Quel est le trajet parcouru par l’alcool dans l’organisme ?

A la différence des autres substances, l’alcool n’est pas digéré. Il commence à passer dans le sang dès qu’il pénètre dans l’estomac, mais c’est dans l’intestin grêle que se fait surtout le travail d’absorption. L’alcool atteint rapidement le cerveau, le foie et les autres parties de l’organisme. Comme l’alcool contient des calories, le corps se met à le transformer en une forme chimique qu’il est capable de brûler. C’est le foie qui accomplit le plus gros de la besogne. Les poumons et les reins allègent quelque peu sa tâche en excrétant au-dehors (par la respiration et dans les urines) une certaine quantité d’alcool.

Quand l’alcool est passé dans le sang, quels en sont les effets ?

L’alcool consommé à faible dose à une action légèrement apaisante, il provoque une certaine euphorie. Ingéré à haute dose, il diminue le control cérébral. Le sujet devient souvent fort loquace, il est très agité et parfois même agressif. Chacun de nous a pu observer plus ou moins ce comportement semblable chez un individu alcoolique.

Quand la concentration d’alcool devient excessive, l’activité cérébrale est gravement perturbée. Le système nerveux central est ébranlé. L’individu a du mal à coordonner ses mouvements. Sa démarche est titubante, sa vision troublée et son élocution embarrassée. Ses pensées deviennent confuses. Et ce qui aggrave la situation, c’est que l’alcool à pour effet particulier de faire croire au sujet en état d’ébriété que jamais ses facultés n’ont mieux fonctionné.

Aussi un homme ivre est-il le dernier à se rendre compte de son état ? Quand il en est à ce point, il faut laisser au temps le soin de dissiper son ivresse.