemagne.
La récession en Espagne et en Angleterre.
Et bien sûr, la dégradation toujours plus rapide de la situation en Grèce.

La situation en Europe a eu des impacts -modérés- aux USA, premier partenaire commercial de la zone Euro, mais aussi et surtout en Chine. Dans l’empire du milieu, l’exédent commercial se tasse et la croissance économique ralentit, comme prévu à la fin de l’article précédent. Pour en saisir les raisons, vous devrez lire l’un de mes vieux articles : http://www.come4news.com/le-mirage-economique-chinois-753472
J’y explique que le mirage économique Chinois repose sur une monnaie sous-évaluée, ou sur un euro fort, comme on voudra. Les difficultés économiques actuelles de l’Europe font qu’il devient de plus en plus difficile pour le Chine de manipuler à sa guise les cours de l’euro. La confiance en l’euro se perd, l’euro baisse, point barre.
La Chine avait anticipé ces difficultés, et tente depuis maintenant deux ans de créer un marché intérieur, grâce auquel elle pourrait continuer son développement. L’avenir dira si cette stratégie va fonctionner. Si la consommation se maintient en occident, c’est possible, sinon, j’en doute fortement.

Episode 2 : Quand la politique s’en mêle

Dans nos régimes pseudo-démocratique, le peuple a la possibilité de voter. On l’avait presque oublié, ça… Les élections, voilà un truc qui pourrait être emmerdant : nous allons demander aux Français et aux Grecs si ils sont d’accord pour continuer à se faire tondre comme des moutons. Oui, posé comme ça, ça risque d’être non. Bon, on va essayer d’enrober ça de façon plus attrayante. On ne va pas dire "plan de rigueur", on va dire "plan d’assainissement des finances publiques" et "économies". C’est plus classe. Mais bon, c’est quand-même mieux en Afrique ! Là bas, au moins, on peut faire crever la populace de faim, et elle ne dit rien.
Enfin, bref, pour la France, on a quand-même réussi à faire voter oui à une gouvernance classique, à savoir l’un des deux partis traditionels au pouvoir. L’un ou l’autre…
Par contre, en Grèce, on dirait que ça n’a pas marché. Il faut dire qu’avec 25% de chômage et un déficit toujours abyssal, la populace est bien obligée de se rendre compte que les plans de rigueur n’ont pas l’efficacité espérée. Bien sûr, on leur promet des lendemains meilleurs, mais ça fait 20 ans que ça dure. Les Grecs se sont rendus à l’évidence, au moins pour une partie d’entre eux : ils peuvent se taper 20 ans d’austérité, le chômage n’arrêtera pas d’augmenter, le problème des finances publiques sera toujours entier, et le cartel Pasok-ND promettra toujours des lendemains meilleurs.
Cela, une partie de plus en plus importante des Grecs le comprend (il est temps, il faut croire que les Grecs sont aussi lents que les Français).
Venons-en au plus important, à savoir l’impact qu’aura le sort du peuple Grec sur les marchés.
Il est une évidence admise de longue date par les gens éclairés : la Grèce ne paiera jamais sa dette. Celà, de plus en plus de gens commence à le comprendre. En conséquence de quoi, il y a deux solutions :
1/ L’Europe laisse tomber la Grèce, ainsi que le propose plus ou moins l’Allemagne. Au quel cas, la Grèce devrait rembourser une dette astronomique, seule, et ne pourrait plus se refinancer. En gros, le seul échange entre la Grèce et le reste du monde se résumerait à des flux financiers sortants correspondant au remboursement de la dette.
En admettant que ce soit techniquement possible, pourquoi voulez-vous que les Grecs acceptent de payer bêtement leurs échéances sans aucune contrepartie ? Pour l’honneur de la Grèce pardi !
Ne riez pas, il y a vraiment des gens qui y croient.
Bon, nous, on fait de l’économie, donc, on va passer toute ces bêtises et en déduire tout de suite que la Grèce ne paiera rien.
Bien sûr, dans 2 ans, c’est au tour du Portugal, et de l’Espagne encore 2 ans après.
En perspective, un trou d’environ 2000 milliards d’euros dans les caisses des banques de la planète. De quoi nourrir quelques inquiétudes sur l’avenir du système capitaliste.
Juste pour rire : La dette de la Grèce est estimée à 1000 milliards d’euros au 2 mars 2012, et ce malgré la restructuration d’octobre. A titre de comparaison, le "grand sauvetage des banques", le "plan marshall de 2008-9" dont je parlais dans le premier article, dans la saison 3, se chiffrait à 100 milliards d’euros. Là, ce serait 1000 milliards d’euros qui partiraient en fumée. Si la contagion n’était pas évitée, le système financier mondial n’y survivrait pas.
2/ L’Europe paie pour la Grèce, au quel cas la situation financière des états Européens sera aggravée. Pas assez pour provoquer une crise, et ça nous donnerait un sursis, mais ça ne nous dispenserait pas de trouver des solutions aux problèmes structurels de la zone Euro.

En bonus dans le DVD : les problèmes structurels de la zone Euro.

Dans un état normal, avec taux de change variable, et une monnaie nationale, il y a un mécanisme d’auto-régulation très simple aussi bien en cas de déficit commercial que de déficit de l’état. Grossièrement, le voici :
1/ Déficit commercial. Ce qui signifie plus d’importations que d’exportations.
2/ La demande pour la devise nationale devient moins importante que la demande pour les devises étrangères, puisque les importateurs paient en devise étrangère (et les clients des exportateurs achètent de la devise nationale pour payer les exportateurs).
3/ La devise nationale baisse.
4/ Les produits étrangers deviennent plus chers, donc moins compétitifs, les produits locaux le sont plus.
5/ La balance commerciale se ré-équilibre.

Dans le cas de l’Europe, ce mécanisme ne peut s’appliquer qu’à l’Europe entière, et pas aux Etats. C’est la balance commerciale globale de la zone Euro qui va influencer sur le cours de l’Euro.
Donc, quand la Grèce est en déficit commercial, le cours de la monnaie ne vient pas réguler les choses, puisque le déficit des uns est compensé par l’exédent des autres, ce qui donne une balance commerciale globale proche de 0.

Pour les déficits, des états, nous avons un phénomène analogue : quand les marchés n’ont plus confiance en un état, la demande en dette souveraine de ce dernier (libellée en monnaie nationale) baisse, ce qui fait baisser la monnaie nationale, donc la valeur réelle de la dette. Phénomène qui ne se produit pas dans notre cas.

L’Euro nous prive donc d’un certain nombre de mécanismes régulateurs qui existent partout ailleurs. Ceci illustre bien que la monnaie commune n’implique pas seulement l’absence de change entre les différents états. Elle implique aussi une politique monétaire commune, laquelle ne peut pas être adaptée à toutes les économies de la zone Euro simultanément.
Un exemple sur l’économie réelle, à savoir le secteur de l’automobile :
1/ La France vends des voitures pour classes populaires et moyennes. Elle attire donc les clients en vendant des voitures d’une certaine qualité au prix le plus bas possible. Si l’euro monte, le prix de construction d’une voiture monte, et notre secteur automobile devient moins compétitif.
2/ L’Allemagne vends des voitures de luxe à des gens qui n’achètent pas une voiture pour faire des allez-retour au boulot, mais qui achètent une Audi, un Porshe ou une BMW. Par conséquent, l’euro peut toujours monter, non seulement l’Allemagne vendra autant, mais elle paiera moins cher ses matières premières, ce qui augmentera ses marges.

Vous l’aurez compris, l’Allemagne s’accomode très  bien d’une monnaie forte, la France pas et la Grèce encore moins. Or, l’euro est le même pour tous, la BCE est la même pour tous. La politique monétaire Européenne, adaptée à l’Allemagne, s’applique à tous.

Voici grossièrement le problème unique au monde, auquel est confronté notre union monétaire unique au monde. Je ne vois que deux solutions : soit trouver une solution unique au monde (mais je ne vois pas laquelle), soit renforcer l’intégration dans l’UE, c’est-à-dire contruire une union économique plus soudée qui serait telle que, au moins d’un point de vue économique, la zone Euro ne soit qu’un seul et même état. Au quel cas, on en serait ramené au cas classique.


Episode 3 : La bêtise réelle ou simulée des dirigeants Allemands

La réaction officielle Allemande aux élections en Grèce est hautement comique. On a l’impression que Merkel et sa clique sont totalement à côté de la plaque. Voici le discours, en résumé : "Nous souhaitons que la Grèce entre dans l’euro, mais il est hors de question de revenir sur les accords passés, et en particulier sur le plan de rigueur imposé à la Grèce. La décision appartient au futur gouvernement et, ma foi, si il était décidé que la Grèce ne se plie pas aux conditions, eh bien, nous supprimmerons les aides, la Grèce sortira de l’euro, tout ceci n’est pas bien grave…"
Un discours qui laisse perplexe. Soit ils sont vraiment à côté de la plaque, et ils s’imaginent que la Grèce, privée d’aide et hors de l’euro continuera à faire l’impossible pour payer nos banques, ou qu’ils peuvent à coup sûr gérer une crise Grecque en évitant toute contagion. Soit Merkel sait qu’elle a eu tord, et finira par abandonner son idée fixe de rigueur, mais veut sauver la face, et ne pas se rallier trop vite au camp d’en face.
Cette seconde hypothèse est sans doute la plus probable, ce qui laisse présager une nouvelle série de plans de relance foireux, comme en 2009.


Saison 7 : Dans le prochain article.

Résumé : Je ne suis pas devin, mais les évènements récents me permettent conjecturer le scénario suivant pour les prochains mois. Notre chère amie Merkel finira par céder, ou "les évènements nouveaux inciteront l’Allemagne à revoir sa position" ou "sensible à la souffrance des peuples du sud, elle consent à un assouplissement". Bref, peu importe le vocabulaire employé, la rigeur sera abandonnée, ce qui permettra de débloquer la situation sur le front Grec.
Autre conséquence : reprise des plans de relance inefficaces et coûteux ! Prime à la casse, subventions, plan Marshall de je ne sais quoi. Les paris sont ouverts : quel secteur le président Hollande va gaver de subventions pour sauver l’économie ?
Naturellement, toute reprise se fera sur une base malsaine, les problèmes structurels de l’euro resteront entiers, ceux des économies nationales aussi.
Sur ce, rendez-vous à la prochaine crise !

51 réflexions sur « La Grande saga des marchés financiers (suite) »

  1. [b]Pas gai tout çà !!

    Mais quel travail !

    Visionnaire Poissonrouge ?

    Vos verrez qu’on y arrivera à la Révolution tant attendue. (par lui)[/b]

  2. [b]Rien qu’en Europe la mesure structurelle majeure consisterait à taxer durement et plus encore les « marchands » par rapports aux « manufacturiers » (y compris agro-alimentaires) et quant aux organismes financiers qui parasitent l’économie (banques, boursicoteurs, gestionnaires et autres phagocyteurs des secteurs « brick and mortar », l’écrêtage des bénéfices serait drastique. Il est indécent, immoral, antiéconomique et que sais-je (sur le plan de la pérennité) que des marges scandaleuses soient prélevées sur les secteurs productifs alors que les ronds de cuirs n’ont jamais mis leurs mains dans le cambouis ni dans la bouse de vache.[/b]

  3. [b]La situation de l’économie mondiale est que la base même de la monnaie n’a plus de base.

    Cette monnaie est une suite de zéro et de un que des machines gloutonnes ingurgitent sans aucun rapport avec la réalité.

    Nous pouvons avoir 10000 milliard de dette celle-ci équivaudrait à zéro puisque cette dette serait basée sur zéro ,en fait quelle compensation appliquer à rien ,sur quelle base appuyer cette monnaie de singe.

    Vouloir établir des bases saines quand les dés sont pipés ne sert à rien ,tout à été fait pour que la monnaie soit factice ,que rien ne puisse la représenter ,le monde vend et achète du vent chaque jour.

    Ceux qui sont aux commandes le savent bien mais aucun d’entre eux ne le dira. [/b]

  4. [b]Je pensais à une monnaie basée sur l’énergie du genre joule ou kilowatt/heure, mais il ne semble pas y avoir d’échos, pourtant 1kW/h à NY équivaut à celui de HK ou Paris, Londres ou Honolulu, mais rien n’y fait. Que cette énergie soit obtenue par du pétrole, du charbon, une chute d’eau ou de l’atome n’y change rien (indépendamment des prix de revient des unes et des autres) un pain coûterait 1Kw une voiture 20 000Kw, ceci harmoniserait les échanges et les banquiers ne pourraient plus spéculer sur les monnaies en attendant de les serrer sur d’autres plans[/b]

  5. [b]L’ignorance crasse des politicards[/b]

    [img]http://www.come4news.com/images/comprofiler/plug_profilegallery/5876/pg_793152411.jpg[/img]

  6. Brillante démonstration, PR!
    Même si je n’ai pas tout compris, j’avoue que vous expliquez bien l’économie…Globalement, quoique l’on fasse, on va dans le mur à brève ou moyenne échéance! Qu’est-ce qu’on attend pour foutre tout en l’air???

  7. [b]Le problème siempre c’est que ceux qui feraient la révolution ne la récupéreront pas, ça ne c’est jamais vu. Il y a toujours des opportunistes qui s’en emparent et profitent… [/b]

  8. @Sophy : Ce qui est sûr, c’est que la situation va continuer à se dégrader, et ce jusqu’à ce que le système change du tout au tout.
    Viendra un moment où le système actuel ne sera plus en état de fonctionner. Soit parce que le peuple, excédé, le renversera (ce que je souhaite, comme vous le savez), soit parce que ce système connaîtra tout simplement un black out (faillite des banque, non-approvisionnement des étales, bref, économie réelle HS).

    zelectron, votre premier com ! On croirait lire Mélanchon !
    Mais n’oubliez pas que les parasites ne sont pas seulement les financiers et les commerciaux. Les hauts placés prélèvent tous, à leur façon, de quoi vivre grassement sur le dos des travailleurs.
    Le parasite, c’est le financier, mais aussi l’industriel. C’est une question de grade, pas de secteur d’activité.

    @Siempre : Il serait possible de ne pas aller dans le mur.
    Il faudrait uniformiser l’économie Européenne. C’est-à-dire instaurer un SMIC Européen, une fiscalité Européenne, une caisse de retraite Européenne, une sécu Européenne, un gouvernement Européen… On n’aurait un état, une économie et une monnaie pour tous, ce qui, en plus d’éviter la concurrence fiscale stérile, résoudrait les problèmes structurels évoqués dans l’article.
    Il faudrait également assainir les caisses de retraite, et ce n’est pas en repoussant l’âge à 70 ans que l’on va y arriver. C’est en alignant toutes les pensions de retraite sur un seul et même montant. Médecins, fonctionnaires ou smicards, tous retraités, même montant pour tous. Moins de frais administratifs, plus de consommation de la part des vieux. Economiquement, c’est incontestable.
    Enfin, il faudrait assainir les budgets des états, et, là encore, ce n’est pas la TVA à 21% qui va le permettre. Il faudrait donc mettre drastiquement au régime toute la classe aisée au sens large. Certes, les parasites inutiles sont à mettre au pain sec et à l’eau. Mais je ne parle pas seulement d’eux. Je parle aussi des petits entrepreuneurs, ces m’as-tu-vu imbuvables.
    Je parle aussi des notables : médecins, avocats, notaires, qui font, certes, un travail utile, mais sur-payé dans notre pays en tout cas.
    Les ingénieurs devront également se serrer la ceinture.
    Cette classe aisée doit mettre la main à la poche, et il faudrait le faire au moyen d’augmentations de l’impôt sur le revenu, de la suppression des exonérations de charges sur les PME. Voitures de fonction défiscalisées, terminé. Et ce n’est qu’un exemple parmi d’autres.

    Voilà la cure d’austérité qu’il faudrait faire, mais que jamais un gouvernement ne fera. Ce serait pourtant la seule alternative à l’effondrement général.
    Naturellement, mon plan de rigueur ne passera jamais. Par conséquent, on ira dans le mur, effectivement.

  9. Époustouflant !
    Grand chef [b]Redfish[/b] a parlé ! Grand chef [b]Redfish[/b] a de bonnes idées, mais Grand chef Redfish veut faire aussi la révolution… de papier. Grand chef [b]Redfish[/b] est déroutant, car il est pour ceux qui sont contre ou l’inverse… je ne sais plus… je baille… je vais dormir…

  10. @ Alea jacta est : Les formules telles que « grand chef redfish » ne font pas tellement avancer le débat…

  11. Oui, Alea, j’aurais préféré que vous expliquiez en quoi ce que nous explique ici PR est infondé ou discutable. J’aurais ainsi l’impression d’assister à une vraie discussion, ce qui m’intéresse vivement.
    Merci PR 😉

  12. @Siempre :
    Il ne peut pas.
    Alea n’a pas d’arguments à opposer à ma démontration, parce qu’Alea fait partie des gens embrigadés dans l’idéologie capitaliste. Comme beaucoup de gens qui votent encore PS-Modem-UMP, il croit dur comme fer aux quatre points suivants :
    [quote]1/ Il n’y a que deux solutions : le régime capitaliste et démocratique, sous lequel nous vivons, et le régime communiste soviétique, qui était celui de l’URSS.
    2/ Par sa faillite, le système communiste soviétique a démontré qu’il n’était pas la voie à suivre, et qu’il faut donc suivre la seule autre voie possible.
    3/ Notre système capitaliste est démocratique et globalement bon. Globalement, il fonctionne bien. Certes, il y a des imperfections plus ou moins importantes, mais il ne s’agit en aucun cas d’un problème systémique. Si il sera sans doute nécessaire d’apporter des corrections à l’Europe, aux marchés, à l’entrepreunariat, il n’est pas envisageable de remettre en cause le principe général du système.
    4/ Ceux qui proposent une remise en cause globale de l’ordre établi sont soit de dangereux Staliniens, soit des huluberlus peu instruits qui se sont fait avoir. Ces huluberlus ne comprennent rien à l’économie.[/quote]

    Quand je dis que ces gens croient en ces quatre points comme un Musulman croit en les 5 pilliers de l’Islam. Ils ne sont pas venu à les énoncer à la suite d’un raisonnement logique, parce qu’ils estiment que ce sont des choses qu’il est inutile de démontrer. Tout comme un Musulman n’a pas besoin de preuve pour croire que Dieu existe et qu’il faut faire 5 prières par jour, un Français qui est dans ce moule-là n’a pas besoin de preuve pour croire au bien fondé et au caractère éternel du système capitaliste.
    Il ne faut surtout pas croire que seul l’idiot de base qui milite pour un parti dont je tairais le nom est concerné par ce qui précède. La majorité est concernée.
    Avez-vous déjà essayé de demander, mettons à un militant socialiste, de vous prouver que seul le système capitaliste est viable ? Vous n’obtiendrez pas d’argumentaire structuré. Vous serez qualifié d’utopiste ou de fou, et il prétendra que son parti, lui, est à la fois humaniste et réaliste.
    Dernière précision : je ne dis pas là que PS-Modem-UMP-FN, c’est du pareil au même. Je dis que ces quatre partis et les gens qui les soutiennent partagent la croyance que j’ai décrite. Ils ont des désaccords sur d’autres points, mais pas sur les principes fondateurs du régime.

  13. Redfish ne peut plus se passer de moi ? J’entends son appel, j’arrive !
    Bien sûr, capitaliste et démocrate et qui paie fièrement ses impôts. Et encore je trouve notre société bien trop soviétisée. Je souhaite une vraie société libérale de type Tocqueville, Montesquieu ou Voltaire, ou chaque individu soit libre et responsable. Hélas, dés notre naissance et jusqu’à notre mort, on nous prend par la main pour nous monter quel chemin à prendre. Je ne suis pas riche pécuniairement, mais je le suis de liberté à mes dépens. Oui je sais, vous souhaitez bons vieux camps de rééducation, ah, c’était le bon temps ! Et les goulags ! Ah, sacré Marx, qu’est-ce que l’on n’a pas fait en ton nom ! et combien nous ont suivis… mais combien sont-ils maintenant ? Pourtant il y avise un idéal… Oui, mais au non de l’idéal, tout est permis. C’est comme la religion, du moment que c’est écrit, on a raison, point n’est besoin de raisonner !
    Hélas je raisonne, désolé, personne n’est parfait ! vive la République, vive la Liberté, vive l’égalité (purement utopique), vive la fraternité (même avec vous mes frères et mes soeurs Sedfish et Siempre).
    Ouf ! ça va pas là ! Je vais me coucher
    Gros dodo frangins frangines

  14. Si il n’y avait pas cette croyance populaire, ça ferait longtemps que les partis capitalistes auraient été balayés. C’est la raison pour laquelle il nous faut étudier, comprendre, enrayer et détruire les processus et les mécanismes qui conduisent à cette croyance.

    [b]Comme toute croyance, celle-ci est tenace.[/b]
    Il ne suffit pas de démontrer posément que cette croyance est fausse, et que les quatre pilliers du capitalisme sont bancaux pour que cette croyance vole en éclats.

    [b][u]Que se passe-t-il quand on met à mal l’un ou plusieurs pilliers de cette croyance ?[/u][/b]
    Eh bien, vous venez de le voir. Alea Jacta Est a lu, sans doute en totalité, le texte. Il n’a trouvé aucune faille, rien d’illogique. Pourtant, [b]ce texte entre en totale contradiction avec les pilliers 2 et 3[/b]. Il ne peut donc que [b]s’accrocher au pillier 4.[/b] Problème : ce n’est pas possible, puisqu’il faudrait pour cela me considérer comme un huluberlu, sauf que ce que j’ai écrit dans l’article est vrai, logique et il est assez peu crédible de voir son auteur comme un inculte ignorant du fonctionnement de l’économie…
    Ce paradoxe incompréhensible ne laisse plus qu’une solution : tenter de discréditer l’auteur pour discréditer le contenu.
    Bref, nous sommes en quelque sorte dans la phase de rejet. D’où :
    [quote]Oui je sais, vous souhaitez bons vieux camps de rééducation, ah, c’était le bon temps ! Et les goulags ![/quote]
    Essayer de tout mélanger pour éviter le débat posé peut être l’une des manifestations (si vous regardez mes échanges avec Alea ces jours derniers sous les article de Yolaine et RUI, vous verrez qu’il n’entrait pas dans la caricature. Il le fait aujourd’hui parce qu’il est coincé). La phase de rejet peut se manifester de différentes manières. Avec plus ou moins d’agressivité.

  15. Cependant, Alea Jacta Est va réfléchir.
    D’abord pour essayer de mettre le doigt sur une contradiction ou sur quelque chose de faux dans mon article. Il entrera alors dans une phase plus constructive. Celle de l’exploration des solutions alternatives, et de l’étude approfondie des faiblesses du système actuel.
    Il va donc remettre en cause les principes jusqu’alors admis.

    Au cours de cette phase, il va constater que ce que nous avions prévu se produit. Non seulement il lui deviendra impossible de qualifier notre discours d’irréaliste, idiot, ou je ne sais quoi, mais en plus, il constatera que les politiques et les économistes qui adhèrent à la pensée capitaliste n’ont jamais rien vu venir. Ce parce qu’ils étaient enfermés dans un schéma de pensée basé sur une croyance fausse.
    Eh oui !
    Mettez-vous deux secondes à la place d’un type qui croit dur comme fer que le système capitaliste, globalement, fonctionne. Comprennez que ce type-là n’a aucune chance de voir venir la crise de la dette en 2009. Pour lui, on a connu une crise, mais là, on va repartir, il n’en doute même pas, même si il a un prix Nobel d’économie.
    Nous, on sait que ce système n’a rien de magique, et que son effondrement est possible. En 2009, on se pose donc la question : reprise, ou poursuite de la crise ? On voit le taux d’endettement des états, et on dit [i] »poursuite de la crise »[/i].

  16. J’attends avec impatience votre contradicteur, Poisson rouge…Personnellement, je ne vois rien à opposer à votre démonstration.

  17. Ah, en voilà du beau baratin : cela s’appelle de l’onanisme intellectuel ! Dans le genre verbiage, ça me saoule. On croirait un discours de type trotskiste, aussi imperméable à la réalité !
    Redfish, vous pouvez ôter vos lunettes, vous qui profitez si largement du système capitaliste ! Regardez bien ! Vous pouvez tenir un tel discours puisque vous savez pertinemment (ou qui espérez sans aucun doute) qu’il n’y a pas d’autre système qui fonctionne aussi bien malgré les nombreux problèmes. Au fond, vous ne voulez pas que ça change, vous auriez trop à perdre (ce qui n’est pas mon cas).
    Allez, dans ma grande mansuétude et avec les petits moyens que je m’accorde, je vous attribue le prix Nobel du blabla… Zêtes content ?
    Allez donc ne râlez, je me moque…
    Je suis coincé ? Comme vous y allez ! Mais vous me poursuivez de vos assiduités pseudo économique ! Je n’ai pas envie de débattre avec quelqu’un d’enfermé dans un schéma de pensée basé sur des croyances erronées. Bien sûr, un chat est bien un chat lorsqu’on s’assure à postériori qu’il est bien un chat.
    Et puis, oui c’est la crise, la crise d’un système capitaliste. Et alors ? On n’en mourra pas. Notre pays et le monde ont connu des moments bien plus douloureux. Vous êtes aveuglé par cette étape de notre vie ? Vous ignorez sans doute l’histoire ? Ne craigniez rien cela se passera, il y aura des jours meilleurs, le bout du tunnel n’est pas bien loin…
    Allez en paix camarade !

  18. [b]@poissonrouge,
    3 remarques,
    Après l’euphorie de 1990, et le sacre du système capitaliste comme seul modèle économique viable: vous confondez avec les applaudissement à l’écroulement du système communiste, rien à voir avec un sacre quelconque !
    Vous parlez d’€uro, de marchés boursiers, de banques, d’institutions financières! vous oubliez le transfert des productions de produits manufacturés envers principalement la Chine communiste.
    Comparer la situation grecque à celle de la France est ridicule.[/b]

  19. Très juste zelectron, il n’y a jamais eu de sacre du système capitaliste. Même trop imparfait, il résiste malgré tout, alors que le système communiste s’est effondré de lui-même sans intervention extérieure.
    Et la chine communiste ? C’est une dictature qui fonctionne avec un sous-modèle capitaliste !

  20. Désolée, Aléa et Zelectron…Je ne vois aucune réelle mise en cause de l’argumentaire de PR. Si un jour on écrit le « livre noir du capitalisme » vous serez effrayés des dégâts humains et écologiques!

  21. Alea et Zelectron,

    Ayant dépasser de peu comme vous les 60 ans, je ne serai pas si catégorique avec le raisonnement de PR. Nous avons vecu probablement l’age d’or du « capitalisme moderne ». Celui ci est somme toute assez jeune (70 ans) , presque l’age du communisme mao-stalinien. Il est cependant difficile de predire s’il va perdurer et combien de temps (meme si j’avoue l’espérer parce qu’il m’avantage personnellement).

    Si on regarde ce qui se passe aux USA, il est remis en cause par certaines classes de la société (les jeunes notamment qui ont vu leurs parents s’enrichir puis s’appauvrir tres rapidement); il est aussi cause de maladies (tout comme le communisme soviétique)

    Nous n’avons pas su , helas arreter certaines de ses derives: consumérisme , pollutions, accroissement de la misère et des differences sociales (à l’international comme en France); au nom de la liberté, nous avons accepté une sorte de post colonialisme dans les pays émergents (Europe de l’Est, Mediterrannée), dans les années 90 ; nous avons aussi accepté les juntes militaires et la torture en Amérique du Sud,dans les années 70, nous avons remis au gout du jour la religion, en Iran, Afghanistan, Egypte, ou Turquie (c’était mieux que de voir le communisme ou le socialisme dans ces pays).

    La moitié de la planete est en état d’insecurité (guerre ou tensions civiles); le spectre des extremismes flotte sur l’Europe sans savoir ce que cela va donner; l’Europe est en crise en Hollande ou en Autriche autant qu’en Grece pour d’autres raisons.

    Dans les années 90, nous avons eté soulagés de la chute du communisme; un air de liberté flottait sur Berlin et Moscou; nous avons joué, délocalisé nos problemes pensant notre pouvoir illimité; jusqu’à ce 11 /09/2001 qui nous a entrainé dans une premiere récession. Depuis, nous vivons dans l’angoisse des lendemains (boursiere mais aussi sociale, etc). EN lisant certains journaux et blogs, j’ai aussi peur de revenir à cette « Belle Epoque » qui nous a conduit au désastre, à la guerre, la collaboration et le déshonneur

    Une certaine modestie est de mise, donc, et PR avec la fougue de sa jeunesse, et son oeil neuf, peut aussi nous apprendre

  22. Bien, Alea Jacta Est :
    [quote]On croirait un discours de type trotskiste, aussi imperméable à la réalité ! [/quote]
    = pillier 1 :
    [quote]1/ Il n’y a que deux solutions : le régime capitaliste et démocratique, sous lequel nous vivons, et le régime communiste soviétique, qui était celui de l’URSS. [/quote]

    [quote]Regardez bien ! Vous pouvez tenir un tel discours puisque vous savez pertinemment (ou qui espérez sans aucun doute) qu’il n’y a pas d’autre système qui fonctionne aussi bien malgré les nombreux problèmes.[/quote]
    = 3e pillier :
    [quote]3/ Notre système capitaliste est démocratique et globalement bon. Globalement, il fonctionne bien. Certes, il y a des imperfections plus ou moins importantes, mais il ne s’agit en aucun cas d’un problème systémique. Si il sera sans doute nécessaire d’apporter des corrections à l’Europe, aux marchés, à l’entrepreunariat, il n’est pas envisageable de remettre en cause le principe général du système. [/quote]

    J’en déduis que j’ai correctement résumé votre pensée par ce que j’ai appelé [i] »les quatre pilliers de la croyance capitaliste »[/i]. Vous ne serez sans doute pas d’accord avec la formule, mais avec les quatre points ?
    Je parle de croyance parce que c’est pour vous un postulat de départ. Vous n’avez jamais, à aucun moment, cherché à démontrer ces points-là parce que pour vous, c’est vrai, point barre.

    [quote]Redfish, vous pouvez ôter vos lunettes, vous qui profitez si largement du système capitaliste ![/quote]
    Oui. Je veux qu’il s’effondre. Je ne vais pas faire du zèle au boulot et mettre un point d’honneur à payer mes impôts pour le garder en place, ce serait contradictoire. Cela dit, je ne profite pas autant que les grands parasites, loin de là.

    [quote]Au fond, vous ne voulez pas que ça change, vous auriez trop à perdre (ce qui n’est pas mon cas).[/quote]
    Trop à perdre, non. A perdre, peut-être. Bien que ce ne soit vraiment pas certain. Cependant, ma situation financière confortable n’influence pas mes opinions politiques et mon analyse économique.
    [quote]
    Mais vous me poursuivez de vos assiduités pseudo économique ![/quote]
    Si vous pensez que mon analyse est fausse, c’est votre droit. Mais alors, pourquoi ne pas citer un passage de l’article qui est faux et explique pourquoi ?
    Ca ne devrait pas être trop dur, puisque mon article est un tissu d’absurdité. zelectron a essayé, lui.

    [quote]Et puis, oui c’est la crise, la crise d’un système capitaliste. Et alors ? On n’en mourra pas. Notre pays et le monde ont connu des moments bien plus douloureux. Vous êtes aveuglé par cette étape de notre vie ?[/quote]
    Plus douleureux, sans doute. Je parlais moi de la situation économique, qui n’a jamais été pire en terme de perspectives, même dans les années 30. Enfin, c’est difficilement comparable, mais disons pour faire court que, dans les années 30, la population était moins dépendante du travail salarié et du commerce.

  23. @zelectron :

    « Sacre » du capitalisme :
    Nous serons d’accord, je suppose pour dire que 1990 marque la fin d’un certain ordre mondial dans lequel deux modèles politico-économiques s’affrontaient. Le capitalisme n’était pas admis de tous comme LE système obligatoire. A partir de 90, la question ne se pose plus. Le monde est capitaliste, il n’y a même pas à en débattre. C’est en ce sens que l’on peut parler de « sacre du capitalisme comme seul système viable » suite à l’effondrement du seul système concurrent en fonctionnement.

    Transfert de produits manufacturés :
    J’en parle dans d’autres articles. Je ne peux pas parler de tout dans chaque article… En quoi cet élément change le raisonnement que j’ai déployé ici ?

    La comparaison Grèce-France
    Je suppose que vous parlez là de la fin de mon premier article… Je compare (si on veut) les patrimoine des états Français, pour illustrer le fait que le notre est plus important, et que nous avons par conséquent le temps de voir venir, contrairement à la Grèce, qui elle, le voit fondre très rapidement, et n’aura donc plus rien à vendre.
    En quoi est-ce ridicule de dire cela ?

  24. Redfish
    Mais je n’ai nullement l’intention d’argumenter quoique ce soit avec vous : vous avez un problème, vous souhaitez que tout s’effondre et particulièrement le système qui vous apport un confort financier. Masochiste, c’est comme ça qu’ils disent les hommes en blancs ?

    Ce que vous écrivez est pire que faux, c’est surréaliste.

    Vous comparez la France, état séculier organisé, avec la Grèce, jeune état qui n’a jamais été organisé (c’est ce Nouveau Monde que vous souhaitez si je comprends bien ?). Là, ça manque de sérieux. Je vois les limites de votre blabla.

  25. [quote]Mais je n’ai nullement l’intention d’argumenter quoique ce soit avec vous[/quote]
    Ce n’est pas la preuve d’une grande ouverture d’esprit, ni d’une grande honnêteté intellectuelle…
    Usuellement, quand on pense qu’un article est de mauvaise qualité, on ne commente pas dessous. Et vous, vous écrivez 5 commentaires sur un moins que rien ?
    Vous n’argumentez pas. Parce que vous n’en avez pas l’intention, ou parce que vous n’en avez pas les capacités intellectuelles ?

  26. @isa3 :

    Le système capitaliste à proprement parler, existe [i]depuis 150-200 ans[/i]. Naturellement, ce régime a connu des évolutions importantes, il me semble donc que l’âge du régime n’est pas forcément une donnée pertinente.
    Je dirais de manière analogue que le régime de Brejnev n’a pas grand chose à voir avec celui de Staline et de Mao, il me paraît donc pour le moins hasardeux de considérer qu’il n’y avait qu’un régime Soviétique de 1924 à 1990 et que sa durée de vie a été de 66 ans, un peu comme on parlerait de la durée de vie d’une machine ou d’un être vivant.

    Votre second paragraphe sur le neo-colonialisme est un début de démonstration du fait que le capitalisme ne permet pas -et ne permettra jamais- à un monde entier capitaliste d’accéder à un niveau de vie à l’Européenne. Vous avez parlé des juntes, fanatiques religieux que notre pays aux allures de république démocratiques a défendu. Je parlerais là de ce que vous n’avez pas mentionné : nous vivons depuis 150 ans au crochet de l’Afrique. Nos colonies, devenues pays indépendants de la FranceAfrique nous fournit la matière première à bas coût et la plus grande décharge à ciel ouvert du monde. Nous ne payons pas les matières premières au juste prix et nous ne retraitons pas ni ne stockons nos déchets.
    Je ne vois donc pas comment on peut douter du fait que cet asservissement de l’Afrique a, au moins largement contribué au miracle économique, et, avec l’asservissement des populations des pays émergents, contribue au fonctionnement de cette société de sur-consommation.
    Ouvrons les yeux : pour que le monde occidental capitaliste fonctionne, il faut que l’Afrique crève de faim, et continue de se faire irradier par les mines d’Areva. C’est à ce prix là que le système fonctionne et que nous, la classe moyenne-aisée, pouvons vivre aussi confortablement.

    Ce qui est assez sidérant, c’est que même avec 1 milliards d’esclaves en Asie, des matières première à bas coût et une décharge à ciel ouvert à disposition pour les déchets, ce système économique arrive encore à être en crise. C’est dire si ce système est pourri et inefficace.

  27. [quote]Il est cependant difficile de predire s’il va perdurer et combien de temps (meme si j’avoue l’espérer parce qu’il m’avantage personnellement). [/quote]
    Cette phrase a le mérite d’une parfaite honnêteté intellectuelle.
    Comme je l’ai dit plus haut, je fais partie des jeunes diplômés bien lotis, je ne fais donc pas partie des plus à plaindre.
    Ceci étant, continuer à soutenir ce système, c’est se rendre complice des massacre commis en Afrique par ce système, de l’exploitation des travailleurs en Asie… Et il est inutile de chercher à se donner bonne conscience en disant que l’on ne sait pas vraiment, et que l’on ne peut rien faire. On est informé, et on endosse la responsabilité de ce que nous faisons en conséquence. Est-ce que l’on continue quand-même à défendre ce système par intérêt ?
    [i]Attention :[/i] personne ne vous demande de renoncer à vos privilèges, surtout si c’est pour que quelqu’un d’autre s’en saisisse. Le but, c’est d’abolir les privilèges.
    Je pense pour ma part que combattre ce système, par le vote et par le dialogue avec ceux qui le soutiennent, c’est le minimum.
    Il n’est pas contradictoire d’avoir de l’argent, et même des placements en bourse et de voter Mélanchon.

  28. [quote]Une certaine modestie est de mise, donc, et PR avec la fougue de sa jeunesse, et son oeil neuf, peut aussi nous apprendre [/quote]
    Vous savez, il existe une vaste fumisterie dans les entreprises Françaises : l’expérience. Il n’y a que ça qui compte chez nous. La France (public et privé) est dirigée par des types de 50-70 ans qui ne savent rien faire, qui n’ont aucune capacité d’analyse. Mais ils ont de l’expérience…
    Bon, ne tombons pas dans l’excès inverse : l’expérience peut parfois être un atout, mais un atout parmi d’autres, et certainement pas le sésame qui permet d’analyser systématiquement avec justesse et de gouverner avec sagesse.
    Sur ce sujet de la crise économique, il se pourrait bien que l’expérience se soit retournée contre ceux qui pensent en avoir. Certains pensent que parce qu’ils ont connu la crise de 75, de 82, de 95 et de 2001, parce que, effectivement, il y avait toujours des annonciateurs d’une appocalypse qui n’est jamais venue, il en sera de même cette fois-ci. Certains « experts » ne prennent même plus la peine d’analyser la situation particulière qui est la nôtre aujourd’hui. Il concluent à une crise comme les autres avant même de se pencher sur le problème.
    L’expérience est un atout à double tranchant.
    Chacune des crises économiques de l’histoire du capitalisme est unique. C’est le premier enseignement que l’on devrait tirer de l’expérience. Si l’étude des crises précédentes peut nous aider à comprendre celle-ci, elles ne sauraient nous permettre, à elle seule, d’établir le diagnostic.

  29. [b]
    Ça ne vous dérange pas de manger dans l’écuelle de ce système pourri jusqu’à la moelle, suceur du sang de l’Afrique et qui plus est de l’Asie depuis un petit moment?
    Ne me faites pas croire que vous ne faites pas exprès de confondre le capitalisme et le libéralisme, ce dernier évoluant à une rapidité que vous ne manquez pas d’observer y compris dans sa branche (un peu dévoyée) du social-libéralisme.[/b]

  30. PR,

    Quand je parlais de « [u]capitalisme moderne[/u] », je parle de celui mis en place apres la 2e guerre mondiale pour « contrer » le bloc communiste.

    La premiere periode etant somme toute assez abjecte (exploitations ouvrieres, esclavage et enfants dans les mines), basée sur le mépris des hommes, ayant abouti à la grande crise de 29 et aux grands fascismes (de droite ou de gauche) du 20è siecle. Elle a été fondamentalement remise en cause en Europe et en Amérique du Nord pour aboutir à un système plus humaniste (de type chretien democrate)

    Ce systeme s’est deporté cependant dans les pays emergents.
    Vous avez certainement de bonnes idées, cher PR mais quelle intransigeance!
    Zelectron, cela me derange de « profiter de ce systeme » en achetant des produits made in China (je n’ai jamais acheter Apple pour cette raison ) mais je suis bien obligée de m’equiper de certains objets vitaux (PC, Camera, etc)!! et j’apprecie honteusement la baisse des prix (mais j’achete français au maximum des que je le peux)

  31. [i]je suis bien obligée de m’équiper de certains objets vitaux (PC, Camera, etc)!! et j’apprécie honteusement la baisse des prix (mais j’achète français au maximum des que je le peux)[/i] [b]idem que faire d’autre ?
    voir:[/b] [url]http://www.come4news.com/a-mort-lindustrie-116318[/url]

  32. Alerte ! Redfish est entouré de toutes parts par de grands méchants monstres sanguinaires qui veulent le dévorer tout. Rien n’a grâce à ses yeux, les systèmes et les hommes qui les composent, les jeunes et les vieux, tout est perverti, tout est dangereux… Rien ne va plus, faites vos jeux…
    Dans ce cas, il faut consulter. Au début, ça fait un peu mal, mais après tout est rose…

  33. @isa3 :

    Il est vrai que le capitalisme d’avant-guerre était bien différent du capitalisme d’après guerre et que l’on peut, considérer qu’il y a un régime capitaliste qui dure depuis 1945. Cela peut faire sens, dans la mesure ou il n’y a pas eu de véritable rupture depuis 45. J’objecterais simplement que l’économie de 1945 n’a pas grand chose à voir avec celle d’aujourd’hui dans son mode de fonctionnement.
    Dire que le système d’avant-guerre s’est transféré aux pays émergents… Cela fait sens aussi, mais l’analogie entre les pays émergents d’aujourd’hui et les pays d’Europe au 19e siècle me paraît assez limitée.

    Je ne transige pas pour transiger, et je n’intransige pas pour intransiger. Je transige quand j’estime qu’il y a matière à transiger. Paraître nuancé ne m’intéresse pas, ce qui m’intéresse, c’est éventuellement de l’être. Ce qui m’intéresse, c’est d’analyser la situation avec justesse.

  34. @zelectron :
    [quote]Ça ne vous dérange pas de manger dans l’écuelle de ce système pourri jusqu’à la moelle, suceur du sang de l’Afrique et qui plus est de l’Asie depuis un petit moment? [/quote]
    Ce qui me dérange, c’est que ce système pourri existe.
    A partir du moment ou il existe, je préfère de très loin faire partie des exploiteurs que des exploités. Il faudrait être mazochiste pour faire volontairement partie des exploités. Quel bien en sortirait ?

    [quote]Ne me faites pas croire que vous ne faites pas exprès de confondre le capitalisme et le libéralisme[/quote]
    Veuillez définir « capitalisme » et libéralisme », pour que nous nous soyions sûr de parler de la même chose. Si l’on s’en tient à mes définitions, je vous répondrait que je ne les confonds pas, mais que je considère que les deux concept vont aujourd’hui de pair, et qu’il n’est par conséquent pas utile de marquer cette différence entre les deux lors des explications.

  35. [quote]La France (public et privé) est dirigée par des types de 50-70 ans qui ne savent rien faire, qui n’ont aucune capacité d’analyse. Mais ils ont de l’expérience… [/quote] Parfois vrai mais…

    Si certaines entreprises étaient gouvernées par des 50/70 ans, beaucoup de decisions sont prises de nos jours par des 30-40 ans qui essaient d’evincer les 50/60 juste pour changer d’air et de relations (je me suis retrouvée comme cela privée d’un contrat sans aucune autre justification officieuse que le copinage)

    Je pense cependant que les meilleures équipes de recherche ou autres projets sont des binomes équilibrés en age (25/30 et 50/60 ans par exemple)

  36. [i]La France (public et privé) est dirigée par des types de 50-70 ans qui ne savent rien faire, qui n’ont aucune capacité d’analyse. [/i]
    Heureusement, nous avons Super Redfish, l’homme des 30-40 ans, voire des 25/30 et des 50/60?… Là je m’y perds un peu…
    Bon, en d’autres termes, les vieux sont des cons, tandis que les jeunes sont extraordinaires. Rien de nouveau à l’ouest, c’est un refrain récurent à chaque génération… parler pour ne rien dire…

  37. Alea

    je me suis mal exprimée, desolée, à vouloir faire plusieurs choses à la fois, j’ai parle pour ne rien dire: durant ma longue experience de « vieux con (pas tres feminin;) ) de 50 à 62 ans », j’ai toujours trouvé interessant , stimulant et sympathique de ficeler un projet en binome avec un jeune c… brillant de 25/30 ans

    Et comme vous, j’ai été jeune dans les années 70

  38. @isa3 :
    En France, les décideurs sont des 50 ans minimum.
    Il y a des exceptions, bien entendu, mais globalement… La moyenne d’âge du gouvernement est de très loin la plus élevée d’Europe, et dans les entreprises, c’est pareil. Bon, libre à vous de penser que c’est bien, mais, c’est un fait : l’âge des dirigeants en France est largement plus élevée que partout ailleurs en Europe.

    Que les 30-40 ans essaient d’évincer les 50-60 ans est vrai aussi. C’est très logique d’ailleurs : c’est pour prendre eux-mêmes la place.

    Je n’ai pas fait de statistiques sur les équipes de recherche en fonction de son profil d’âge. Il me paraît assez logique qu’une efficacité optimale soit obtenue en diversifiant les profils de personnes. Vrai dans la recherche et partout ailleurs d’ailleurs.

  39. Vous l’aurez compris : je conteste cette espèce de croyance absurde qui nous dit en France « seule compte l’expérience ». C’est tout. Il n’est pas question pour moi d’établir un classement entre les vieux de plus de x années qui seraient cons, et les jeunes de moins de x années qui seraient géniaux.

  40. [b]surtout que pour ma part ce serait plutôt le contraire, les vieux sont plutôt des génies incommensurables et les jeunes bof… (je précise que je suis très jeune[/b] 😉 ;D )

  41. Nous dirons que du temps de notre jeunesse, il y avait beaucoup plus de vieux cons qu’aujourd’hui. C’est curieux, mais maintenant la tendance s’inverse, il y a beaucoup plus de jeunes cons… C’est dû à quoi ?

  42. « L’érudition est bien loin d’être un mal ; elle agrandit le champs de l’expérience, et l’expérience des hommes et des choses est la base du talent. »
    (Max Jacob)

  43. [quote]C’est curieux, mais maintenant la tendance s’inverse, il y a beaucoup plus de jeunes cons… C’est dû à quoi ? [/quote]
    C’est peut-être une question de point de vue…

  44. VERS UN SYSTEME D’AUTOSUFFISANCE…

    FAIRE TOURNER LA ROUE DE FORTUNE
    A PLEIN RENDEMENT A L’ECHELLE MONDIALE…

    Pour qu’une économie soit prospère, nous avons besoin de plus
    d’argent dans nos poches pour lui redonner de la vigueur…
    Car l’argent n’est pas un luxe, mais un moyen utilitaire mis au
    service de la société dans son ensemble…
    Qui va le dépenser au service du marché commercial, dont les
    taxes perçues sont à l’avantage du gouvernement, qui lui retient
    des impôts sur ce que l’on gagne à la sueur de notre front…
    Tout cet argent est placé à notre insu, dans le rouage complexe
    de la bourse avec la complicité des banques, pour en retirer des
    profits faramineux qui prennent en partie la route des paradis
    fiscaux très prisés par les célébrités et le jet-set international…

    http://bigbrowser.blog.lemonde.fr/2011/11/16/evasion-6-000-
    milliards-de-dollars-dans-les-paradis-fiscaux/

    Tout cela se passe à huis clos, dans des clubs mondains à l’abri
    des regards indiscrets et sans avoir le moindre scrupule pour les
    pauvres citoyens que nous sommes, à l’état financier précaire!
    Une misère galopante causée par une augmentation du coût de
    la vie, due à une inflation galopante bien gérée par un patronat
    qui exige son maintient, dans le but de donner plus de force à
    l’économie des mieux nantis, sans tenir compte des problèmes
    de la masse qui s’appauvrit de jour en jour…

    Alors qu’une partie de la société tend à évoluer vers un système
    d’autosuffisance, il serait bon d’envisager une participation plus
    globale et active de la population sur un marché boursier encore
    trop exclusif…Cela donnerait la chance aux citoyens de recourir
    à un revenu supplémentaire pour contrer l’endettement…

    A vrai dire, c’est un remaniement de société auquel nous devons
    penser, en trouvant le meilleur moyen de gérer un système mieux
    adapté aux besoins essentiels de l’humain qui se sent délaissé et
    mal-aimé…alors qu’un peu de compassion et d’aide financière le
    revaloriserait et lui redonnerait le goût de vivre..

  45. [b][i]… dont les taxes perçues sont à l’avantage des fonctionnaires et élus ?[/i][/b]

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