Depuis le début de la crise des subprimes, on nous fait croire que la France ne sera pas touchée (ni les banques, ni le entreprises) alors que l'ouragan qui vient d'outre-Atlantique va tout emporter sur son passage. Cela fait seulement quelques semaines (pendant la très courte période des "européennes") que pris soudain de panique nos gouvernants commencent à s'aligner sur d'autres pays comme l'Angleterre et surtout les Etats-Unis en reconnaissant que la reprise n'est non seulement pas pour demain, mais qu'on est incapable de prévoir quand finira la crise. Ceux qui nous trompent le plus honteusement sont les banquiers, les analystes financiers, gestionnaires de patrimoine et les chroniqueurs financiers et économiques (parmi lesquels se distinguent les journalistes spécialisés… dans quoi j'oserai dire ?) qui pour prendre encore plus notre argent n'arrêtent pas de nous dire qu'il faut investir, que la Bourse va repartir (avec 10 % de chômage en Europe et des dizaines de millions de chômeurs, des entreprises qui licencient à tour de bras et dont les ventes s'écroulent) et que tout cela n'est que "très provisoire". Je pense que l'attitude de certains "raccoleurs" de la finance est scandaleuse et qu'il faut s'attendre que les écrits et les paroles de tous ces inconscients deviennent un jour des preuves pour de procès à charge pour avoir ruiné des dizaines de milliers et peut-être des millions de petits citoyens crédules. Même le gouvernement, qui a tergiversé depuis deux ans pour affronter la vérité de la crise et oser l'affronter les yeux ans les yeux, ne sait plus à quel saint se vouer (peut-être Saint-Nicolas le saint patron du Père Noël !). Les chiffres qu'annoncent l'INSEE, l'OCDE, EUROSTAT et le FMI ont enfin grâce à leurs yeux : une croissance négative à – 3 ou – 4 (on en reparlera en fin d'année car certaines sources "autorisées" donnent jusqu'à -7 ou -8 %. Pour le chômage, on est bien loin du plein emploi… avec des 10 % qui pourrait devenir 12 ou 13 et atteigneront entre 20 % et 30 % en Espagne… Encore une fois il ne s'agit pas de faire du catastrophisme, mais voir la vérité en face et de savoir tourner sa langue dans sa bouche avant de parler. L'entraîneur de l'équipe professionnelle de football d'Auxerre (tout le monde ne s'intéresse pas au football) disait je préfère perdre 1 fois 0-5 que cinq fois 0-1. En dehors du côté logique du décompte des points cette sorte de "parabole" signifie qu'il aurait été préférable que l'on annonce aux Français une bonne fois pour toutes : "nous sommes dans la panade et ce n'est pas prêt de finir car même si l'Europe nous protège d'une crise plus dramatique, nous sommes dépendant de l'évolution des économies américaines, japonaises et chinoise (qui est en train de s'écrouler : de + 11 on est passé à + 6 et les mauvaises nouvelles sont toutes loin d'être connues, régime totalitariste-communiste oblige)" et d'ajouter : "procédons à l'analyse de la situation et voyons maintenant les solutions et ce qu'il faut faire pour s'en sortir". Et, ensuite positiver systématiquement en évoquant ce qui est favorable sans nier la réalité difficilement estimable même pour des experts. Au lieu de cela, on fait tout le contraire, en nous saoûlant régulièrement avec la crise, ça va de plus en plus mal, c'est pire que ce qu'on pensait… mais on prend des mesures, et puis… à nouveau cette crise on n'y peut rien c'est la faute des autres ! Mais bon sang assumez réagissez positivement Messieurs les politiques alors que vous passez votre temps à nous administrer la douche froide puis la douche chaude. OUI, IL Y A LA CRISE, OK CELA VA ÊTRE TRES DUR MAIS ON VA PRENDRE TELLE OU TELLE MESURE TOUS SOLIDAIRES ET SURTOUT CEUX QUI ONT LE PLUS DE MOYENS… ce n'est pas aux plus faibles de tirer la charrette pleine de malades et même de morts, comme à l'époque de la guerre avec le ravage de la tuberculose ! Une nouvelle vague arrive plus forte que les autres, il faut s'y attendre, s'y préparer, c'est la vague scélérate des subprime qui après avoir été contenu revient à pleine puissance. Lisez cet excellent article qui nous annonce la nouvelle, mais en toute occasion restons serein sinon tout est perdu et c'est la guerre civile et la guerilla qui nous guette comme le craint D. Strauss-Kahn lorsqu'il parle de la crise financière qui s'est traduit pour certains par une crise alimentaire qui va causer des dégâts considérables entraînant des millions de morts et peut-être une troisième guerre mondiale. http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=13314