On voit depuis quelque temps fleurir des informations visant à contredire ou à nier un changement de notre climat. Il est de plus en plus fréquent de voir que les arguments scientifiques tirant la sonnette d’alarme et appelant à plus d’attention sur l’environnement subissent des dénégations. Ces dernières, que ce soit sous forme de publications, déclarations, rumeurs ou autres, n’apportent souvent rien de plus pour étayer leur théorie. Certains prennent même un malin plaisir à discréditer les scientifiques qui nous alertent sur le changement climatique et ses conséquences en évoquant un manque de preuves ou citant des théories inverses complètement fausses. L’essentiel étant de semer le doute dans l’esprit des gens.
Je pensais jusque là que ce genre de manœuvre ne pouvait venir que de plaisantins ou de doux rêveurs. Mais un récent rapport de Greenpeace accuse les compagnies de combustibles fossiles d’être à l’origine des récentes discréditations dont ont fait l’objet, les débats intergouvernementaux et certains scientifiques étudiant le changement climatique. Il va même plus loin en affirmant l’existence d’une réelle « industrie de la dénégation » financée par ExxonMobil et d’autres compagnies pétrolières. Le rapport s’appuie notamment sur une note interne d’un plan de communication de l’Institut Américain du Pétrole « American Petroleum Institute » que Greenpeace a récupéré grâce à une « fuite ».
Cette « industrie de la dénégation » opèrerait à travers un réseau de 70 groupes de réflexion et associations industrielles aux Etats-Unis. Exxon a ainsi déboursé 23 millions de dollars depuis 1998 pour soutenir ce mouvement. Au début des années 90, un certain nombre de lobbies industriels tels que le « Global Climate Coalition », le « Climate Council » et « l’Information Council on Environment » des groupes opposés à la réduction des émissions de gaz furent créés pour empêcher les possibles actions politiques en cette faveur.
Ils furent rejoints par d’autres groupes comme le « Competitive Entreprise Institute » (CEI). Il faut savoir par exemple que ce groupe de réflexion sur l’anti-régulation a reçu 2 millions de dollars de la part d’Exxon depuis 1998.
La note interne de l’Institut Américain du Pétrole parle d’un programme national de relations médiatiques destiné à informer les médias sur les incertitudes en climatologie. Ceci pour générer ces incertitudes dans les médias nationaux, régionaux et locaux et par ce biais informer et amener le public à interroger les classes politiques. Cette note dit également que « la victoire sera complète lorsque le citoyen moyen acceptera les incertitudes de la climatologie ».
En plus de ces stratégies médiatiques, le rapport mentionne que des groupes de réflexions organisent de fausses conférences et produisent de fausses publications scientifiques.
Comment ne pas s’indigner de voir ce genre de politique de désinformation, qui n’est hélas pas la première du genre ? Si ce rapport de Greenpeace parle d’une note interne de l’Institut Américain du Pétrole, je suis certain que ce genre de manipulation existe dans beaucoup d’autres nations.
Le principe de précaution doit s’appliquer dans tous les cas ou il y a danger. Mais, il est navrant, et même révoltant de voir que l’argent passe bien avant ce principe, bien avant la santé de la planète, bien avant NOTRE santé et bien avant NOUS et NOS ENFANTS.
Il est grand temps de nous réveiller et empêcher toute manipulation.
Bravo pour cette article
la même thématique est défendu sur le site ContreInfo…D’une façon générale, c’est tout ces systèmes de lobbying qui est à revoir,( cf le secteur pharmaceutique) malheureusement rien ne bouge.
Le lobbying en soi étant devenu une industrie!
Si tout etait si simple; le probleme, c’est qu’il y a des gens sinceres et des manipulateurs dans les 2 camps.
Il ne faut pas oublier que la possibilité du réchauffement climatique a été soutenue dans un premier temps par l’industrie nucléaire qui vendait la » SEULE » alternative clean et sans CO2 au centrales thermiques (sachant que la demaographie mondiale exploserait).
Puis, dans les années 80, thatcheriennes et reaganniennes, 2 grandes agences meteo (le Met Office et la NOAA) se sont vues couper leur budget et mises en competition avec le privé sur leur service meteo, et se sont emparées du gateau de recherche climatique (avec leur université) sous le couvert d’evaluer la couche d’ozone, puis le rechauffement climatique et le CO2. Et le WMO (ONU) a suivi… Pas si simples tous ces lobbys; l’avantage, c’est qu’en les ecoutant tous, on arrive à comprendre une partie des differntes positions…
Les lobbyistes sont de plus en plus actifs qu’ils s’appellent Greenpeace, les ONG (le lobby le mieux representé à la commission europeenne et au parlement europeen), l’industrie petroliere (qui mange aux deux rateliers, d’ailleurs en prenant une part sympathique dans le secteur du developpement durable , des eoliennes et du solaire)
Bravo pour l’article ! J’ai tendance à accréditer cette thèse plutôt que celles qui nient le réchauffement.Et puis, comme vous le dites si bien en conclusion:[quote]Le principe de précaution doit s’appliquer dans tous les cas ou il y a danger. [/quote]
Merci Agnès, Libertinus et Siempre pour vos commentaires. Le lobbying est en effet devenu une industrie. Dès qu’il des histoires de gros sous….! Je ne suis pas contre un lobbying, si c’est pour une bonne cause, mais seulement voilà, chacun à sa « bonne cause » qui peut être diamétralement opposée à celle de son voisin. Mais, il est toujours bon de s’informer! Merci encore
Bonjour India,
En lisant vos propos, j’ai eu envie de réagir. Votre sentiment est très représentatif de la pensée générale, une pensée que j’ai partagée tant que je n’avais pas vraiment regardé le sujet. En Effet j’a vu le film de Al Gore, lu son livre, lu le pacte écologique de Nicolas Hulot, lu les grands medias, entendu que le Giec était un monument scientifique ou tous les meilleurs s’étaient réunis et avaient conclu que le doute n’était pas permis. Devant tant d’évidence et en voyant toutes ces voitures, ces camions avec des fumees noires, ces ours polaires qui se noient au journal de 20h dans une recherche désespérée de glaçons qui ont tous fondu, ces canicules insupportables, ces annonces de catastrophes imminentes, mon sang n’avait fait qu’un tour. Je faisais partie de tous ces penseurs humanistes qui rêvaient d’une terre plus verte, moins polluée, sans plus d’extinction d’espèces, avec une foret amazonienne en croissance, avec des glaciers qui réapparaissent ou ils sont sensés tous avoir étés et de tous temps…
Je ne veux pas parler de théorie du complot ni d’un cote ni de l’autre. Quand il y a des intérêts financiers gigantesques il faut s’attendre a ce que de nombreux opportunistes s’engouffrent dans les brèches. Ne vous en déplaise, il y a de cela dans les deux cas. Et puis parler de complot est le meilleur moyen de discréditer une explication. Je pense qu’il faut parler des faits, de l’etat des lieux.
…
Mais tout d’abord une petite parenthèse explicative sur mon cheminement de pensée. J’ai commence il y a quelques mois a réfléchir sur la taxe carbone. Je ne comprenais pas vraiment en quoi elle réduirait les émissions. En revanche elle allait apporter un certain désarroi économique. Je vous donne une explication plus précise qui concerne près de 30% de la population Française. Le bassin parisien compte cette population dont une majorité habite en banlieue et vient s’entasser presque tous les jours sur les autoroutes en direction de la capitale et sur le périphérique. Ils font cela deux fois par jours et les statistiques montrent une durée moyenne journalière de deux heures dans ces transports. En meme temps Les parisiens plus favorises prennent le metro et le RER. Ceux qui devront payer une taxe carbone sont ceux qui en moyenne ont les moins bons salaires et vont souffrir de la mesure. Une essence plus chère va-t-elle leur faire acheter des Prius ? Déménager a proximité de gares ? Non ils vont souffrir en premier lieu. Nicolas Hulot parle dans son pacte d’un nouveau type d’urbanisation mais c’est du tres long terme, en attendant ce sont les mêmes qui vont payer. Je pense que cette taxe est éminemment a-sociale. Je viens de lire dans la presse que le rapporteur UMP a déclaré que l’absence de loi sur la taxe carbone allait faire perdre deux milliards de recettes fiscales qu’il est suggéré de faire payer aux entreprises. Cette taxe avait elle pour première vocation de renflouer les caisses de l’état ?
J’étais donc un peu embêté par cette taxe et avais fini par l’admettre en me disant que si les hydrocarbure étaient artificiellement plus chers pour nous, nous serions préparés avant les autres a sa disparition. Mais tout de même, je me suis dit que si Copenhague devait aboutir a cela, il fallait suivre un peu les débats et s’assurer d’une certaine équité.
Mais voila que quelques semaines avant le sommet, explose cette affaire du climatgate et des E-mails volés du CRU de west Anglia. Comme tout le monde, ma première impression, suite aux premières annonces, était que c’étaient des vieux mails, qu’il devait être facile d’extraire des phrases hors de leurs contextes, de trouver des cafouillages, voire de franches empoignades entre chercheurs pour en tirer des conclusions biaisées. J’ai moi-même entretenu des relations et échanges avec de nombreux chercheurs mais dans un autre domaine. Par une curiosité malsaine j’ai voulu retrouver des mails entiers et me faire mon opinion sur cette façon incroyable que certains ont de biaiser la vérité. Mais voila que dans le contexte, en Anglais bien sur, je suis effectivement tombe sur des choses peu avouables. Il n’est pas question d’en tirer des conclusions hâtives, la justice Britannique est chargée actuellement de faire apparaitre la vérité. Une phrase notamment a attise ma curiosité « Hide the decline ». Franchement de quel déclin peut on parler ? Il est un fait établi que le réchauffement climatique est régulier et directement lie a l’augmentation du CO2 dans l’atmosphère ! Mais le plus embêtant est l’explication apportée sur cette phrase par son auteur, le professeur Phil Jones : « je ne sais plus du tout ce que je voulais dire… ». Pour quelqu’un qui passe son temps a travailler sur le rechauffement climatique, ne plus se rappeler ce qu’il voulait dire dans son mail de moins de 10 lignes a Mann (si je me souviens bien) sur cacher le déclin de température, ca m’a paru bien fort de café. Je me suis donc lance dans une recherche assez longue et précise de tout ce qui existe sur le sujet
Google permet en quelques clics d’avoir accès a énormément d’information de qualité très inégale certes mais en tout cas permet d’avoir accès a des vraies parutions scientifiques, et a des enregistrements « on line » de paramètres de base. J’ai pour l’instant recueilli plus de 1000 pages d’informations, de references, de presentations que je compte classifier et organiser. D’un cote, je garde toutes les informations les plus sérieuses que j’ai pu trouver, d’un autre Je garde sournoisement tous ce que je trouve de plus alarmiste et de plus injurieux avec bien souvent les noms. Je pense que la sociologie associée a cette grande alerte climatique sera intéressante a étudier dans quelques années. Je respecte les gens qui ont des idées même si elle sont différentes des miennes mais j’ai très peur de tous ceux qui veulent imposer les leurs. La véhémence, l’acharnement et le dogme ont abouti dans le passé a des pages sombres de l’histoire.
J’ai donc envie de vous livrer dans un vocabulaire non scientifique quelques éléments de réflexion, quelques informations factuelles. Je ne veux pas rentrer dans le style polémique avec échange de noms d’oiseaux. Abordons quelques unes de ces grandes certitudes qui sont les fondements de nos préoccupations.
Y a-t-il rechauffement climatique ?
Oui et les deux théories actuelles l’admettent. Simplement elles ne sont pas d’accord sur son origine. Par définition le climat est moyenné sur 30 ans pour lisser les « variabilités naturelles » et selon ce principe, la terre se réchauffe.
Y a-t-il un rechauffement en ce moment ?
Non, mais nous ne parlons plus de climat, simplement de données moyennes de températures annuelles. Encore une fois les deux parties en présence s’accordent. Depuis 1998, la terre se refroidit doucement. Vraiment pas grand-chose par rapport au réchauffement entre la fin des années 70 et 1998. Cela permet une pirouette oratoire que l’on entend en permanence « cette année fait partie des 15 années les plus chaudes depuis 50 ans » c’est vrai mais ca ne veut absolument pas dire que la terre se réchauffe en ce moment même. Nous pourrions rentrer dans un long débat sur la variabilité naturelle. A noter cependant que ce déclin a un peu embête le Giec et a valu quelques échanges de mails tristement célèbres. Le rapport du Giec de 2007 ne fait pas état de ce déclin momentané puisqu’il n’affecte pas la tendance lourde climatique.
Les glaciers fondent ils, les pôles fondent ils, les ours blancs disparaissent ils ?
Non, les pôles ne fondent plus depuis 2007. Il existe d’excellentes études, de très belles photos de pôles année après année prises a la même date qui attestent du fait que ce n’est pas si catastrophique. Les photos et reportages qui montrent des énormes blocs de glace se décrocher et tomber dans la mer un jour de grand beau temps et ciel bleu nous montre ce qui se passe tous les ans depuis des millénaires.
La population d’ours blancs se porte bien, d’ailleurs on n’en parle plus beaucoup.
Les glaciers ? C’est beaucoup plus complique il y en a qui grandissent, d’autres qui se reduisent, les glaciologues identifient dans bien des cas un autre coupable que le rechauffement de la planete. L’évolution de la pluviométrie est semble-t-il l’élément majeur. Les Glaciers de l’Himalaya n’auront pas fondu en 2035 comme le predit le rapport du Giec 2007, la boulette a été corrigee.
Il fait de nos jours plus chaud qu’il n’a jamais fait dans l’histoire contempraine ?
C’est ce qui est souvent déclaré, superbement illustre par la fameuse crosse de hockey de Mann et figure comme pièce maitresse de la démonstration d’Al Gore. On y voit une temperature moyenne mondiale stable sur presque 1000 ans, en même temps une teneur en CO2 stable vers 280ppm pendant la même période puis une montée vertigineuse presque exponentielle de ces deux paramètres. Meme s’il faut se garder de tirer des conclusions hâtives sur les corrélations, celle-ci m’est apparue la première fois comme une révélation. A cela j’y ajoure mon envie d’y croire a cette epoque , une belle mise en bouche de Al Gore et on s’approche de l’illumination, de l’éblouissement. Mais voila que je decouvre il n’y a pas si longtemps que cette courbe de Hockey a été demontree comme etant fausse, de nombreuses etudes tres serieuses parle d’une variabilite importante des temperatures, d’optimum medieval ou finalement tout le monde semble admettre qu’il faisait plus chaud qu’aujourd’hui pendant plusieurs siecles, on parle de minimum de Maunder, de petit age glaciaire, de la Tamise prise dans les glaces tous les hivers… Donc la temperature n’était pas si stable. Dans le meme temps la teneur en CO2 semblait tres stable. Finalement cette variabilite important de la temperature avec une non variabilite de la teneur en CO2 nuit un peu a cette belle revelation, cette illumination imposee a nous par la crosse de Mann.
Le rechauffement est beaucoup plus rapide qu’il ne l’a jamais été ?
Effectivement si l’on admet qu’il a fait plus chaud déjà dans le passe on peut tenter de dire que ce qui se passe en ce moment est exceptionnel par sa rapidité s’il ne l’est pas par son ampleur. Le sujet des données de températures est très délicat. Dans les 30 dernières années, les mesures satellites extrêmement précises permettent a tout le monde d’être a peu près d’accord même si pour certains faire des moyennes de températures n’a aucun sens pour décrire une évolution du climat, cela donne tout de même une indication. Avant cela il y avait des stations avec des thermomètres et des gens assidus qui relevaient chaque jour les minis et maxi pour en faire de moyennes journalières. C’est pas mal fiable mais un peu moins précis. On parle de un dixième de degré d’augmentation en moyenne par décennies. Avant l’invention du thermomètre on doit se fier a des « proxys ». Des manifestations physiques ou chimiques qui caractérisent les températures, ca devient beaucoup moins fiable quantitativement mais on peut quand même facilement voir les tendances. Alors pour les périodes anciennes il reste les historiens qui sont capables de retrouver les preuves de climats notablement plus chauds ou plus froids dans le passe lointain.
. La plus grande qui apparait et fait chauffer la blogosphere, c’est les ajustements qui sont faits aux températures moyennes thermométriques pour tenir compte de certains effets parasites. Certains sceptiques ont demande des explications sur la méthodologie adoptée, c’est une chose normale pour tout scientifique de devoir expliquer et démontrer ce qu’il a fait. Ces explications et les données associées leur ont été refusées. Le loi Britannique est tres ferme la dessus et a valu au professeur Phil Jones l’enquête en cour sur son intégrité. Il vient de déclarer devant la commission parlementaire chargée du dossier (Entendu le 1er Mars 2010) qu’il n’y a plus de global warming depuis 1995. C’est une surprise dans la bouche d’un des plus fervents défenseurs du réchauffement anthropique. Mais pour revenir a la rapidité du réchauffement actuel , elle n’a absolument rien d’exceptionnel par rapport a d’autres périodes. Attention a la méthode de calcul, si on prend l’année le plus froide vers 1975 et la plus chaude vers 1995, on trouve une certaine pente mais c’est un peu choquant pour des gens qui affirment par ailleurs qu’il faut gommer les variabilités en faisant de moyennes sur 30 ans…dans ce cas, la pente est beaucoup plus douce quand on considere la période chaude des années 40 et le « refroidissement » récent.
Il y a un consensus scientifique ?
Non, ce n’est pas vrai et même au sein des scientifiques du Giec, nombreux sont ceux qui ne sont pas d’accord avec les conclusions un peu trop hâtives et catastrophistes. Ne nombreux grand climatologues déclarent qu’ils ne sont pas du tout d’accord. De nombreux scientifiques s’élèvent contre cette pensée unique, la liste des noms est plus longue que celle des vrais climatologues du Giec.
Comment les medias, le Giec et les scientifiques pourraient ils nous mentir ?
Ce n’est pas trop difficile en particulier en France. Les medias vendent ce que le public a envie de lire, les politiques racontent et défendent ce que le public a envie d’entendre. Un politique se déclarant sceptique aujourd’hui sera traite de négationniste, sera haï et n’aura plus aucune chance d’être écouté ou réélu, c’est la dure loi de la démocratie. Le Giec ? C’est un organe politique et politisé dont la mission est d’évaluer les effet du réchauffement climatique anthropique. Des milliers de gens vivent de cette manne de subventions, peuvent ils raisonnablement risquer leur emploi en déclarant qu’ils font fausse route ? Et puis le public est convaincu (de moins en moins), ils bossent sur un sujet glamour.
Que dit la théorie du réchauffement « soleilliste » ?
Elle dit que ce sont les variations du soleil qui créent ces variations de température de la terre. Les variations d’irradiance solaire sont prises en compte dans les modèles informatiques du Giec. Celui-ci déclarait dans son troisième rapport que l’effet était négligeable et déclare dans son rapport de 2007 qu’il est même encore plus faible. Les « soleillistes » s’évertuent a expliquer que c’est un autre phénomène qui entre en jeu. Lors de fortes périodes d’activité du soleil, il y a beaucoup moins de formation de nuages. A l’inverse la couverture nuageuse est beaucoup plus importante pendant les périodes de faible activité. Il n’est nul besoin d’être scientifique pour réaliser que des nuages offrent un écran très efficace a l’arrivée des radiations et de la chaleur sur terre. Une variation de trois pour cent de l’ennuagement équivaut a ce fameux effet de serre du CO2. Le plus troublant d’entre tout c’est la corrélation de l’activité solaire avec la température terrestre. Cette corrélation est incroyable sur toute l’histoire de notre planète. Elle est même surprenante de précision sur la période récente. On y voit bien les périodes de montée et de descentes des températures, même la descente depuis 1998. En parallèle l’évolution du CO2 n’est absolument pas aussi bien corrélée. Bon il y a peut être un mix des deux mais les avis sont très partagés.
Que disent les theories pour l’avenir ?
Le Giec nous annonce des catastrophes mais va devoir répondre a pas mal de questions dans son prochain rapport.
Les soleillistes analysent chaque jours l’arrivée du cycle 24 qui s’annonce très faible et commencent a parler d’un minimum de Maunder. Les divers cycles du soleil ont des périodes d’oscillations. On devrait pouvoir calculer facilement tout ca ? ce n’est pas évident parce que les oscillations ne sont pas parfaitement stables. Mais la tendance est suffisamment marquée pour anticiper pas mal d’années de froid. Le Giec va avoir beaucoup de mal a ajuster ses modèles pour les faire coller a la réalité alors que le CO2 augmente très régulièrement depuis le milieu du siècle dernier, la température ne suit plus.
Principe de précaution ?
C’est une tres bonne chose quand les moyens mis en jeu sont indolores, que le risque encouru par sa mise en œuvre est faible. Rappelons-nous de la vaccination contre la grippe porcine.
Il faudrait étudier sérieusement la faisabilité des propositions écologiste. J’y adhere pour la plupart. Mais j’ai une assez bonne vision de l’industrie et des quantités d’énergie mises en jeu. Les éoliennes et le solaire sont anecdotiques mais donnent au public que c’est une solution possible parce qu’ils pourraient presque être autonomes dans leurs maisons… C’est une fausse impression car l’industrie s’arrêterait. Par chance nous sommes bien lotis avec notre parc nucléaire. On ne peut pas faire tourner de haut fourneaux avec des panneaux solaires.
Desinformation ?
Malheureusement oui, il y a beaucoup trop de désinformation sur le sujet. Cette histoire m’aura convaincu d’une chose : il faut dialoguer, ne pas rejeter les avis même minoritaires, ils sont peut être valables. Il faut savoir raison garder, ne pas sombrer dans le catastrophisme.
Bon j’écris depuis pas mal de temps, je vais arrêter la alors qu’il y a bien d’autre sujets a développer. Je voudrais dire a ceux ou celles qui ont eu le courage de lire jusque la de m’épargner les noms d’oiseaux, les insultes, les sélections de fractions de mon texte qui pourraient être erronés pour jeter le discrédit sur toute la prose. Je suis prêt a donner des explications a toute demande fraiche et spontanée comme l’article de India.
1) Yves que pensez-vous de l’impact du dégagement de méthane au niveau la plate-forme continentale océanique en Sibérie? (Ce qui apparait selon moi comme particulièrement préoccupant)
2)Ne pensez vous pas que le principe de précaution doit s’appliquer, malgré tout par le relèvement et la consolidation des digues comme au Pays-Bas?
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Pour rappel :Une ile que se disputait l’Inde et le Bengladesh a disparu hier
[/quote]
Entre l’Inde et le Bangladesh dans la Baie du Bengale, dans le Delta du Gange, séparant les 2 pays, au cœur de la plus grande mangrove du monde, s’étendait New Moore ou South Talpatti, suivant le nom attribué par les 2 pays. L’îlot, une bande de terre de 3,5 km de long et 3 km de large était né en fait très récemment de la rage d’un cyclone, il y a une 40 ans. Inhabité, il faisait l’objet d’un véritable conflit d’autorité entre l’Inde et le Bangladesh! « Faisait »? Oui, il semblerait que l’îlot ait été la victime du réchauffement climatique…
Vive le réchauffement climatique qui met fin au conflit!
Le réchauffement climatique aurait-il du bon? C’est la question que l’on pourrait se poser au vu de l’évènement. Après vérification sur les images satellites sur lesquelles on n’en trouve plus traces, après s’en être assuré auprès de pêcheurs locaux, c’est aujourd’hui confirmé: New Moore-South Talpatti a disparu dans les flots.
Bonjour à tous, connaissez-vous cet article?
« Climat : enjeu de sécurité
ou contrôle stratégique ?
Docteur en mathématiques et docteur en philosophie et en histoire
des sciences, David Mascré est chargé de cours en mathématiques
à l’Université Paris V, professeur de géopolitique à
l’École des hautes études internationales (HEI) et à l’École des
hautes études commerciales (HEC).
David MASCRÉ »
http://www.defnat.com/pdf/mascre.pdf
Bonjour Libertinus,
Ce que je pense de la libération des cathares ? Réponse par l’absurde : puisqu’il a fait beaucoup plus chaud et beaucoup plus longtemps pendant l’optimum médiéval, le méthane aurait déjà du se dégager dans le passe. Les clachâtes sont des composes chimique très stables qui on besoin d’un peu plus d’énergie pour se débobiner…S’ils étaient faciles a exploiter, les pétroliers seraient dessus, ils s’y entendent pas mal pour récupérer des hydrocarbures dans des conditions autrement plus difficiles…
Je n’ai pas entendu parler de ces iles dans le delta du Gange. Mais j’ai un esprit critique fort développé (critique scientifique bien sur) alors je pose une question. Quel était le type de formation géologique de cette ile ? Il faut peut être imaginer que si elle était de type alluvionnaire ce qui est plus que probable dans le delta d’un grand fleuve, j’aurai tendance a croire qu’elle est partie comme elle était arrivée. On peut peut être en rendre responsable la fonte des glaciers himalayens. Rappelez vous des iles Tuvalu dans le pacifique qui devaient disparaitre avant l’an 2000…elles sont toujours la, de même que les Maldives. L’eau monte pas mal a Venise a moins que ce soit Venise qui descende.
Le principe de précaution ? Oui, je l’ai dit, je suis pour. Mais il ne faut pas pour autant jouer aux apprentis sorciers. Il faudrait réfléchir un peu aux conséquences de nos actes. Et puis pour l’instant il n’y a pas de gouvernance mondiale. Alors on peut bien se faire harakiri dans notre coin, ce ne sera qu’une goutte d’eau dans l’océan. Les Chinois, les Indiens, les Russes, les africains, les sud americains se développent (ou essaient) sur l’énergie la moins chère qui est le pétrole et le gaz pour l’instant. S’il s’agit de remonter un peu quelques digues, pourquoi pas mais la encore il faudrait savoir de quoi on parle, 1.2 mm par an de montée des eaux ? A-t-elle monte ces dernières années en particulier depuis que la glace recommence a s’accumuler sur les pôles ? Seriez vous prêt a invertir tout votre argent dans une palmeraie en Normandie en pariant sur le réchauffement climatique ? C’est peut être le risque que l’on prend en appliquant aveuglement le principe de précaution ici. L’économie Européenne va mal, la taxe carbone ou des obligations violentes de réduction pourraient etre fatales. la Grece est au bord du précipice, l’Europe vient de décider de l’aider, quand l’Europe sera au bord du précipice qui viendra nous aider ? Je ne suis pas sur que nos enfants seront contents de vivre dans un pays en faillite, ou les institutions seront a l’arrêt par défaut de paiement des fonctionnaire, ou les entreprises fermeront par manque de consommateurs ? Ce n’est pas une utopie c’est ce qui est arrive en Argentine qui a mis plus de 15 ans a se relever.
Le réchauffement climatique a plus de bon qu’un refroidissement. L’histoire en atteste. Il ne faut surtout pas céder aux prévisions catastrophistes. Je suis convaincu que nous allons le vérifier de manière cuisante dans les années a venir. J’espère seulement que la période froide que nous allons traverser ne sera ni trop froide, ni trop longue. Heureusement que notre chère planète a une bonne inertie thermique donc sa température ne peut pas baisser trop rapidement vers un petit âge glaciaire. Avec un peu de chance, le soleil va se réveiller. N’oublions pas que la périodicité des alternance de périodes glaciaires nous met en plein au moment ou une nouvelle glaciation devrait nous tomber dessus et la je ne parle pas de la Tamise ou de la Seine prises par les glaces. Je parle d’une bonne grosse couche de glace bien épaisse. La dernière glaciation s’est terminée il y a a peu près 12 000 ans, notre période interglaciaire qui a vu « l’éblouissante » évolution de l’homme aurait déjà du prendre fin. Comme diraient les Américains la nouvelle ère glaciaire est « overdue ». Les hommes survivront mais les pertes seront colossales, la France sera sous la glace. Aucun scientifique sérieux ne prédit la date de cette nouvelle glaciation mais aucun scientifique sérieux ne peut nier son arrivée.
Je me relis et découvre avec horreur que word ce logiciel impérialiste Américain a transformé sans me demander la permission mes Clathrates en Cathares. C’est risible dans ce contexte et j’espère ne pas attirer trop de sarcasmes.
J’en profite pour souhaiter bonne nuit aux lecteurs et lectrices assidus il est 22h pour moi et 16h pour vous. Je travaille a l’étranger mais je passe tous les mois exactement au dessus de l’Himalaya pour revenir a Paris. Je vous rassure c’est blanc mais je surveille.
Yves je suis désolé de vous contredire mais en ce qui concerne la liberation soudaine du méthane océanique , il y a déjà eu un précédent ====>
L[u]’extinction permienne est la plus grande extinction massive ayant affecté la biosphère.[/u]
Elle est survenue il y a environ 250 Ma et marque la limite entre le Permien et le Trias, donc la limite entre l’ère primaire (Paléozoïque) et l’ère secondaire (Mésozoïque).
Elle est marquée par la disparition de [u]95 % des espèces marines (essentiellement littorales : coraux, brachiopodes, échinodermes…) et aussi 70 % des espèces vivant sur les continents par la diminution de nombreux groupes végétaux et animaux, y compris des insectes[/u]. Comme la plus grande partie de la diversité biologique a été perdue, la reprise de la vie sur terre a pris beaucoup plus de temps que pour les autres extinctions massives[1]. Cet événement a été décrit comme «[u] la mère de toutes les extinctions de masse[2] ».
[/u]
Les étapes de l’extinction sont encore contestées[3], différentes études suggèrent de un[4] à trois[5] pics. Il existe plusieurs mécanismes proposés pour expliquer l’extinction, le plus haut pic est probablement dû à une évolution graduelle de l’environnement, tandis que le second est probablement dû à un événement catastrophique. Cela inclut un grand ou plusieurs impacts de météorites, l’augmentation du volcanisme, ou la soudaine [u]libération d’hydrates de méthane à partir des océans, des changements progressifs du niveau de la mer,[/u] l’anoxie, l’accroissement de l’aridité[6], et une modification dans la circulation océanique due à un changement climatique .
Il y a d’ailleurs un épisode de Supersciences sur ce cataclysme….peut-être « diffusable » en streaming!
J’avoue que je ne suis pas allé dans les périodes géologiques si éloignées ou beaucoup de choses se sont passées. Je pense que mon raisonnement est toujours bon dans les ordres de grandeurs qui nous concernent actuellement. Tant que la température n’excède pas celle de l’optimum médiéval, on peut raisonnablement penser que rien de catastrophique ne peut se passer sinon il aurait déjà eu lieu. Il y a 250 millions d’années la terre ne ressemblait pas vraiment a ce que nous connaissons et les conditions climatiques étaient extrêmement différentes. On débat aujourd’hui par exemple d’une augmentation de 280 ppm a 500 ppm de la teneur en CO2. A l’époque dont vous parlez il y avait entre 10 et 20 fois la concentration actuelle de CO2. Les Clathrates et le permafrost sont des épouvantails agites pour nous faire frémir. Je n’ai pas fait de recherches biblio dans ce domaine parce qu’on n’en entend plus parler, mais je suis sur que le risque doit être bien faible sinon il aurait fait les gros titres dans les rapports du Giec.
Liberti, je pense que vous referez a des images de Méthane qui fait des bulles au fond de l’océan. Je ne sais pas ou je l’ai vu mais c’était récemment et ca devait nous faire peur…peut être dans le film Océans ?
Je voudrais cependant rétablir une vérité sur la formation du pétrole et du gaz. Dans des temps très recules (justement des centaines de millions d’années), des déchets organiques se sont accumules sur de grosses épaisseurs, au fond des mers ou sur la terre ferme. Les mouvements géologiques ont enfouis par endroit ces couches importantes très profond a des endroits ou température et pression sont très élevés . Le temps, la température et la pression ont transformé ces matières organiques (a base de carbone et d’hydrogène) en hydrocarbures qui ont migré et qui migrent encore vers la surface de la terre. Le mécanisme de cette formation et migration est un peu difficile a expliquer ici. Mais dans le jargon ca s’appelle la « cuisine ». Ces hydrocarbures pour certains se sont retrouves pièges dans des réservoir en gros sous des cloches hermétiques argileuses. C’est la que les pétroliers vont les chercher sous ces couches d’argile aussi bien au fond des mers que sous la terre ferme. Mais il n’y a pas des cloches d’argile partout très loin de la. Donc quand rien n’arête la migration des hydrocarbures ils parviennent a la surface. Le gaz se dégage doucement, ce phénomène est la l’origine de l’apparition des fameux feu follets. Quand c’est du pétrole liquide qui affleure ca donne des flaques noirâtres qui existent dans de nombreux endroits dans le monde (Le delta de l’Orénoque au Venezuela en est bourré de ces affleurements). Donc il ne faut surtout pas confondre dégazage de méthane a partir de dégradation des clathrates et mécanisme naturel de formation et migration des hydrocarbures appelé communément la cuisine.
Je me suis pose la question de savoir quels étaient les ordres de grandeurs des quantités de CO2 contenus dans l’atmosphère, sur terre dans la mer, dans toutes les réserves prouvées restantes d’hydrocarbures…C’est vrai, j’avais pense qu’un simple calcul pourrait aisément me donner quelques idee. Par exemple si toutes les réserves de pétroles sont transformées demain en CO2 et que rien n’absorbe ou ne consomme ce CO2, quelle deviendrait la teneur en CO2 de notre atmosphère ?… Ca n’a aucune validité physique mais l’ordre de grandeur peut être intéressant. Je vous en parle demain si je n’ai pas été transformé en canari d’ici la par les commentaires qui risquent d’affluer dans votre soirée Française. Il est 23 heures pour moi, 23h pour vous et je me lève a 5h demain, alors je dois m’absenter. Soyez sympas et respectueux SVP je suis prêt a vulgariser la science sur pas mal de sujets. Posez des question j’essaierai de vous repondre.
Bonsoir Plumette,
Je viens de parcourir cet article en diagonale en trois minutes, j’ai sommeil. , il est dense et tres intéressant. Certains y verront une théorie du complot. Mais force est de constater que ce monsieur a les pieds sur terre et analyse bien tous les enjeux stratégiques qui finalement relèguent la question du climat a un vulgaire second rôle. Oui je suis tout a fait d’accord avec lui, la première motivation des Etats unis comme de la majorité des grands pays est d’assoir son pouvoir et sa richesse. Chacun veut être prêt a rebondir plus vite que les autres si jamais quelque chose se passe. La fin de l’article est très intéressante elle est liée de près au principe de précaution et ne va pas vraiment dans le sens de la pensee unique.
Yves,
Vous auriez dû écrire un article, votre commentaire, non partisan, est très bien argumenté et va dans le sens de l’article :
[b]Le principe de précaution : mais contre les idées reçues et la pensée unique ![/b]
Félicitation !
Yves,
Quel plaisir de vous lire! Quel temps fait il à Pathum Thani?
Je trouve plutot agaçant cette theorie du complot, de la « dénégation » comme le dit india3.
et effrayante, la politisation outranciere de cet enjeu scientifique et pratique.
On se croirait revenu à une chasse aux sorcieres qui ne peut que nuire à la recherche et à l’humanisme.
Ce n’est pas parcequ’on n’est pas manipulé par les politiques de Greenpeace, qu’on est contre l’ecologie humaniste; et à force de parler rechauffement climatique, on oublie d’autres problemes ecologiques: pollution des mers, des eaux et de l’ air, gestion des déchets (due à l’activité humaine et à l’accroissement demographique).
La plupart des pays occidentaux et la Chine consacrent enormement de ressources au developpement d’energies nouvelles, mais nous savons que ces energies ne suffiront pas; le nucleaire s’impose à tous mais à quel prix (c’est d’ailleurs la conclusion du Dr Jim Hanssen, directeur à la NASA chargé de faire évoluer Obama et le Parlement en faveur de Copenhagen et du nucléaire).
Alors, va t’il y avoir une autre guerre d’opinion, au nom du sacro saint principe de precaution
Merci Le candide pour cet aimable soutien.
J’avoue avoir ouvert mon ordinateur ce matin avec une certaine nervosité. J’avais peur d’une vague d’insultes mais non, le silence est assourdissant. J’essaie de l’analyser et je dois dire que j’ai fait cette expérience il y a peu de temps chez moi avec ma femme. Nous partagions ces belles idées humanistes dans notre appartement parisien Cosy… Le jour ou je lui ai dit que j’avais des doutes et ou j’ai commence a lui expliquer pourquoi, son visage s’est figé, ses oreilles se sont fermées, elle m’a traité de négationniste et m’a même dit que ma boite devrait me virer a cause de ces idées. Quel rapport ? On s’est fait la gueule pendant une semaine, on n’a plus aborde le sujet et tout va mieux maintenant. Mais chaque fois que le sujet apparait dans les medias (ce qui est très rare en France), elle se fige, ne peut plus entendre ni penser. Je suis très triste de tout cela alors que si tout le monde y mettait du sien la science pourrait avancer à grand pas. Mais voila il y a entre les Sceptiques et les crédules la même relation qu’entre les scientifiques « soleillistes » et « rechauffiste ». Les uns déclarent que le débat est clos, refusent d’écouter, de partager , de discuter, les autres déclarent qu’il existe une toute autre possibilité et qu’il faut peut être en tenir compte et en tout cas l’évaluer sérieusement. Ils demandent le débat, le droit a la parole qui leur est refuse, balaye d’un revers de main. Ce n’est pas une bonne stratégie, plus la tyrannie est forte plus la résistance s’organise.
La tyrannie des idées est une chose insupportable qui a mené à des guerres de religion et a des génocides. Nous avons tous appris à l’école que l’un des intérêts de l’Histoire est de comprendre le passé pour notamment éviter que les choses les plus abominables ne se reproduisent. Et pourtant il y a eu le Rwanda, Le soudan, La famine organisée par le régime chinois dans les années 60 (interdiction de faire sa cuisine, confiscation de tous les ustensiles de cuisine, soupe populaire a l’eau avec des bouts de bois, peine capitale pour les contrevenants), la guerre en Irak pour de faux arguments…et maintenant nous avons le réchauffement climatique entropique. Ca me fait froid dans le dos au sens propre comme au figuré. Combien d’enfants meurent tous les jours en raison du détournement de l’aide des pays riches (milliards de dollars) vers des chercheurs des politiques et des dandys qui se gavent sur la manne de l’alerte au réchauffement climatique entropique ? Tout cela se passe sous notre regard écologiste complaisant, nous qui pensons qu’il faut sauver le monde.
Oui merci AgnesB, nous sommes sur la même longueur d’ondes…vous faite quoi ce soir ? Heu mince, je suis marie et suis de l’autre cote du globe mais on peut rêver. Pathum Thani ? Je ne connais pas mais c’est bien dans les genres de noms par ici. Moi aussi je trouve ce mode de pensée effrayant mais je ne peux vraiment pas en vouloir à des India3 qui parlent avec leur cœur et compte tenu des information, de la propagande qu’on leur a fait avaler. Comment leur dire qu’il faut exercer la plus grande prudence dans les lectures de la presse grand public et encore plus de prudence pour ce qui est de Greenpeace et WWF. Même si la majorité des intentions est louable, l’utilisation qui en est faite l’est parfois moins. Je ne regarde plus la télé depuis des années c’est trop sordide et abrutissant. Ici la télé diffuse en permanence de belles images avec de la musique douce, de belles inaugurations avec des beaux uniformes, des fleurs, une foule en liesse, des remises de diplômes et de médailles…je ne connais pas encore la langue mais je comprends le message. Un étranger d’une autre culture un peu perspicace qui regarderait la télé en France serait lui aussi interloqué.
Donc voici quelques chiffres, tout est en Gigatonnes d’équivalent carbone. Les Giga tonnes sont les milliards de tonnes, c’est pas facile à appréhender mais c’est juste pour voir les chiffres les uns par rapport aux autres :
1.L’atmosphère contient environ 750 GtC
2.La surface des océans contient environ 1000 GtC
3.La végétation sur Terre, les sols et les déchets contiennent environ 2200 GtC
4.En dessous de la surface, les océans renferment 38000 GtC
C’est à dire près de 42000 (GtC) milliards de tonnes de Carbone en dehors des réserves sous terre.
Les échanges entre les différentes sources, cette fois-ci toujours en GtC par an :
1.La surface des océans et l’atmosphère échangent, chaque année, 90 GtC.
2.La végétation sur Terre et l’atmosphère échangent, chaque année, 60 GtC.
3.Les animaux marins (les planctons) et la surface de l’océan échangent, chaque année, 50 GtC
4.La surface des océans et les eaux en profondeur échangent, chaque année, 100 GtC….
L’homme en expirant relâche 0.3 GtC/an
Regardons maintenant quels sont nos rejets de CO2 par rapport aux chiffres ci-dessus.
La combustion de toutes nos énergies fossiles rejette actuellement 7 GtC/an dans l’atmosphère ( c’est 23 fois plus que ce que l’on émet tout simplement en respirant). Mais je peux pas vraiment juger, c’est juste mon rapport d’étonnement. Donc si l’on émettait d’un seul coup l’équivalent de 100 ans de nos émissions au rythme actuel on enverrait dans le ciel 700GtC. Donc on doublerait d’un coup la teneur en CO2.
Entre 2005 et 2010 le CO2 est passe de 378ppm a 388 ppm, soit une augmentation de 0.5% par an. Donc, en ce moment et par an, on rajoute +1% a l’atmosphère, la teneur en CO2 n’augmente que de 0.5% et la température diminue doucement…Et on veut nous faire croire que la période de vie du CO2 dans l’atmosphère est de l’ordre de 100 ans? Dans toutes nos émissions, au moins la moitie disparait immédiatement. Je dirai que c’est tout a fait cohérent avec une diminution de temperature des océans qui absorbent plus de CO2. Mais d’un autre cote, soyons honnêtes le 0.5% qui s’accumule doit probablement venir de nos émissions. Je devrais donc ouvrir une page sur l’effet de serre je ne sais pas si j’en ai le courage ni si vous êtes prêts a connaitre certaines vérités qui dérangent vraiment…
Bon, l’effet de serre…je vais essayer de faire court mais plusieurs pages seraient nécessaires pour étayer ce que je vais vous raconter. Les climatologues ont créé des modèles très complexes en tenant compte de nombreux paramètres. Ils sont bases néanmoins sur un bilan énergétique du monde. On comprend que si la chaleur entrant (venant du soleil tout le monde en convient) est équilibrée par la chaleur sortante, la terre devrait garder une même température. Il y a tout plein d’effets qui ont tendance a faire varier ce bilan dans un sens ou dans l’autre, ils appellent cela le « forçage radiatif », des « rétroaction » positives ou négatives, l’équilibre radiatif. L’effet de serre est bien connu mais pas mesuré. Il consiste a dire que les radiations infrarouges réémises par la terre sont piégées par des molécules triatomiques dont le CO2. La molécule se met a vibrer sous l’excitation de ces infrarouges, elle chauffe et réémet elle-même une onde qui repart statistiquement dans tous les sens donc évidemment en partie vers la terre. C’est une rétroaction positive…
Le raisonnement des climatologues du Giec est le suivant: la température du monde augmente, le seul paramétré ayant varié en parallèle de cette augmentation est la teneur en CO2 qui est l’un des composants bien connus de l’effet de serre. En l’absence d’autre explication plausible, ce doit être le coupable. On ajuste sa rétroaction positive dans les modèles de façon à « calibrer » le modèle et à le faire coller avec le réchauffement observé. Ensuite on fait des hypothèses sur l’évolution de la teneur en CO2 et le modèle prédit la température futures et toutes les catastrophes qui s’ensuivront. Mais il y a quelques difficultés. Ces modèles donnent forcement une tendance générale (puisque c’est ce qu’on leur a appris), d’une élévation de température en ligne avec l’augmentation de CO2. Ils n’arrivent pas a « voir » les périodes froides et chaudes du siècle précédent ni le refroidissement récent pourtant bien connus. On nous raconte que le modele est beaucoup plus complique que cela (c’est vrai) pour mettre toute tendance inverse sur le compte des variations naturelles. Un autre probleme est la fameuse signature de l’effet de serre. Le CO2 de l’atmosphere chauffe tellement en particulier au niveau de l’équateur que la haute atmosphere doit se rechauffer. C’est la signature de l’effet de serre, l’expression est dans le rapport du Giec. Le probleme c’est que les satellites extremement precis ne voient aucune trace de cette signature…
Le raisonnement des « soleillistes » est le suivant : C’est le soleil qui est responsable. La mesure de radiation solaire et de ses variations est tres facile a faire et quand on regarde le bilan énergétique, la théorie des soleillistes ne tient pas…la variation de radiation solaire est plus faible que la rétroaction positive calculée du CO2. Le problème c’est que les modèles ne tiennent absolument pas compte de la relation entre ennuagement et activité solaire. Et pour cause, il n’existe quasiment aucune données historique de la couverture nuageuse. Or les nuages sont capables de faire écran a une grande partie de l’énergie entrante on parle de premier ordre par rapport aux rétroactions qui sont de second ordre. Un programme de recherche a commence a l’été 2009 au CERN a Genève pour étudier ce phénomène, beaucoup de nations y participent, pas la France. Les climatologues du Giec pourraient utiliser la même méthodologie que pour la rétroaction du CO2. Ils caleraient le taux d’ennuagement sur les courbes de températures historiques, trouveraient une corrélation entre ennuagement et activité solaire puis pourraient faire mouliner leurs modèles a partir des variations solaires pour en déduire les températures… Quand je vois les corrélations évidentes entre activité solaire et température, je n’ai aucun doute sur la plus grande robustesse d’un tel modèle. Son problème ? Il ne permet pas de remplir la mission du Giec d’evaluer l’impact du réchauffement climatique entropique.
Last but not least, une vraie bombe vraiment difficile a avaler.
Des scientifiques tout a fait sérieux et reconnus ont déclaré que le mécanisme qui maintient la terre à une température confortable de 15 degrés en moyenne n’est pas celui que l’on croit de piégeage du rayonnement infrarouge. C’est assez récent et le papier a mis longtemps avant d’être accepte parce qu’il réfute l’effet de serre du CO2. il s’intitule « Falsification of the atmospheric CO2 greenhouse effects within the frame of physics » par des physiciens théoriciens Allemands …. Il a été accepté par la communauté scientifique pour paraitre dans l’une des revues scientifiques les plus prestigieuses, l’International Journal of Modern Physics.
Les conclusions principales sont : « Il n’y a aucune loi physique commune entre le phenomene de réchauffement d’une serre et du réchauffement fictif du aux gaz a effet de serre- considérer un bilan radiatif est contre les lois de la physique – La conductivité thermique et la friction ne doivent pas etre considérées comme nulles dans les modèles – l’effet de serre atmosphérique est une falsification de la science… » Tout cela n’est pas des allegations douteuses copiees dans un blog insultant mais une étude qui a été acceptée par la communauté scientifique et a été publiée officiellement. La lecture de l’étude est un peu ardue mais interessante (115 pages d’equations et de principes physiques pour ceux qui ont le courage) Le gros probleme c’est que c’effet de serre invoque par les climatologues s’oppose au deuxieme principe de la thermodynamique qui n’a pour l’instant jamais été mis en defaut.
Quelques mots pour vous rassurer s’imposent. Ces messieurs expliquent que ce qui chauffe la terre n’a rien à voir avec des bilans de radiations mais tout simplement l’effet de convection. Le sol est un vulgaire radiateur chauffé par le soleil. La j’ajoute ma petite digression personnelle : s’il y a des nuages le radiateur ne chauffe pas et il se met a faire froid, s’il n’y a pas de nuages le radiateur chauffe davantage. Tout dépend donc de l’incidence des rayons lumineux (heure, saison, localisation sur la terre), de la capacite du radiateur a capter la chaleur (noir, blanc, fonce..), et de la quantité de ces rayons qui nous parviennent (nuages et autre obstructions)….Bonne nuit a toutes et a tous