La Présidence de Lula arrive à son terme. Les élections au Brésil auront lieu le 3 octobre prochain avec une grande favorite du scrutin Dilma Roussef , la dauphine de Lula se sait d’ores et déjà élue dans le fauteuil de la Présidence.

Elle est l’ ancienne secrétaire d’Etat dans le Rio Grande do Sul.

Dilma a rejoint il y a sept ans Brasilia, où Lula l’a nommée ministre de l’Energie, avant de la propulser, en 2005, chef de la Maison civile:un poste équivalant à celui de Premier ministre en France.  

Le Brésil est dans le groupe de tête de la croissance mondiale. Après l’Inde et la Chine, on a le Brésil avec une croissance de 9%, un chômage qui diminue et des salaires qui augmentent. Bref, l’économie Brésilienne tourne à plein régime. Mais le problème (car il y a toujours un !)  est l’importance des flux de capitaux étrangers. Un flux de capitaux ininterrompu  qui continue à se déverser au Brésil en augmentant les investissements et donc l’inflation menace.

Le Brésil a une industrie au bord de l’explosion avec des importations en augmentation de 40% et une inflation allant de 6% à 10%! Le Brésil est dans une situation de surchauffe économique.

C’est un cas d’école d’un pays en surchauffe économique ! Les taux d’intérêts augmentent (pour freiner, voir stopper l’inflation) : on a des taux de 10 à 25%, ce qui est énorme ! Alors que l’Europe craint la déflation et voit ses capitaux étrangers fuirent le continent, le Brésil surchauffe ! Le Brésil est la première économie d’Amérique latine et prend le rang de 8ème puissance économique mondiale. Cela démontre bien l’influence des marchés émergents qui ont une croissance bien supérieure aux pays industrialisés. D’ailleurs selon l’AFP du 3/09/2010 : Le Brésil est une Terre de reconquête pour les entreprises Françaises. (Voir l’article de l’AFP : http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5h6tuCsqw7DA__DuMAJpMm0K58Bdg ).