La crise grecque est-ce la fin de Keynes ?
La problématique économique Grecque est entrain d’incarner la cyclicité des crises que caractérise le système capitaliste, sauf que dans ce cas précis, on est sans doute devant une crise tellement compliquée et originale, pouvant même mettre en doute les différentes pensées économiques contemporaines.
Parlant de la Grèce on parle d’une crise de dette publique, une dette qui est arrivée à des limites critiques dépassant 150 % du PIB et un déficit budgétaire avoisinant 13%.comment alors un pays comme la Grèce, membre de l’union européenne et soumis aux différentes règles de Maastricht notamment la règle limitant le déficit budgétaire des états dans la limite 2% du PIB, a pu se trouver dans cette situation tellement critique?
La réalité c’est que le problème des dettes publiques est un problème qui trouve son origine dans la période d’après crise de 1929 , et plus précisément qu’on on parlait de l’initiative des états unis visant à mettre en place la fameuse stratégie dénommée le New Deal , cette stratégie qui redynamisa l’économie via l’investissement de l’état en adoptant une politique budgétaire déficitaire .Les américains ont en quelques sorte mis en exercice pour la première fois une nouvelle théorie , celle de Keynes.
Keynes est arrivé avec un nouveau model économique dont l’état aura un rôle primordial, c’est en quelque sorte le passage d’une fonction régalienne à une fonction providence dont l’état est devenu un acteur majeur, notamment en matière de politiques économiques. Cette nouvelle vison des choses en matière d’instruments d’intervention économiques a pu sauver les Etats-Unis de sa crise déflationniste, hélas les américains se sont trouvés au long des années suivantes alourdis de plusieurs déficits budgétaires durables et cumulables. Keynes prévoyait à travers sa théorie mettre en place un mécanisme d’intervention budgétaire capable de multiplier et accélérer l’offre globale et de garantir en conséquence la croissance et le plein emploi. Malheureusement aujourd’hui, cette théorie ne fonctionne plus et son impact économique génère plus de mal que du bien et ne garantit gère une croissance durable. Comment alors les états peuvent sortir de ces crises de dettes souveraines après plusieurs années de déficits budgétaires.
Prenant le cas de la Grèce dont Plusieurs propositions ont été débattues , notamment la solution far basant sur l’austérité , en imposant aux grecques l’adoption de mesures capables d’équilibrer leur situation macroéconomique , ces dites mesures impacteront sans doute inévitablement la qualité de vie des citoyens , dans la même optique Le FMI a même demandé des réformes plus strictes , notamment celles relatives aux systèmes de retraites et de rémunération , comment alors peut-on imposer aux états des mesures draconiennes pouvant dangereusement mettre en péril la paix sociale ? Certes dans le cas de la Grèce l’état devra initier des réformes structurelles en matière fiscales et budgétaires, mais le fait d’imposer d’insupportables autres mesures impactant négativement la vie quotidienne des citoyens, aura sans doute des effets catastrophiques sur l’économie et mènera sans aucun doute le pays dans une récession chaotique.
Le nouveau gouvernement grecque s’est clairement exprimé sur le sujet en décidant de ne plus refléter les conséquences de cette crise sur ces citoyens , c’est d’ailleurs en utilisant cette ligne politique que le partis de tsipras a pu accéder au pouvoir , le premier ministre grecque a même menacé de sortir de la zone EURO en jouant la carte d’un échec économique globale mettant en péril même les principes de création de l’union européenne. Ce qui est étrange aujourd’hui, c’est que plusieurs pays considèrent la Grèce comme le pays qui est entrain de mener une guerre à leur place et attendent l’aboutissement des faits.
le monde à présent doit se diriger vers un nouveau système économique en adoptant à nouveau une économie proche de la logique néoclassique , en ayant un budget équilibré et reflétant la richesse réelle de la nation , ce système devra permettre la minimisation de l’interventionnisme des états notamment en matière de déficit budgétaire et de politique monétaire, ce changement de vision économique sera sans doute difficile à mettre en ouvre , surtout en ayant un système internationale intégré et largement déficitaire. Néanmoins une intervention internationale devra être mise en place rapidement en initiant des nouveaux accords, à l’image des accords de Bretton-Woods , des mesures qui devront être capables de réformer structurellement les bases d’une nouvelle économie moderne et transparente , afin d’éviter d’autres crises inévitables dont les signes sont déjà identifiés dans les états budgétaires de plusieurs nations.
LE LIBERALISME …C’EST LE CHAOS ASSURE !
A-T-ON DEJA VU UNE BONNE MECANIQUE SANS
ASSERVISSEMENT ?/
MËME DIEU NE S’Y EST POINT TROMPE :
CONSIDEREZ, PAR EXEMPLE, LE NUAGE DE
PROCEDES QUI REGULE LA TENSION D’UN
ÊTRE HUMAIN !!!!!!!
IL Y A DES INSENSE QUI DIRONT QUE CELA
S’EST PRODUIT PAR HASARD !