Le format des hypermarchés tel que nous le connaissons va disparaître.
Les ténors de la grande distribution en France sont tous en souffrance sur les grandes surfaces en termes de nb de clients et de consommation (panier moyen).
Et l’inflation galopante des prix est un facteur aggravant.

Le point positif des hypermarchés est le choix offert. Les linéaires sont bondés de moult références. Mais ce choix étendu est devenu un désavantage. Car, qui dit choix dit source de dépenses superflues. La tentation ou bout du rayon. Vade retro.

La problématique actuelle est une baisse conséquente du pouvoir d’achat .Ceci entraine donc une priorisation de la consommation vers une notion de « nécessité ».

 Alors, pour éviter de succomber, on commence à déserter ces temples commerciaux au profit des surfaces moindres et donc de choix réduits. Le prix étant devenu le premier argument du consommateur.

Les hard discounters et supermarchés sont donc favorisés au détriment des hypermarchés.

Et la tendance ne semble pas s’arrêter à l’hexagone.

Les géants mondiaux ont donc changé leur fusil d’épaule.

Tesco pour commencer. Ils ont lancé un concept de supermarchés « épurés », on y prône la simplicité des prix, des gammes, d’accès. Tout est pensé pour le bien-être des clients dans un format à taille humaine ou le service et la communication sont les maitres du jeu. Au final, un projet rentable car l’optimisation concerne également le travail des employés.

Pour riposter, Wal-Mart déploie Marketside (la boutique du coin !) sous le modèle de commerce de proximité avec une surface maxi de 1300m².

En France, le vent est en train de tourner.

Les Hyper-Goliath vont être terrassés par les Super-David.