En période d’opulence, les Français, comme beaucoup d’autres européens, sont plus tolérants, plus accueillants, et beaucoup moins racistes qu’en période de crise économique. C’est une « évidence », la crise ne peut pas être générée par le comportement du « bon » et « vrai Français », celui même qui critiquait, il n’y a pas si longtemps, la « doctrine » des groupements nazis et jugeait inacceptable, l’extermination du peuple juif. Aujourd’hui comme à une époque noire de notre histoire, tout est de la faute des « étrangers », ceux que nous avons colonisé, asservi, et traîné de force sur notre continent à une époque où l’humain n’avait que peu de valeur, pour servir d’esclave ou d’armée sacrifiée, à l’ exemple des tirailleurs sénégalais dont 17000 ont été tués sous les couleurs de la France, pour défendre nos valeurs et un territoire qui ne sera jamais le leur..
Aujourd’hui, l’Europe, de nouveau en crise sociale et économique, cherche ses « boucs-émissaires », le naturel « humain » reprend le dessus, le racisme se revitalise et l’étranger est de nouveau montré du doigt. En Grèce ou gagne une récession sévère, des mesures de protection nationale se mettent en place avec des aides réservées aux "Grecs" et comme effet néfaste le rejet de tout habitant n’étant pas « Grec » de culture ou d’aspect. Un homme noir, se croyant intégré, après de nombreuses années de travail dans ce pays devenu sa seconde patrie, se voit aujourd’hui servi en dernier au comptoir d’une boulangerie ou toisé par des regards haineux par une population à l’avenir incertain qui voudrait le voir partir et l’accusant de manger « le pain sur le dos des grecs ».
La France entrainée dans le tourbillon économique européen, commence également à subir les actes racistes de groupement souvent « néo nazi » ou d’extrême droite qui s’en prennent sans trop se cacher aux symboles en taguant des cimetière « juif » ou en tabassant un passant qui a pour seule différence de porter la « kippa » ou d’une couleur de peau pas assez « arienne »