La FIJ condamne la Tunisie pour agression de journalistes

La Fédération Internationale des Journalistes (FIJ) a condamné aujourd’hui l’action de douaniers Tunisiens qui ont détenu et violemment agressé deux journalistes, Omar Mestiri et Sihem Bensedrine, à leur retour d’un voyage à l’étranger. La FIJ demande qu’une enquête soit ouverte afin d’examiner cet incident.

 « Voilà encore un signe de l’intolérance et du ciblage des journalistes indépendants par les autorités tunisiennes,» a déclaré Aidan White, Secrétaire Général de la FIJ. « L’objectif est clair, réduire au silence les voix critiques du gouvernement à travers l’intimidation : nous sommes convaincus que cela ne fonctionnera pas.»

Bensedrine est Secrétaire Général de l’Observatoire pour la Liberté de Presse, d’Edition et de Création en Tunisie, et Omar Mestiri éditeur en chef du journal Kalima. Les époux sont tous deux des activistes reconnus de la liberté de la presse en Tunisie, et critiques sans concession des politiques répressives du gouvernement à l’encontre des media.

Ils rentraient en Tunisie lundi par bateau après un voyage en Europe, à l’occasion duquel Sihem Bensedrine a reçu le prix 2008 de la Fondation Danoise pour la Paix. A leur arrivée à Tunis, les autorités les ont détenus pendent six heures. Ils ont été agressés et forcés de remettre leurs possessions, documents et ordinateurs portables. Bensedrine a souffert d’hématomes importants et de ruptures de ligaments d’un bras.

Le couple va introduire une plainte contre les agents de la douane.

 « Il y a peu de doutes sur les liens existants entre l’action de ces agents de la douane et la colère du gouvernement contre ces journalistes si critiques » a déclaré M. White. « Ceci est un acte délibéré d’intimidation et ne passera pas. Nos collègues ne reculeront pas et nous appuierons leurs protestations. »

Communiqué du FIJ – le 05/03/2008

  • Pour plus d’informations, merci de contacter le + 221 33 842 01 43
  • La FIJ représente plus de 600 000 journalistes dans 120 pays dans le monde

La Fédération Internationale des Journalistes (FIJ) a condamné aujourd’hui l’action de douaniers Tunisiens qui ont détenu et violemment agressé deux journalistes, Omar Mestiri et Sihem Bensedrine, à leur retour d’un voyage à l’étranger. La FIJ demande qu’une enquête soit ouverte afin d’examiner cet incident.

 « Voilà encore un signe de l’intolérance et du ciblage des journalistes indépendants par les autorités tunisiennes,» a déclaré Aidan White, Secrétaire Général de la FIJ. « L’objectif est clair, réduire au silence les voix critiques du gouvernement à travers l’intimidation : nous sommes convaincus que cela ne fonctionnera pas.»

Bensedrine est Secrétaire Général de l’Observatoire pour la Liberté de Presse, d’Edition et de Création en Tunisie, et Omar Mestiri éditeur en chef du journal Kalima. Les époux sont tous deux des activistes reconnus de la liberté de la presse en Tunisie, et critiques sans concession des politiques répressives du gouvernement à l’encontre des media.

Ils rentraient en Tunisie lundi par bateau après un voyage en Europe, à l’occasion duquel Sihem Bensedrine a reçu le prix 2008 de la Fondation Danoise pour la Paix. A leur arrivée à Tunis, les autorités les ont détenus pendent six heures. Ils ont été agressés et forcés de remettre leurs possessions, documents et ordinateurs portables. Bensedrine a souffert d’hématomes importants et de ruptures de ligaments d’un bras.

Le couple va introduire une plainte contre les agents de la douane.

 « Il y a peu de doutes sur les liens existants entre l’action de ces agents de la douane et la colère du gouvernement contre ces journalistes si critiques » a déclaré M. White. « Ceci est un acte délibéré d’intimidation et ne passera pas. Nos collègues ne reculeront pas et nous appuierons leurs protestations. »

Communiqué du FIJ – le 05/03/2008

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Une réflexion sur « La FIJ condamne la Tunisie pour agression de journalistes »

  1. IL FAUT LES ARRETER !
    Bravo à M.White pour son soutien. J’espère que la plainte sera suivie par une réelle enquète car en tunisie, on ne porte pas plainte contre le pouvoir ou son représentant et on enterre ce genre d’action. Les tunisiens ont peur des représailles des fonctionnaires de l’état qui agissent sans pitié. Bref c’est de la dictature.
    Il faut beaucoup d’action de ce genre pour libérer les tunisiens car ils sont devenus majeurs !

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