10h00, Michèle Alliot-Marie ministre de l'Intérieur, Hervé Morin ministre de la Défense, Général Gilles Directeur de la gendarmerie nationale passent les troupes en revue. Dans la cour des invalides à Paris, ce sont 4 sections des differentes subdivisions de la gendarmerie nationale qui sont au représentées. En effet devant quelques invités et les familles des victimes, les Gendarmes rendent les honneurs à leurs compagnons d'armes morts pour la France en 2008.

Si l'on ne voit souvent ces hommes de loi que comme ceux qui verbalisent les contrevenants, ils ne sont pas moins les garants de la sécurité publique. Les ardents défenseurs de la république. Ce sont près de 110 000 hommes et femmes ayant décidé de vouer leur vie au service de leurs contemporains. En 2008 et comme tous les ans, des gendarmes décèdent brutalement dans l'exercice de leur fonction. Nous connaissons mal ses militaires, qui 24/24 sont à notre disposition. Lorsque le téléphone sonne à 3 h du matin, et même si la journée a été bien remplie, qu'un sommeil réparateur ne serait pas de trop, le gendarme se lève enfile sa tenue et part le plus vite possible sur l'intervention. Car si nous composons leur numéro c'est que nous sommes en danger. Toujours près, ce sont des êtres humains comme nous tous. Avec leurs forces et leurs faiblesses, ils combattent inlassablement pour assurer notre sécurité. Car si nous ne sommes pas en guerre, eux le sont ! Ils ne s'arrêtent jamais avant d'avoir accompli leur mission, protéger leurs prochains.

 

Savez-vous qu'à l'aube de la république, juste après 1789 c'est la seule institution qui a été jugée de notoriété publique. Les gendarmes ne sont pas nos ennemis, ce sont des gens à part qui n'hésitent pas à mettre leur vie en danger pour sauver un de leurs contemporains. 10 h 30 la musique de la Gendarmerie sonne l'hommage aux morts, un silence révérencieux se laisse entendre dans la cour. La trompette et les tambours résonnent. Les familles de ses huit gendarmes morts en service pleurent. Rien ne pourra apaiser leur peine. La ministre prend la parole et les assure de leur soutien. L'ambiance est pesante, toujours pas un bruit. Aucun mot ne pourra réconforter ceux qui restent en arrière. Ses huit frères d'armes sont tombés au front du combat qu'ils mènent contre la délinquance, ils ont accompli leur devoir et ont payé leurs convictions de leur vie. Je voulais simplement rendre hommage à ses hommes d'exception !