Le Sommet de la Francophonie s’est déroulé les 29 et 30 novembre et sera suivi cette année d’un forum dédié aux questions économiques. Mis en place par l’homme d’affaires Richard Attias, il y sera notamment question de la création d’une zone de libre échange entre les pays africains membres de l’Organisation internationale pour la Francophonie (OIF).

 







Organisé à Dakar (Sénégal) sous l’égide du président Macky Sall, le XVème sommet de la francophonie connait cette année un élément nouveau : le déroulement du Forum économique de la Francophonie les 1er et 2 décembre. C’est le président sénégalais qui a eu l’idée d’une telle initiative dont la préparation sera assurée par Richard Attias. L’homme d’affaires franco-marocain se félicite que soit mis en place ce qui devrait constituer une véritable plate-forme permettant de donner une cohérence et un aboutissement concrets aux débats. En effet, les 57 pays membres de l’OIF représentent près de 220 millions de personnes parlant le français. Ce qui en fait un espace de marché majeur notamment au sein de l’Afrique.


L’enjeu de ce forum, qui constitue lui-même un aboutissement au Sommet de la Francophonie, est de http://www.challenges.fr/economie/20141202.CHA0943/comment-la-francophonie-peut-generer-de-la-croissance-economique.html entre les différents pays composants cet ensemble culturel et linguistique. Les chiffres sont éloquents : sur les cinq dernières années, la croissance moyenne de l’espace francophone s’élève à 3,2%. Si l’on rajoute le dynamisme économique qui s’est renforcé grâce à l’émergence de jeunes entreprises innovantes, cette zone a tout pour devenir un un futur espace de libre échange axé sur des projets  prometteurs. « Ce pourrait par exemple être le cas des médias et plus particulièrement d’Internet. Quand on sait qu’à l’heure actuelle, seuls 5% des contenus en ligne sont en français, on peut juger de la marge de progression dont dispose le Web francophone pour assumer son identité » comme le précise Richard Attias. 


Cependant un tel dessein ne serait possible que si des réformes concrètes sont prises pour en faciliter la mise en œuvre. Ainsi, il faudrait restreindre les contrôles aux frontières afin de permettre aux hommes et aux femmes d’affaires de pouvoir se déplacer et de porter leurs projets.  A cela s’ajoutent les lourdeurs juridiques et administratives qui doivent être revues afin de ne plus limiter les échanges dans cette zone.  Comme le conclue fermement Richard Attias  «  Je suis convaincu que nous tenons là un véritable territoire idéologique qui peut être une plateforme de développement économique, social et culturel".