Quand l’irrationnel rejoint le réel, les plus grandes dérives sont possibles. Des actes insensés peuvent être commis et la folie s’emparer des êtres les plus raisonnables. Les superstitions, les préjugés, les a priori n’ont jamais apporté rien de bon. Se fier à des choses aussi futiles ne permet pas de bâtir des esprits stables.
Hier, dimanche 25 mars, avait lieu le deuxième tour des élections présidentielles au Sénégal. Après deux mandats, l’octogénaire Abdoulaye Wade a été battu par son ancien Premier Ministre, Macky Sall. L’alternance a été respectée et un nouveau vent de démocratie semble avoir soufflé.
Aux côtés des confréries musulmanes et leur véritable influence sur les électeurs, au moment de glisser le bulletin dans l’urne, manifestant alors, non pas, leur profonde conviction mais celle d’une minorité d’hommes religieux et aux côtés de la place corruptrice de l’argent, il n’est pas rare de voir des mallettes bourrées de francs CFA à l’origine douteuse se diriger vers les villages et les bureaux de vote, les croyances ancestrales ont joué un rôle important dans le scrutin.
Si on a beaucoup parlé des violences entre partisans de chaque camp, on n’a complétement omis de parler de la place des albinos. L’albinisme se manifeste par des cheveux, des yeux et une peau sans pigmentation, une maladie de la peau touchant 1 africain sur 4000 alors que dans le reste du monde, on dénombre 1 malade sur 20000.
Les albinos vivent un enfer au quotidien et globalement leur niveau de vie est déplorable. Peu intégrés et par conséquent peu éduqués, ils ne peuvent gravir les échelons de la société. La majeure partie est très pauvre et sa survie vient de la mendicité. Une condition qui les jette à la vue de tous, un véritable cercle vicieux. Du fait de leur métabolisme, ils développent des difficultés pour voir et contractent des malades de peau. La communauté internationale, malgré une aide accrue se traduisant par l’envoi de crèmes soignantes, ne parvient pas à améliorer leur condition. En effet les cargaisons sont bloquées par les douanes qui en font un produit alimentant le marché noir.
Lors des périodes de crise et l’élection, le nombre de crimes à leur encontre ne cesse de croître. Une escalade d’atrocités que les autorités n’empêchent pas de se produire. Heureusement, la voix des albinos est défendue par M.Diop, président de l’Association des albinos du Sénégal, réunissant plus de 2000 adhérents. L’insécurité continue de régner car il est dit, par le biais des marabouts, que de tuer des albinos favoriserait les élections. Ainsi, parallèlement aux affrontements entre partisans, des jeeps se sont arrêtées dans les rues, pour procéder à des enlèvements et des chasses à l’homme. Les rafles faites, dans la couardise la plus extrême, les enleveurs agissant cagoulés ou masqués, les albinos étaient conduits dans des cimetières pour y être sacrifiés par milliers. Le pire dans l’histoire c’est que ce genre de barbarie continue de se dérouler et la majorité des journaux « oublient » d’en parler.
Cette avalanche de haine basée sur des influences obscurantistes et irrationnelles interagit sur un domaine aussi terre à terre que la politique et ses corolaires. Le Sénégal n’est pas le seul pays où ces aberrations se produisent, au Rwanda, au Burundi, en Tanzanie et au Congo des faits similaires sont à déplorer
Et en de telle cas, peut on parler de génocide? de racisme? d’ethnocentrisme? xenophobie?….purement de bêtise humaine.
Ne le nions pas c’est vrai la différence engendre toujours une gêne plus ou moins aisée à surmonter…comme quoi la connerie par contre est universelle!
Julien.
Racisme chez les animaux !
par libertus @ 2011-09-16 – 09:48:54
Assis tout seul sur la plage, un petit phoque est devenu le paria de sa colonie. Son crime? Avoir les poils roux et les yeux bleus pâles. Le petit doit désormais vivre dans une solitude immense, à quelques mètres de sa famille.
Anatoly Strakhov se promenait sur l’île Tyuleniy, en Russie, lorsqu’il a aperçu le petit animal. « Il se cachait et attendait que sa mère revienne pour le nourrir » explique-t-il au DailyMail.
« La couleur de sa fourrure était très étrange, surtout en comparaison avec les autres membres de la colonie qui étaient quasiment noirs. C’était vraiment un animal inhabituel, mais la pauvre bête était presque aveugle et il avait donc peu de chance de survivre à l’état sauvage ».
M. Strakhov a alors pris contact avec un delphinarium qui a accepté de recueillir l’animal. Le bébé phoque doit sa couleur à une accumulation de fer dans sa fourrure.
(7sur7Sydney/ca)
16/09/11 06h34