LA FERME CELEBRITE : Leçon de français.

 

Leçon de français à la ferme célébrité, par David Chavet et Michaël Vendetta.

 

Au fil des jeux de télé-réalité, nous avons pu nous rendre compte à quel point les candidats parlaient correctement le français.

Voici donc un tout petit exemple du langage employé à la Ferme Célébrité. Mais aussi l’exemple de deux fermiers ayant décidés d’égaler Socrate ou Platon.

Nos grands philosophes de la Ferme, s’en donne à cœur joie dès le petit matin.

Mesdames et Messieurs les professeurs de français, ne lisez surtout pas ce texte, sinon la migraine vous guette.

 

Avertissement : Attention, il n’y a aucune faute de frappe, c’est la retranscription exacte du dialogue entre deux « fermiers » en Afrique.

 

Résumé :

 

Michaël Vendetta, se pose une question primordiale dès le petit-déjeuner. Dur ! Dur ! D’être un tombeur !

 

Il demande alors à l’assemblée présente, si on peut « r’aimer » deux fois.

 

Une des filles de la ferme, n’ayant pas compris ses propos, lui pose cette question:

 

         « Si tu peux, quoi ?»

 

 

Michaël :

         « Si c’est possible de re-aimer une femme. Si quand t’aime une fois, chez pas si tu peux r’aimer deux fois ? »

         « Chez pas, j’ai eu quand même pas mal de copines dans ma vie. »

 

Discussion avec les filles, puis David Charvet s’en mêle et il expose alors sa théorie :

 

David :

         « Tu sais ce qu’un mec y fait, y casse, il se sent fort de la seconde. La femme quand est casse, elle commence à vraiment à passer, à pleurer, à vraiment vivre ce moment là. Nous on commence à sortir, on fait les cons. Après un mois et demi on se réveille un matin avec une femme qu’on a vraiment rien à voir avec. Et on se retourne, on dit « Oh ! La, la, c’est quoi ça » (vous apprécierez mesdames). Et dans un mois et demi, la femme elle a fait tout son travail, tout son jeu de tête et tout ça et elle en veut plus. »

 

Michaël :

 

      – «  Ben ! C’est n’importe quoi ! »

 

Sûr d’avoir la meilleure théorie, Michaël persiste et signe, mais David le beau gosse s’énerve :

 

     "C’est là où tu passes pour un teu-bé, quand tu parles comme ça. "

 

Tiens, je ne connais pas cette expression ?

Je cherche alors dans un dictionnaire, mais je ne trouve absolument rien. Ni à teu-bé, ni à bé-teu etc…).

On appréciera donc la poésie de la langue française employée par les candidats, en Afrique.

Ah ! Mais c’est bien sûr (disait un grand policier) ils sont en Afrique. Peut-être est-ce un début d’apprentissage de la langue Zoulou ? C’est donc pour cela que je n’ai rien trouvé dans notre cher Larousse. Je suppose alors que "Teu-bé" en Zoulou, veut tout simplement dire "Bête".

 

Mais continuons la discussion entre ces deux philosophes !

 

David :

         « Et toi t’as vingt ans, c’est incroyable. Michaël arrête parce que tu passes pour un con là. T’as même pas la moitié de mon expérience. ».

 

Michaël :

         «  Je pense être aussi intelligent que toi. J’ai le droit d’avoir une opinion mais pas la même que la tienne. C’est pas parce que j’ai pas la même opinion que toi, que ch’uis pas plus intelligent que toi. C’est pas parce que t’as 37 ans que tu sais tout sur les femmes. »

          

David :

         « Je sais, que j’en sais mieux que toi. »

 

Et David s’adresse à Dieu en regardant le ciel. Ou bien est-ce à une autre entité qu’il s’adresserait ainsi, qui sait ?

 

David :

         « Qu’est-ce que je t’ai fait ? Mais qu’est-ce que je t’ai fait ? Dis-moi, je me pardonne. »

 

Il vaut mieux comme le fait David s’adresser au ciel et répéter ces petites phrases deux ou trois fois.

On sait jamais, jamais on sait, si quèquefois en haut lieu on s’rait un peu dur de la feuille, un peu, beaucoup, sourd.

Décidément ! Voilà que ce langage déteint sur moi.

 

Ah ! Il est vraiment fort ce David Charvet, il se pardonne à lui-même.

 

On peut dire que ça vole haut la langue française et la philosophie, dans la ferme célébrité.

 

Et c’est avec des émissions de ce genre, que l’on essaye de cultiver nos enfants et que l’on essaye de leur apprendre à parler correctement le français.