C’est pas pour toi, mon bon petit…

Dégustant mon café, le Parisien en mains, un article retient mon attention. L’expulsion d’un enfant par la police au cinéma UGC des Halles. Pour les détails reportez-vous au site du Journal qui indique d’ailleurs que l’UGC a donné une explication orale disponible sur le site. Ce n’est qu’une histoire de resquilleurs.

Figure à l’entrée des cinémas l’âge minimum d’accueil. Qui s’en soucie ? Accompagné d’adultes, il est de 2 ans là, 3 en général et parfois 6. On invoque même des raisons médicales : la puissance du son et les mouvements visuels qui pourraient… Quelle sollicitude ! Quelle prévention, on croirait en revenir aux masques de la grippe A.

Pas pour voir « Emmanuelle » mais « la Princesse et la Grenouille » de Disney.

Dans notre cas, le bambin avait 2 ans 10 mois. A 2 mois de l’âge requis pour ce genre de film. Quand on emmène la famille, on n’en laisse pas un sur le trottoir devant le cinoche !

Tant est si bien que le responsable du ciné entouré de 3 policiers a fait sortir tout ce petit monde de la salle. L’autre jour, c’était à l’école. Aujourd’hui le délinquant était au cinéma, sans savoir qu’il était délinquant. Soyons rassurés, personne n’a fini en garde à vue.

Rien que du règlementaire, affirme-t-on et l’on veut bien le croire. Tellement règlementaire que ça frise l’inintelligence. La compréhension littérale des textes interdit d’avoir le sens affectif de la famille.

Embaucher 3 représentants de la loi pour une affaire si capitale pour la survie des salles de cinéma doit sans doute rassurer les familles qui craignent les délinquants furieux. Est-ce que cela fait partie de la politique du chiffre des élucidations ? Peut-être.