Il y a quelques jours, Nicolas Sarkozy annonçait, devant la conférence sur la sécurité de Munich, le retour de la France dans le commandement intégré de l'OTAN. Comme François Bayrou, je considère que ce choix est une défaite, un échec de l'Europe.
Cette décision lourde de conséquences pour la France, l'Europe et le monde ne doit pas être prise par un seul sans discussion au Parlement. Certains ont même lancé un groupe sur FaceBook pour exiger un référendum.
En 1966, le général de Gaulle décida de quitter le commandement intégré de l'OTAN afin d'assurer l'indépendance de notre pays vis-à-vis des Etats-Unis. Cela nous a permis d'affirmer notre différence et de porter cette voix de la France.
Si nous avions été au sein de ce commandement et/ou si Nicolas Sarkozy avait été président en 2003, nous aurions envoyé nos soldats en Irak comme George W. Bush l'avait demandé aux Britanniques, aux Italiens et aux Espagnols.
Je considère le choix de Nicolas Sarkozy comme la fin d'une Europe de la défense. En effet, il ne peut avoir défense européenne si nous sommes pieds et poings liés à l'OTAN. C'est d'ailleurs ce que souhaite certains Etats atlantistes.
Dès lors, cette réintégration est, comme le dit François Bayrou, "un aller sans retour" car il n'est pas "imaginable qu'un grand pays comme le nôtre, à chaque alternance, entre et sorte du commandement intégré".
Il y a quelques jours, Nicolas Sarkozy annonçait, devant la conférence sur la sécurité de Munich, le retour de la France dans le commandement intégré de l'OTAN. Comme François Bayrou, je considère que ce choix est une défaite, un échec de l'Europe.
Cette décision lourde de conséquences pour la France, l'Europe et le monde ne doit pas être prise par un seul sans discussion au Parlement. Certains ont même lancé un groupe sur FaceBook pour exiger un référendum.
En 1966, le général de Gaulle décida de quitter le commandement intégré de l'OTAN afin d'assurer l'indépendance de notre pays vis-à-vis des Etats-Unis. Cela nous a permis d'affirmer notre différence et de porter cette voix de la France.
Si nous avions été au sein de ce commandement et/ou si Nicolas Sarkozy avait été président en 2003, nous aurions envoyé nos soldats en Irak comme George W. Bush l'avait demandé aux Britanniques, aux Italiens et aux Espagnols.
Je considère le choix de Nicolas Sarkozy comme la fin d'une Europe de la défense. En effet, il ne peut avoir défense européenne si nous sommes pieds et poings liés à l'OTAN. C'est d'ailleurs ce que souhaite certains Etats atlantistes.
Dès lors, cette réintégration est, comme le dit François Bayrou, "un aller sans retour" car il n'est pas "imaginable qu'un grand pays comme le nôtre, à chaque alternance, entre et sorte du commandement intégré".
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