La danse tribale est un style apparu aux Etats Unis dans les années 70. Ce type de danse est issu de la danse orientale, appelée également bellydance, mais s’inspire aussi  des danses traditionnelles comme le flamenco et  le  Bharata Natyam (danse classique de l’Inde). A la frontière de ces trois types de danses on retrouve aussi des techniques de danses contemporaines, légués notamment par le breakdance. 


 

 

 

C’est la danseuse orientale Jamila Salimpour et sa compagnie qui sont à l’origine de la danse tribale. A la demande du festival « Renaissance Pleasure Fair »  à Berkeley, elle présente un spectacle ayant pour thème les origines de la danse orientale. Aussi, Jamila Salimpour tente de remonter aux sources antiques et authentiques de la bellydance.

La danseuse tribale est à la base une danseuse orientale, maîtrisant particulièrement bien ce style, auquel elle rajoute un autre type de danse, telle que la danse indienne, le flamenco, voire le hip hop ou le yoga. Dans sa technique, le tribal  se caractérise par des mouvements dit d’isolation, (seul une partie du corps se contracte), la mobilité du bassin, et la superposition des mouvements les uns sur les autres.

De plus, une certaine théâtralité est appréciée par les danseuses de tribal, notamment au niveau du costume et de la musique utilisés. Les costumes sont constitués de matériaux naturels (plumes, perles, sequins) et se caractérise notamment par des couleurs sombres et l’absence de paillette. Sur le choix musical, les danseuses peuvent évoluer sur des styles très divers.  Si certaines aiment évoluer sur des rythmes orientaux traditionnels, d’autres vont préférer la musique électronique voire le hard rock.

Rachel Brice est sans doute une des danseuses de tribal parmi les plus populaires.  Cette américaine, directrice du Indigo Bellydance Company, fait toujours sensation lors de ses prestations, notamment par ses techniques alliant gestes saccadés et mouvement fluides, ainsi que pas ses tenues et son univers se rapprochant du cabaret parisien.