Ces jours-ci, à Rome, des experts de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAQ) étudient la question de la stabilisation des prix alimentaires pour éviter une répétition des émeutes de la faim de 2008.
Cette crise mondiale alimentaire a notamment été caractérisée par la hausse du prix des denrées alimentaires de base, amenant ainsi des instabilités politiques et des tensions sociales dans les pays pauvres de notre planète. Par ailleurs, selon la plateforme de Radio-Canada, un rapport de l’Institut international de recherche sur les politiques alimentaires constate des données alarmantes quant aux nombres d’humains vivant en présence constante du manque de nourriture. En d’autres termes, la famine gagne du terrain dans certains pays où la pauvreté, des conflits et l’instabilité politique règnent.
Les instigateurs de l’étude se basent sur différents éléments pour en arriver à leurs conclusions. Effectivement, ce sont ces trois indicateurs qui servent de prémisses : la proportion de la population sous-alimentée, l’insuffisance pondérale infantile et le taux de mortalité infantile.
« Sur 122 pays en développement étudiés, la faim atteint des niveaux « alarmants » dans 25 pays et « extrêmement alarmants » dans 4 pays d’Afrique subsaharienne, soit la République démocratique du Congo, le Burundi, le Tchad et l’Érythrée, précise le rapport. » Dur d’imaginer, depuis le confort de notre salon, la vie difficile de ces familles qui doivent se battre pour survivre. Pourtant, en cette année 2010, il existe, sans opposition, des personnes dans ces conditions.
Ces pays sont particulièrement touchés par ce vicieux trouble pour diverses raisons. Les tensions politiques peuvent se traduire par des conflits armés que la population est forcée de témoigner sans pouvoir de changer les choses. Dans de tels conflits, la famine peut même est utilisée comme arme de guerre. Bloquer les apports alimentaires à la façon d’un embargo restreint significativement l’accès à l’un des besoins vitaux qu’est de se nourrir. De surcroît, il est clair que l’achalandage de notre planète va devenir un problème dans l’avenir. La population mondiale croît et de nouvelles bouches à nourrir naissent de façons constantes. Néanmoins, la planète elle-même ne peut augmenter sa surface. Elle a alors un taux « maximum » de production agricole et la nourriture qu’elle peut fournir ne tend pas vers l’infinité. De plus, notons le fait qu’un champ peut être transformé de façon à ce qui pousse soit destiné à la production de biocarburant (l’exemple le plus connu est l’éthanol qu’on recueille à partir du maïs). Par conséquent, cette nourriture ne peut être ingérée par un affamé.
De ces faits, il faut absolument que les experts du FAQ fixent les prix des denrées de bases. Une augmentation des prix causeraient des ravages au sein des populations qui sont déjà touchées par le problème. Même une fixation du prix n’est pas suffisante : la répartition des richesses est évidemment inégale dans le monde. Mais ces inégalités sont-elles justes? Certainement pas. Tout le monde devrait pouvoir manger à sa faim, ceci est d’autant plus vrai que c’est un besoin vital, et non un privilège. Quand l’on pense aux sommes astronomiques misées sur la guerre en Afghanistan par l’occident, un pincement au cœur est la moindre des réactions si l’on est conscient des enjeux de ces pays.
Revenons plus près de nous. Il existe bel et bien des familles vivant sous le seuil de la pauvreté au Canada. Ces citoyens peuvent même ne pas manger à leur faim. Certes, ceux-ci sont plus riches en termes monétaires que les pauvres des pays africains, mais la situation est tout de même comparable. Les démunis Canadiens ont une pression sociale forte en plus de composer avec les rigueurs de notre climat.
Voici mon opinion générale : réglons ce problème trop souvent banalisé et ignoré dans notre propre pays, pour ensuite mieux aider les pays de l’autre côté de l’Atlantique. Il ne s’agit pas de se centrer sur nous même et d’ignorer l’extérieur du Canada, mais je crois que l’action de réduire à son taux pratique le plus bas la pauvreté enlèverait des charges sociales qui nous permettraient d’en sortir gagnant. À titre informatif, le site Pauvrete.org indique que l’investissement nécessaire pour atteindre le « pauvreté zéro » est de 18,6 milliards de dollars (3,6 milliards pour le Québec). Ceci n’est pas une compilation absolue, mais leurs calculs nous offrent un ordre de grandeur relatif. Il est cocasse de constater, parallèlement à ceci, que le Gouvernement du Canada investit le cinquième des dépenses de programmes directes totales dans la Défense nationale, soit environ 19 milliards en 2010. Ceci est révélateur, car ses dépenses souvent controversées pourraient régler bien des problèmes à l’interne. Sont-elles justifiées? C’est le gouvernement qui décide… Eh, mais c’est nous, le peuple, qui exerce le pouvoir qui est à la base de la démocratie!
Il reste à voir quelles sont nos priorités en tant que société.
Il n’est pas trop tard pour régler le manque de nourriture qui touche certaines familles, proches ou lointaines. Manger n’est pas un privilège, et ceci est la base d’une bonne santé. Tous les humains doivent avoir l’accès aux ressources qui répondent à ce besoin, ceci est un principe fondamental. Et dire que l’occident est accablé par un vice diamétralement opposé …
Alexandre Fleury
Sources :
Nouvelle
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/International/2010/10/11/002-faim-indice-monde.shtml#commentaires
Coût de la pauvreté
http://www.pauvrete.org/page3.htm
Budget 2010 du Gouvernement du Canada
http://www.budget.gc.ca/2010/plan/chap4a-fra.html#a5
Bravo, bravo et encore Bravo pour votre article qui résume bien la situation alimentaire du monde. Si le peuple de la terre pouvait se réveiller… Ca serait génial… Je fais quelques actions de mon côté pour aider les plus démunis, mais nous ne sommes pas assez nombreux… Nous avons besoin de l’aide de nos gouvernements, ils doivent ouvrir leurs yeux !
[quote]À titre informatif, le site Pauvrete.org indique que l’investissement nécessaire pour atteindre le « pauvreté zéro » est de 18,6 milliards de dollars (3,6 milliards pour le Québec). Ceci n’est pas une compilation absolue, mais leurs calculs nous offrent un ordre de grandeur relatif. Il est cocasse de constater, parallèlement à ceci, que le Gouvernement du Canada investit le cinquième des dépenses de programmes directes totales dans la Défense nationale, soit environ 19 milliards en 2010. Ceci est révélateur, car ses dépenses souvent controversées pourraient régler bien des problèmes à l’interne. Sont-elles justifiées? C’est le gouvernement qui décide… Eh, mais c’est nous, le peuple, qui exerce le pouvoir qui est à la base de la démocratie!
Il reste à voir quelles sont nos priorités en tant que société. [/quote]
merci pour ce rappel au devoir de mémoire, mémoire des chiffres. En effet l’argent dépensé dans la Défense Nationale pourrait servir à l’humanité, lui éviter la grande pauvreté et parfois la mort.
ce qui m’importe ce n’est pas discourir sans fin sur les religions (elles m’indiffèrent au plus haut point) ni les guerres passées ou nouvelles à entretenir (elles m’indiffèrent au plus point) mais plutôt quel monde voulons-nous ? une fois la réponse trouvée, se désolidariser de tout ce qui n’est pas un idéal élevé [b]pour toute l’humanité.[/b]
Nous sommes une association des consommateurs des produits vivriers en république démocratique du Congo .Notre association depuis 1998 avec le forum permanent de quart monde dans la lutte contre la pauvrette et la misère qui se trouve en FRANCE .Nous profitons cette occasion pour lancer un appel aux membres du gouvernement congolais de se mettre au travail pour trouver des solutions aux problèmes de la stabilisation des prix alimentaires pour éviter la mort aux consommateurs congolais qui mangent une fois par jour et dans des conditions difficiles .
MUSOKO MBUYI PATRICE
PRESIDENT
TEL : 00243 815023698
nous encourageons les experts de l’organisation des nations unies pour l’alimentation et l’agriculture qui étudient pour le moment la question de la stabilisation des prix alimentaires .car la faim est à la base des plusieurs morts ces derniers jours en république démocratique du Congo , le Burundi , le Tchad ,et à l’Érythrée . les consommateurs africains ne savaient plus l’heure à laquelle il faudra prendre un repas .nous devons nous mobiliser pour lutter ensemble contre la FAIM .
MUSOKO MBUYI PATRICE
PRÉSIDENT
Après avoir suivi une formation organisée par le FIAN international de BELGIQUE dans notre pays , c’est à dire en république démocratique du Congo sur le droit à l’alimentation , nous avons écrit officiellement au président de l’assemblée nationale pour qu’on tient compte de droit à l’alimentation le jour où les institutions de notre pays vont changer la constitution pour les droits à l’alimentation soit pris en compte dans les textes juridiques .
MUSOKO MBUYI PATRICE
PRÉSIDENT
ASSOCIATION DES CONSOMMATEURS DES PRODUITS VIVRIERS
TEL : 002430815023698
Comment résoudre les problèmes de la FAIM en république démocratique du Congo ?
Cette question me touche particulièrement au cœur car je suis le président des consommateurs de l’association des consommateurs des produits vivriers et président de la coalition nationale des consommateurs congolais contre la vie chère en république démocratique du Congo .D’abord notre pays a de l’espace pour faire de l’agriculture son cheval de bataille .Il suffit de respecter où encore mieux mettre un budget conséquent soit de l’ordre de 10% DANS LE SECTEUR DE L’AGRICULTURE car plus de 70% de la population s’occupe du secteur de l’agriculture dans le monde rural .
MUSOKO MBUYI PATRICE
PRESIDENT
La FAIM dans le monde, La FIN de ce monde? très bon article, merci.
@MUSOKO MBUYI PATRICE
Finalement quels sont les problèmes techniques que vous rencontrez dans cette region, je suis deja allé en Afrique Centrale, tout pousse la bas.
De ce que j’ai vu seuls les villageois cutlivent, les citadins cherchent du travail dans le service sans diplome, et n’ayant pas enormement de boulot… faisant que l’economie soit assez plate.
De plus les villageois et pygmés sont assez contestataire face au monde dans lequel nous vivons, d’apres ce qu’ils m’ont fait comprendre nous vivons dans la décadence, ce qu’ils refuent categoriquement, d’ailleurs rien que pour les amener dans un hospital en ville c’est tout une histoire, vous avez deja eu le meme type d’experience?
C’est que j’ai constaté en allant la bas.
Comment résoudre les problèmes de la FAIM en république démocratique du Congo ?
Cette question me touche particulièrement au cœur car je suis le président des consommateurs de l’association des consommateurs des produits vivriers et président de la coalition nationale des consommateurs congolais contre la vie chère en république démocratique du Congo .D’abord notre pays a de l’espace pour faire de l’agriculture son cheval de bataille .Il suffit de respecter où encore mieux mettre un budget conséquent soit de l’ordre de 10% DANS LE SECTEUR DE L’AGRICULTURE car plus de 70% de la population s’occupe du secteur de l’agriculture dans le monde rural .
MUSOKO MBUYI PATRICE
PRESIDENT
les problèmes techniques sont réels dans la mise en application des stratégies de lutte contre la pauvreté et la misère en république démocratique du Congo en général et en Afrique centrale de manière particulière .je donne rapidement quelques possibilités sans pourtant aller vite dans les considérations scientifiques .1.Il faut améliorer les conditions de vie du monde rural .2.Donner des crédits aux paysans .3.Mettre en place un système éducatif qui correspond aux réalités du pays .4.Encourager la production des produits locaux .5. Avoir un programme de développement national qui tient compte des enjeux actuel de la mondialisation ….
MUSOKO MBUYI PATRICE
PRESIDENT DES CONSOMMATEURS R.D.CONGO
TEL:00243815023698
@MUSOKO MBUYI PATRICE
Prenez vous en considération les problèmes culturels auquel je vous expose, sans parler de la corruption comme vous le savez est omni-présente.
N’y a t il pas une OMG prête à vous aider si vous leur certifiez des résultats à long terme et des garanties de non corruption?
@MUSOKO MBUYI PATRICE
Vis à vis de la Mondialisation, je pense qu’il faudrait d’abord s’occuper du marché national, de toute façon la population locale n’a actuellement pas les moyens d’acheter les produits d’importation, en revanche l’exportation des produits d’Afrique Centrale en effet cela peut très vite aboutir.
Quelle est votre démarche sur ce site?
Pardon, ONG