« Ras le Bol » des mots détournés par nos politiques, dans une France qui voit ses braquages à main armée, ses agressions de personnes en état de faiblesse, ses vandalismes et ses violations de Droits  s’étaler chaque jour sur la Une des quotidiens nationaux ou locaux. !

Quand la Droite Libérale au Pouvoir,  a peur des mots pour qualifier l’explosion  de la criminalité ordinaire, on a du souci à se faire, quant à la montée vertigineuse d’un extrémisme de Droite, qui en fait une Priorité dans son programme.

Ce que les Députés frileux appellent des délits,  et des délinquants ne sont autres que des crimes perpétrés par des criminels !

Eh OUI, que nous dit le dictionnaire quand on veut définir le mot :

« Infraction grave à la morale ou à la loi, justiciable, et punie de peines de prison. On appelle crime toute action répréhensible. »

Quelques exemples  récents, pris au hasard sur Internet, sur Valeurs Actuelles, ou sur mon quotidien local La Voix Du Nord :

Il y a un mois à peu près :

A Cambrai, le 8 février, un bijoutier se fait poignarder et décède après un braquage

Hier, 18 mars en première page, on peut trouver ceci :

« Un fourgon blindé, braqué à l’explosif, entre Arras et Lens. »

 Les braqueurs se sont enfuis avec 2 millions d’euros » (et je vous passe la façon rocambolesque, dont tout ceci s’est passé)

Toujours sur la Une de La Voix Du Nord, à la même date

« Une septuagénaire tuée à coups de couteau pour 20 euros ».

N’allez pas penser qu’il n’y a que le Nord de la France qui cumule les actes criminels :

A Toulouse, à Marseille, à Angoulême, à Quetigny en Côte d’Or, à Lorient, à Villeurbanne, depuis quelques mois on ne parle plus que de braquages,  de personnes agressées, de voitures brulées, de vol armé, etc, etc..

Et que dire de ce qui se passe dans les cités « sensibles » (doux euphémisme de nos chers élus).

Des malfaiteurs hyperactifs, définis comme des « prédateurs violents » par les criminologues,  sévissent  et font la loi !!

Des paumés ?  Une population précaire ? Des « sans travail » ?

NON ! Des professionnels du Crime qui devraient être incarcérés, mais qui sont libres, du fait de la non-exécution des peines.

Ces chefs de bandes organisées, en liberté bien que condamnés,  continuent paisiblement leur   business  illicite.

Loin de moi l’idée de reporter la faute sur les Gendarmes et les Policiers qui font leur travail, mais qui ne possèdent pas suffisamment de renseignements pour cibler ces bandes de criminels.

Une dernière « erreur de langage » qui  nous ramène à l’actualité de ces deniers jours :

Les Ministres, les Députés et autres dignitaires élus,  ont une fâcheuse tendance à appeler « émeutes », les rassemblements de malfaiteurs dans les banlieues.

Erreur de vocabulaire :

Le mot émeute  (qui vient d’émouvoir) est défini comme :

 « Une manifestation spontanée, généralement violente, résultant d’une émotion collective. »

Tunis, Le Caire, Tripoli, peuvent se prévaloir d’avoir provoqué des « émeutes », mais par pitié, cessons de jouer sur les mots, sortis de leur contexte.

 Le Politiquement Correct, et la langue de bois, pratiqués quand il s’agit de qualifier les exactions commises par des gangsters,  me font penser que, plus le temps passe, et plus  le vocabulaire employé dans ces situations  aux relents de Guerre des gangs,  crée des non-sens dangereux.

Si la criminalité n’est pas l’apanage des minorités, encore moins des émigrés, le crime organisé, (ou pas), est devenue monnaie courante sur notre territoire : la France.

L’enjeu sécuritaire sera, qu’on le veuille ou non, l’argument décisif, qui favorisera la victoire d’un extrémisme de Droite, qui en a fait son cheval de bataille pour 2012.

 Vidéo : Violence ordinaire :

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