En Europe, la France est l’un des premiers utilisateurs d’insecticides, d’herbicides et autres fongicides qui ont des conséquences néfastes sur la santé.
Les insecticides ont des effets sur la faune et la flore mais aussi sur notre santé d’après de nombreuses études récentes. Le 1er reproche qui est fait aux pesticides est de provoquer des perturbations hormonales autant chez les hommes que chez les femmes. Ils seraient aussi responsables de dérèglements des systèmes immunitaires, nerveux et reproducteurs.
Ils seraient à l’origine ou un facteur de certaines maladies comme la maladie de Parkinson. Les pesticides sont dangereux pour la planète, ses habitants animaux comme humains alors pourquoi la France reste l’un des premiers pays utilisateurs de ces produits ?
Ne peut-on pas adopter des solutions naturelles qui existent et qui nous permettraient de vivre en meilleure santé dans un milieu lui aussi en meilleure santé.
Les produits sont l’objet d’examen ou de re-examen par des organismes publics pour évaluer leur effets possible sur l’homme et l’environnement dans les conditions d’usage. La sécurité au regard de normes reconnues qui intègrent également l’évaluation d’effets sur la reproduction est nécessaire pour leur autorisation pour des usages particuliers. Des marges de sécurité significatives sont imposées.
Compte tenu de l’importance de l’agriculture dans notre pays, il n’est pas surprenant de voir que la France est un des premiers utilisateurs en Europe de ces produits , notons pour etre juste également que la longevité et la natalité sont également parmi les premières en Europe…. Alors est-ce aussi simple que cela ?
Vivre sans ces produits, les agriculteurs Bio pourront certainement apporter un éclairage sur ce sujet après la saison que nous avons traversé. A population croissante et rendement plus faible, plus de terres agricoles seront nécessaires. Quel impact sur la biodiversité et la disponibilité d’espaces naturels ? Tout n’est donc pas tout blanc tout noir. Faire un usage raisonné et responsable des outils dont nous disposons, continuer à évaluer les approches existantes et nouvelles au regard des connaissance scientifiques est probablement une approche plus durable.